Rollins Band
Weight |
Label :
Imago |
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Weight est un peu l'album de la consécration et de la reconnaissance pour Henry Rollins.
Même si sa clique de chez Black Flag obtiendra en quelque sorte le statut
de groupe culte et indispensable, son Rollins Band réussit là un gros coup.
Après The End Of Silence signé sur une major, Weight est aidé par MTV qui catapulte le single "Liar" de manière assidue sur le petit écran. "Liar" illustre assez bien l'album: Henry Rollins alterne cris dépouillés et simple élocution.
Fortement inspiré dans ses textes, l'étrange passionné qu'il est s'appuie sur le son fort et pénétrant apporté par ses musiciens. Alors oui, on peut dire que dans l'ensemble, le disque garde une certaine ligne de conduite
très souvent répétée.
Le principe reste le même durant une quarantaine de minutes: une guitare éveillée, une basse pesante, une batterie marquante et Henry Rollins qui joue entre rage explosive et calme incertain.
"Disconnect" lance les hostilités de façon entêtante et précise.
"Fool" fait surgir avec brio la passion d'un être énigmatique et difficile à cerner tandis que "Divine" est bourré d'émotions violentes.
"Alien Blueprint" est probablement le passage le plus travaillé et le plus intéressant du biscuit rond alors que "Shine" est une véritable machine envoûtante totalement démangée par la frénésie.
En 1994, Weight est donc une vraie bombe qui ouvre les portes du groupe à un plus large public. Pourtant atypique, le disque se révèle à l'époque être une occasion rêvée de se détacher de la pop ennuyeuse et du grunge qui tourne en rond.
Mais dix ans plus tard, Weight se retrouve quelque peu dépassé par les événéments. Il n'est finalement pas original, et encore moins extraordinaire. Mais il restera un disque qui aura mis à genoux certains de ses auditeurs et adorateurs du moment.
Weight est donc un album pesant reposant sur les épaules d'un Henry Rollins plus que jamais... imposant.
Même si sa clique de chez Black Flag obtiendra en quelque sorte le statut
de groupe culte et indispensable, son Rollins Band réussit là un gros coup.
Après The End Of Silence signé sur une major, Weight est aidé par MTV qui catapulte le single "Liar" de manière assidue sur le petit écran. "Liar" illustre assez bien l'album: Henry Rollins alterne cris dépouillés et simple élocution.
Fortement inspiré dans ses textes, l'étrange passionné qu'il est s'appuie sur le son fort et pénétrant apporté par ses musiciens. Alors oui, on peut dire que dans l'ensemble, le disque garde une certaine ligne de conduite
très souvent répétée.
Le principe reste le même durant une quarantaine de minutes: une guitare éveillée, une basse pesante, une batterie marquante et Henry Rollins qui joue entre rage explosive et calme incertain.
"Disconnect" lance les hostilités de façon entêtante et précise.
"Fool" fait surgir avec brio la passion d'un être énigmatique et difficile à cerner tandis que "Divine" est bourré d'émotions violentes.
"Alien Blueprint" est probablement le passage le plus travaillé et le plus intéressant du biscuit rond alors que "Shine" est une véritable machine envoûtante totalement démangée par la frénésie.
En 1994, Weight est donc une vraie bombe qui ouvre les portes du groupe à un plus large public. Pourtant atypique, le disque se révèle à l'époque être une occasion rêvée de se détacher de la pop ennuyeuse et du grunge qui tourne en rond.
Mais dix ans plus tard, Weight se retrouve quelque peu dépassé par les événéments. Il n'est finalement pas original, et encore moins extraordinaire. Mais il restera un disque qui aura mis à genoux certains de ses auditeurs et adorateurs du moment.
Weight est donc un album pesant reposant sur les épaules d'un Henry Rollins plus que jamais... imposant.
Excellent ! 18/20 | par X_Cosmonaut |
En 2002, Henry Rollins ressort l'album via sa propre maison d'édition 2.13.61
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