Rollins Band
Come In And Burn |
Label :
Dreamworks |
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Tour à tour chanteur, speaker, écrivain (encouragé autrefois par son ami aujourd'hui disparu, Hubert Selby Jr), acteur (flic dans "The Chase" ou homme de main d'un mafieux dans "Heat" entre autres), éditeur dirigeant son propre business avec sa maison d'édition 2.13.61 et j'en passe, on peut dire qu'Henry Rollins est un bosseur indébandable lié à une discipline de vie assidue.
Passé chez Dreamworks après quelques altercations avec le label Imago, le Rollins Band sort en 1997 ce qui peut être son album le plus ouvert. Mais qui dit ouvert dit grand public avec les sous-entendus que ça implique. Crainte inutile : Come In And Burn pète le feu et se révèle être un très bon disque. Le heavy-rock du groupe a lâché du leste et propage un souffle nouveau par rapport aux enregistrements précédents pour les treize titres qui composent l'album. On sent Henry Rollins plus en forme que jamais et ses musiciens, libérés des contraintes assez massives surtout à la rythmique, apportent une vélocité excellente et accentuent par-là même les nuances insufflantes de groove et quelquefois de jazz. La hargne toujours intacte un pris un nouvel élan mais après cela, le boss culturiste se séparera des musiciens (Cain, Gibbs, Hasket), disant qu'ils étaient arrivés ensemble au bout d'une évolution, avant de joindre ceux de Mother Superior.
Du Rollins allégé certes, mais ça reste du Rollins.
Passé chez Dreamworks après quelques altercations avec le label Imago, le Rollins Band sort en 1997 ce qui peut être son album le plus ouvert. Mais qui dit ouvert dit grand public avec les sous-entendus que ça implique. Crainte inutile : Come In And Burn pète le feu et se révèle être un très bon disque. Le heavy-rock du groupe a lâché du leste et propage un souffle nouveau par rapport aux enregistrements précédents pour les treize titres qui composent l'album. On sent Henry Rollins plus en forme que jamais et ses musiciens, libérés des contraintes assez massives surtout à la rythmique, apportent une vélocité excellente et accentuent par-là même les nuances insufflantes de groove et quelquefois de jazz. La hargne toujours intacte un pris un nouvel élan mais après cela, le boss culturiste se séparera des musiciens (Cain, Gibbs, Hasket), disant qu'ils étaient arrivés ensemble au bout d'une évolution, avant de joindre ceux de Mother Superior.
Du Rollins allégé certes, mais ça reste du Rollins.
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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