Joseph Arthur
Redemption's Son |
Label :
Real World |
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Sorti en 2002, Redemption's Son constitue le troisième 'véritable' album de Joseph Arthur. Il s'agit d'un disque plus inégal que le précédent Come To Where I'm From. En effet, on compte parmi les 16 chansons qui composent le CD quelques perles tout comme certains titres plus dispensables. Sur cette livraison de 72 minutes, l'américain aurait sans doute gagné à élaguer quelque peu.
Il ne faut pas pour autant gâcher son plaisir, Redemption's Son restant d'une qualité toujours largement supérieure à la moyenne des productions actuelles. Des titres comme "You Could Be In Jail", "Innocent World", "Nation of Slaves" ou "Favorite Girl" démontrent avec quelle facilité Arthur parvient une nouvelle fois à nous toucher. Et si "Termite Song" est plus maladroit par sa longueur, on finit encore par lui trouver un certain charme.
Toujours adepte d'un folk-rock agrémenté de quelques trouvailles sonores, Joseph Arthur poursuit avec ce disque sa propre route, insensible aux différentes modes. Et on ne peut que rester admiratif devant l'indépendance de cet artiste aux multiples talents.
Il ne faut pas pour autant gâcher son plaisir, Redemption's Son restant d'une qualité toujours largement supérieure à la moyenne des productions actuelles. Des titres comme "You Could Be In Jail", "Innocent World", "Nation of Slaves" ou "Favorite Girl" démontrent avec quelle facilité Arthur parvient une nouvelle fois à nous toucher. Et si "Termite Song" est plus maladroit par sa longueur, on finit encore par lui trouver un certain charme.
Toujours adepte d'un folk-rock agrémenté de quelques trouvailles sonores, Joseph Arthur poursuit avec ce disque sa propre route, insensible aux différentes modes. Et on ne peut que rester admiratif devant l'indépendance de cet artiste aux multiples talents.
Bon 15/20 | par Wolrel |
Posté le 14 février 2008 à 13 h 10 |
Sorti en 2002 après deux bons disques (dont Big City Secrets) et une poignée de singles convaincants (Junkyard Hearts), Redemption's Son constitue de loin le plus grand album de Joseph Arthur.
Lorsqu'on parle de ce type dégingandé, vague sosie de Ian Thorpe sous produits on ne manque jamais de souligner deux choses : Son goût prononcé pour la peinture... en plein concert et le lourd parrainage dont il a fait l'objet. Découvert par Peter Gabriel, adoubé par Lou Reed et Bob Dylan, le natif d'Akron peine à trouver une reconnaissance sur une grande échelle. Plusieurs raisons peuvent se trouver, l'étiquette de chanteur folk dépressif, pas totalement injustifiée au regard de titres tels que "Daddy On Prozac", y est certainement pour beaucoup. De plus ses disques souffrent parfois de compositions bancales ou paresseuses (pour exemple son dernier disque Let's Just Be).
Avec le recul Redemption's Son constitue son album le plus ‘équilibré'. Le très Flaming Lips "I Would Rather Hide" et le sombre "Termite Song" symbolisent l'habile grand écart effectué ici. Les titres plus confidentiels se concilient parfaitement avec les chansons taillées pour les charts. En témoigne le succès surprise "Honey And The Moon" qu'il doit à la B.O de Shrek et à quelques désespérantes séries télé pour ado aux dents blanches, qui ont néanmoins contribué à le populariser modestement aux Etats-Unis.
Pour le reste, l'album n'est pas trop long. C'est précisément son seul disque, avec "Nuclear Daydream", où cette critique semble totalement injustifiée. Redemption's son qui frôle le sans faute : le très pop "In The Night" ou les ballades automnales telles que "Favorite Girl" ou "September Baby" sont des perles qu'il aura les pires difficultés à reproduire sur ses disque suivants. Ce qui fait l'originalité de ces chansons vient évidemment de ses facultés vocales. Sans égaler un Jeff Buckley, il parvient à alterner les registres assez périlleux avec une très grande facilité. Des berceuses d'une pureté exceptionnelle, "Innocent World" ou "You Are The Dark" côtoient des morceaux plus tendus où il laisse exploser sa voix rocailleuse comme sur le puissant "Nation Of Slave". Loin d'avoir une technique vocale extraordinaire c'est bien par l'émotion que ses compositions prennent une autre ampleur. Des titres bizarres et émouvants.
Seul l'ennuyeux "You Could Be In Jail" présent sur la version européenne en lieu et place de "Dear Lord" souffre de la comparaison avec les autres titres alignés à ses cotés.
Redemption's son est le disque idéal pour pénétrer dans son univers sans être indisposé par les titres expérimentaux qui parasitent parfois ses autres créations.
Lorsqu'on parle de ce type dégingandé, vague sosie de Ian Thorpe sous produits on ne manque jamais de souligner deux choses : Son goût prononcé pour la peinture... en plein concert et le lourd parrainage dont il a fait l'objet. Découvert par Peter Gabriel, adoubé par Lou Reed et Bob Dylan, le natif d'Akron peine à trouver une reconnaissance sur une grande échelle. Plusieurs raisons peuvent se trouver, l'étiquette de chanteur folk dépressif, pas totalement injustifiée au regard de titres tels que "Daddy On Prozac", y est certainement pour beaucoup. De plus ses disques souffrent parfois de compositions bancales ou paresseuses (pour exemple son dernier disque Let's Just Be).
Avec le recul Redemption's Son constitue son album le plus ‘équilibré'. Le très Flaming Lips "I Would Rather Hide" et le sombre "Termite Song" symbolisent l'habile grand écart effectué ici. Les titres plus confidentiels se concilient parfaitement avec les chansons taillées pour les charts. En témoigne le succès surprise "Honey And The Moon" qu'il doit à la B.O de Shrek et à quelques désespérantes séries télé pour ado aux dents blanches, qui ont néanmoins contribué à le populariser modestement aux Etats-Unis.
Pour le reste, l'album n'est pas trop long. C'est précisément son seul disque, avec "Nuclear Daydream", où cette critique semble totalement injustifiée. Redemption's son qui frôle le sans faute : le très pop "In The Night" ou les ballades automnales telles que "Favorite Girl" ou "September Baby" sont des perles qu'il aura les pires difficultés à reproduire sur ses disque suivants. Ce qui fait l'originalité de ces chansons vient évidemment de ses facultés vocales. Sans égaler un Jeff Buckley, il parvient à alterner les registres assez périlleux avec une très grande facilité. Des berceuses d'une pureté exceptionnelle, "Innocent World" ou "You Are The Dark" côtoient des morceaux plus tendus où il laisse exploser sa voix rocailleuse comme sur le puissant "Nation Of Slave". Loin d'avoir une technique vocale extraordinaire c'est bien par l'émotion que ses compositions prennent une autre ampleur. Des titres bizarres et émouvants.
Seul l'ennuyeux "You Could Be In Jail" présent sur la version européenne en lieu et place de "Dear Lord" souffre de la comparaison avec les autres titres alignés à ses cotés.
Redemption's son est le disque idéal pour pénétrer dans son univers sans être indisposé par les titres expérimentaux qui parasitent parfois ses autres créations.
Excellent ! 18/20
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