Joseph Arthur
Come To Where I'm From |
Label :
Real World |
||||
Il y a toujours une oeuvre musicale qui propulse un artiste au panthéon des icônes du rock. Come To Where I'm From est l'album de Joseph Arthur qui fait sauter les verrous de la considération critique, à défaut de la reconnaissance publique. Depuis Big City Secrets, premier album paru en 1996 sous le parrainage de Peter Gabriel, et surtout Vacancy , EP renversant de beauté, Joseph Arthur erre l'âme en guenilles et traîne de ville en ville, de tournée en tournée, l'ombre de troubadour maudit.
...I'm a victim of my imagination/These walls are talking but I'm hallucinating/Beneath the wheel that will not slow its rotation down/Down/Down in my head...
Au bord de l'abîme, l'homme est en lutte contre lui-même. Enfermé. Cloîtré. Ecrasé. Comprimé par ses peurs, ses angoisses, ses cauchemars. Son esprit est sa camisole. Chaque composition, sublime, est une perle d'acide rongeant ses liens pour enfin se départir de ce carcan étouffant et affronter ses démons. Come To Where I'm From est un voyage dans les méandres d'un esprit torturé. L'artwork de l'album en est un témoignage poignant, par sa beauté morbide et expressive, proche de la peinture de Munch. Peu aisé d'accés par la noirceur de son propos, Come To Where I'm From musicalement reste difficilement classifiable. Rock torturé? Folk dépressif? Pop psychée?... Joseph Arthur livre ici une oeuvre majestueuse, thérapie à des douleurs profondément enfouies. Au risque de réveiller celles de l'auditeur.
...I feel like taking a razor blade/And on my wrist/Write an invitation/I feel like taking a loaded gun/And in my mouth/Blowing up the ocean/Come to where I'm from/Come to where I come from...
Chef-d'oeuvre.
...I'm a victim of my imagination/These walls are talking but I'm hallucinating/Beneath the wheel that will not slow its rotation down/Down/Down in my head...
Au bord de l'abîme, l'homme est en lutte contre lui-même. Enfermé. Cloîtré. Ecrasé. Comprimé par ses peurs, ses angoisses, ses cauchemars. Son esprit est sa camisole. Chaque composition, sublime, est une perle d'acide rongeant ses liens pour enfin se départir de ce carcan étouffant et affronter ses démons. Come To Where I'm From est un voyage dans les méandres d'un esprit torturé. L'artwork de l'album en est un témoignage poignant, par sa beauté morbide et expressive, proche de la peinture de Munch. Peu aisé d'accés par la noirceur de son propos, Come To Where I'm From musicalement reste difficilement classifiable. Rock torturé? Folk dépressif? Pop psychée?... Joseph Arthur livre ici une oeuvre majestueuse, thérapie à des douleurs profondément enfouies. Au risque de réveiller celles de l'auditeur.
...I feel like taking a razor blade/And on my wrist/Write an invitation/I feel like taking a loaded gun/And in my mouth/Blowing up the ocean/Come to where I'm from/Come to where I come from...
Chef-d'oeuvre.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Fan Thomas |
Posté le 21 mars 2005 à 19 h 10 |
Joseph Arthur est un artiste implacablement doué.
Cet album est une réussite indéniable, parfaitement maitrisé et alliant une pop originale à un folk mélancolique.
A la première écoute, "Come To Where I'm From" semble accessible et agréable, mais quelque chose nous échappe et motive notre curiosité. C'est ce petit truc, cette façon de chanter des textes sombres avec une force nonchalante et pourtant si fervante et de les allier à des mélodies poignantes (du folk à un rock très mélancolique en passant par une pop très intelligente), qui donne à l'album toute sa consistance et forge notre admiration et notre étonnement.
On reste détendu et pourtant aux aguets, admiratif de ce jeune homme créatif et intelligent.
Un album parfaitement maîtrisé et, selon moi, incontournable.
Cet album est une réussite indéniable, parfaitement maitrisé et alliant une pop originale à un folk mélancolique.
A la première écoute, "Come To Where I'm From" semble accessible et agréable, mais quelque chose nous échappe et motive notre curiosité. C'est ce petit truc, cette façon de chanter des textes sombres avec une force nonchalante et pourtant si fervante et de les allier à des mélodies poignantes (du folk à un rock très mélancolique en passant par une pop très intelligente), qui donne à l'album toute sa consistance et forge notre admiration et notre étonnement.
On reste détendu et pourtant aux aguets, admiratif de ce jeune homme créatif et intelligent.
Un album parfaitement maîtrisé et, selon moi, incontournable.
Très bon 16/20
Posté le 03 octobre 2005 à 19 h 18 |
Alors que d'autres artistes comme Beck n'ont cessé d'évoluer à travers les genres musicaux dans leur carrière (pas toujours dans le bon sens), Joseph Arthur reste lui fidèle à un folk rock sombre et inspiré. Come To Where I'm From est probablement son meilleur disque, et les chansons sont quasiment toutes de franches réussites. Mention spéciale à "History", à la noirceur d' "Invisible Hands", ou encore au mélancolique "Tattoo". "Creation or a Stain", qui se différencie des autres titres par un coté plus hargneux, est à la hauteur du niveau brillant de l'album tout comme le magnifique "Eyes On My Back". Seule réserve, certaines chansons auraient sans doute gagné en efficacité par un format plus court ("The Real You"), mais c'est bien pour être difficile. Un grand disque, qui n'a pas eu le succès qu'il méritait amplement.
Parfait 17/20
En ligne
320 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages