Boy Sets Fire
After The Eulogy |
Label :
Victory |
||||
Après quelques splits notamment avec Snapcase et un premier album The day the sun went out qui les entraîneront dans des tournées soutenues en presque tout lieu américain, Boysetsfire écrase le clou en sortant After The Eulogy sur le très prisé label Victory Records qui correspond plutôt bien à leur musique du moment, sorte d'emocore violent à la chair très metal.
Apparenté à la scène hardcore, le groupe fera d'ailleurs l'objet de vives critiques dans lesquelles on leur reproche de s'être "emocorisé" alors que paradoxalement ils n'ont jamais été un groupe hardcore proprement dit.
La plage d'ouverture éponyme signifie d'emblée qu'on ne va pas rigoler.
Il s'agit là, très probablement, d'un des atomes les plus violents du groupe.
"Rookie" se démarque lui aussi instantanément et fait très vite figure de tube incontournable. "My life in the knife trade" suivi de "Across five years" montrent quant à eux la faculté qu'a le chanteur de nous entraîner dans une folle envolée musicale, au plus profond de ce qui se fait dans le genre emo.
Nathan Gray a réellement une voix unique faite de variations époustouflantes, souvent riche en émotions et n'hésitant pas à hausser le ton sans jamais tomber dans de vieux clichés.
Boysetsfire n'a rien à voir avec Thursday (ou si peu) et encore moins Piebald.
Leur approche se veut plus brusque et plus personnelle.
Peut-être le Grade américain; leur musique mordante naviguant notamment parmi Waterdown, Everytime I Die, Poison The Well, Further Seems Forever ou encore Hot Water Music.
Cet album remarquable et remarqué leur ouvrira les portes de la major Sony Music le temps d'y sortir un album, avant de retourner fin 2005 dans le filon plus indépendant d'Equalvision.
Apparenté à la scène hardcore, le groupe fera d'ailleurs l'objet de vives critiques dans lesquelles on leur reproche de s'être "emocorisé" alors que paradoxalement ils n'ont jamais été un groupe hardcore proprement dit.
La plage d'ouverture éponyme signifie d'emblée qu'on ne va pas rigoler.
Il s'agit là, très probablement, d'un des atomes les plus violents du groupe.
"Rookie" se démarque lui aussi instantanément et fait très vite figure de tube incontournable. "My life in the knife trade" suivi de "Across five years" montrent quant à eux la faculté qu'a le chanteur de nous entraîner dans une folle envolée musicale, au plus profond de ce qui se fait dans le genre emo.
Nathan Gray a réellement une voix unique faite de variations époustouflantes, souvent riche en émotions et n'hésitant pas à hausser le ton sans jamais tomber dans de vieux clichés.
Boysetsfire n'a rien à voir avec Thursday (ou si peu) et encore moins Piebald.
Leur approche se veut plus brusque et plus personnelle.
Peut-être le Grade américain; leur musique mordante naviguant notamment parmi Waterdown, Everytime I Die, Poison The Well, Further Seems Forever ou encore Hot Water Music.
Cet album remarquable et remarqué leur ouvrira les portes de la major Sony Music le temps d'y sortir un album, avant de retourner fin 2005 dans le filon plus indépendant d'Equalvision.
Très bon 16/20 | par X_Cosmonaut |
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