Boy Sets Fire
Clisson [Hellfest - Scène Hard 'N' Heavy] - samedi 24 juin 2006 |
Avec Boysetsfire, il y a un problème... En tout cas, j'ai un problème. Le truc, c'est que Boysetsfire pourrait être vraiment génial sur scène... mais ne l'est pas, ou pas assez à mon sens. D'abord, il faut être honnête: leurs plans post-hardcore arrachent tout sur leur passage: avec une énergie communicative éclatante, un chanteur qui affiche clairement une ardeur exemplaire, des riffs qui parviennent à se faire surpuissants et à ravir les adeptes de rock musclé... autant dire que les Américains possèdent de nombreux atouts, et savent manifestement très bien s'en servir.
Mais, car évidemment il y a un "mais", Boysetsfire pêche dans tous ses plans clairement emocore, (étiquette quand tu nous tiens...). Lorsque la rage dont fait preuve le combo ricain apparaît plus canalisée, moins évidente, l'intensité du concert semble faiblir quelque peu. Mais surtout, lorsqu'alors le tatoué de chanteur, Nathan Gray, abandonne son chant gueulard pour faire dans quelque chose de plus mélodique (tout comme le son des guitares d'ailleurs) et plus édulcoré (limite mielleux), le résultat ne semble pas très probant, en tout cas, moins que lorsque tout le groupe semble se démener comme un seul homme démontrant une fureur presque irrésistible.
Excellent dans son registre post-hardcore et moins étincelant dans un style à la croisée de l'émo et de la pop, Boysetsfire me laissera une impression en demi-teinte, même si l'infatigable Nathan Gray me donnera tort sur cette fin de concert, en haranguant le public, à cheval sur la barrière encadrant le public, ou tout simplement lors de ses quasi-"états de transe" lors des larsens de ses musiciens qui font leur petit effet. Bref, avec Boysetsfire, on est passé très près d'un concert fantastique... mais il manquait quelque chose, ou plutôt certains passages semblaient de trop...
Mais, car évidemment il y a un "mais", Boysetsfire pêche dans tous ses plans clairement emocore, (étiquette quand tu nous tiens...). Lorsque la rage dont fait preuve le combo ricain apparaît plus canalisée, moins évidente, l'intensité du concert semble faiblir quelque peu. Mais surtout, lorsqu'alors le tatoué de chanteur, Nathan Gray, abandonne son chant gueulard pour faire dans quelque chose de plus mélodique (tout comme le son des guitares d'ailleurs) et plus édulcoré (limite mielleux), le résultat ne semble pas très probant, en tout cas, moins que lorsque tout le groupe semble se démener comme un seul homme démontrant une fureur presque irrésistible.
Excellent dans son registre post-hardcore et moins étincelant dans un style à la croisée de l'émo et de la pop, Boysetsfire me laissera une impression en demi-teinte, même si l'infatigable Nathan Gray me donnera tort sur cette fin de concert, en haranguant le public, à cheval sur la barrière encadrant le public, ou tout simplement lors de ses quasi-"états de transe" lors des larsens de ses musiciens qui font leur petit effet. Bref, avec Boysetsfire, on est passé très près d'un concert fantastique... mais il manquait quelque chose, ou plutôt certains passages semblaient de trop...
Pas mal 13/20 | par X_Jpbowersock |
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