Bastro
Antlers Live 1991 |
Label :
Blue Chopsticks |
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Un sentiment étrange se dégage à l'écoute de cet enregistrement...on sent que tout y est, qu'on a à faire à une sacrée pierre angulaire : la voix de David Grubbs s'éfface derrière une explosion anarcho-somptueuse de riffs biscornus.
La solennité de l'intro du concert ("Antlers"), sorte de pré-tortoise jouissif, prépare les oreilles à deux merveilles thermonucléaires: "Hirscheneck" hyper dense, une boucherie math noise (soit !!!!!), et "Educated fool" enfonçant le clou dans le même registre...On sent que ces petits jeunes aux destins glorieux (Gastr del sol pour l'un, Tortoise pour les autres) ont tracé le sillon de groupes se réclamant d'une même virtuosité et audace créatrice du coté de Pittsburgh par exemple (suivez mon regard). "Metal legs" et "Sleepy taste" s'inscrivent plus dans la lignée du premier EP, riffs psychorigides très bigblackiens sauf qu'à la place de la boite à rythmes agressive que l'on avait sur le premier EP (qui selon la légende aurait été programmée par Steve Albini lui même, lorsqu'il enregistrait ladite galette, d'où l'affront fait par la suite à Bastro d'être considéré comme le Big Black du pauvre) c'est la batterie volcanique de John Mc Entire qui sévit.
Les deux derniers titres ("Beatlenacht" et "Glistery") sont dans une voie qui sera explorée à merveille par Tortoise, avec breaks cinglants, reprises nerveuses, son funambule sur une corde raide: ces morceaux sont finalement grisant tant ils sont aventureux!
Entre prémonition fulgurante et géniale de Tortoise et noise urgente, un must have pour tout amateur de Chicago sound (noise core, math rock).
En 1991, Bastro s'octroie le privilège d'écrire une nouvelle loi dans les tables du rock. En cela, en 1991, le meilleur groupe du monde, le plus fou, le plus créateur, le plus audacieux... s'appelait Bastro.
Un tout petit défaut tout de même : la qualité de l'enregistrement est parfois douteuse ....oui mais bon le reste est tellement merveilleux :
21/20, jugez par vous-même...
La solennité de l'intro du concert ("Antlers"), sorte de pré-tortoise jouissif, prépare les oreilles à deux merveilles thermonucléaires: "Hirscheneck" hyper dense, une boucherie math noise (soit !!!!!), et "Educated fool" enfonçant le clou dans le même registre...On sent que ces petits jeunes aux destins glorieux (Gastr del sol pour l'un, Tortoise pour les autres) ont tracé le sillon de groupes se réclamant d'une même virtuosité et audace créatrice du coté de Pittsburgh par exemple (suivez mon regard). "Metal legs" et "Sleepy taste" s'inscrivent plus dans la lignée du premier EP, riffs psychorigides très bigblackiens sauf qu'à la place de la boite à rythmes agressive que l'on avait sur le premier EP (qui selon la légende aurait été programmée par Steve Albini lui même, lorsqu'il enregistrait ladite galette, d'où l'affront fait par la suite à Bastro d'être considéré comme le Big Black du pauvre) c'est la batterie volcanique de John Mc Entire qui sévit.
Les deux derniers titres ("Beatlenacht" et "Glistery") sont dans une voie qui sera explorée à merveille par Tortoise, avec breaks cinglants, reprises nerveuses, son funambule sur une corde raide: ces morceaux sont finalement grisant tant ils sont aventureux!
Entre prémonition fulgurante et géniale de Tortoise et noise urgente, un must have pour tout amateur de Chicago sound (noise core, math rock).
En 1991, Bastro s'octroie le privilège d'écrire une nouvelle loi dans les tables du rock. En cela, en 1991, le meilleur groupe du monde, le plus fou, le plus créateur, le plus audacieux... s'appelait Bastro.
Un tout petit défaut tout de même : la qualité de l'enregistrement est parfois douteuse ....oui mais bon le reste est tellement merveilleux :
21/20, jugez par vous-même...
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Lolive |
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