Bastro
Sing The Troubled Beast / Diablo Guapo |
Label :
Drag City |
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Bon Bastro, ça "bastronne" très fort, c'est le chainon entre Big Black et le reste de la noise ... et la réédition de leurs deux albums s'est faite vite fait comme ça, et d'ailleurs il est maintenant épuisé sur le catalogue de Drag City ... dire que l'autre petit con hier soir m'a dit qu'il avait acheté un album qui sonnait 'comme Blink mais en plus métal' ... ç'aurait été mon fils il aurait pris des baffes ce petit imbécile !!!!!
Je lui embarque son truc de 'punk sauvage mais pas trop', empli de crainte et d'envie en sachant pertinemet de quoi il en (mythiquement) retournait ... et la musique est à la hauteur de la légende : Qu'on se le dise ces deux albums sont deux perles merveilleuses de ce qui se faisait dans le noise core !
Commençons par le commencement : "Sing The Troubled Beast" (p*tain d'hérésie hagiographique, c'est le deuxième) ... et là on jouit : guitares à la Big Black acides, tranchantes, 'genre l'ecquarissage c'est ma grande passion !', la batterie vole à la vitesse du son (et vous rappelle qu'au cas où vous ne le sauriez pas, John Mc Entire, vous savez : M. Tortoise !, est un virtuose insolent). Ca commence avec "Demons Begone", une perle pop (... enfin pas trop quand même) avec "Tobbacco Sink", et puis c'est reparti avec ce rock très pittbull dans l'esprit, joué et composé avec un talent bruitiste de dingue.
Fin d'album surprenante, avec le morceau "Recidivist" interprêté au piano de manière très compacte, s'acoquinant avec la musique sérielle ...
Le punk un peu plus métal, moi j'aime bien, et je passe donc au deuxième album Diablo Guapo qui historiquement est le premier.
Et là on se reprend des gifles, mais pas niveau tarif syndical, c'est que là on se fait méchamment rossé par une basse et une batterie qui ont les très gros yeux et une guitare mama italienne qui tantôt hurle tantôt gémit tantôt grogne ... mais jamais calme ! De plus le coté proto-indus qui semble poindre chez Big Black se retrouve ici avec un son albiniennement martial, sans pitié et droit comme un i, noir et urbain, avec un je-ne-sais-quoi ... qui me fait dire que ça sonne un peu proto-indus (ce qui n'enlève rien au charme bien entendu !!!) : la justice tombe et pas question de faire des concessions. Ecoutez rien qu'un morceau comme "Filthy Five Filthy Ten" et vous saisirez vite l'ampleur du désastre.
Enfin, si vous tentez l'expérience vous vous rendrez compte à quel point tout groupe de math rock ('wafff wafff') et de noise virile (YEAHHHHH) doit un tribut inestimable, et voue surement un culte sans fin, aux compères Grubbs et Mc Entire...
J'en connais un qui n'est pas près de le revoir son vulgaire disque de punk ... Non mais !
21/20, pas moins !!!!!
Je lui embarque son truc de 'punk sauvage mais pas trop', empli de crainte et d'envie en sachant pertinemet de quoi il en (mythiquement) retournait ... et la musique est à la hauteur de la légende : Qu'on se le dise ces deux albums sont deux perles merveilleuses de ce qui se faisait dans le noise core !
Commençons par le commencement : "Sing The Troubled Beast" (p*tain d'hérésie hagiographique, c'est le deuxième) ... et là on jouit : guitares à la Big Black acides, tranchantes, 'genre l'ecquarissage c'est ma grande passion !', la batterie vole à la vitesse du son (et vous rappelle qu'au cas où vous ne le sauriez pas, John Mc Entire, vous savez : M. Tortoise !, est un virtuose insolent). Ca commence avec "Demons Begone", une perle pop (... enfin pas trop quand même) avec "Tobbacco Sink", et puis c'est reparti avec ce rock très pittbull dans l'esprit, joué et composé avec un talent bruitiste de dingue.
Fin d'album surprenante, avec le morceau "Recidivist" interprêté au piano de manière très compacte, s'acoquinant avec la musique sérielle ...
Le punk un peu plus métal, moi j'aime bien, et je passe donc au deuxième album Diablo Guapo qui historiquement est le premier.
Et là on se reprend des gifles, mais pas niveau tarif syndical, c'est que là on se fait méchamment rossé par une basse et une batterie qui ont les très gros yeux et une guitare mama italienne qui tantôt hurle tantôt gémit tantôt grogne ... mais jamais calme ! De plus le coté proto-indus qui semble poindre chez Big Black se retrouve ici avec un son albiniennement martial, sans pitié et droit comme un i, noir et urbain, avec un je-ne-sais-quoi ... qui me fait dire que ça sonne un peu proto-indus (ce qui n'enlève rien au charme bien entendu !!!) : la justice tombe et pas question de faire des concessions. Ecoutez rien qu'un morceau comme "Filthy Five Filthy Ten" et vous saisirez vite l'ampleur du désastre.
Enfin, si vous tentez l'expérience vous vous rendrez compte à quel point tout groupe de math rock ('wafff wafff') et de noise virile (YEAHHHHH) doit un tribut inestimable, et voue surement un culte sans fin, aux compères Grubbs et Mc Entire...
J'en connais un qui n'est pas près de le revoir son vulgaire disque de punk ... Non mais !
21/20, pas moins !!!!!
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Lolive |
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