Bauhaus
Gotham [Video] |
Label :
Metropolis |
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Enregistrements à Hammerstein Ballroom (New-York) les 9 et 10 septembre 1998.
Tout commence dans l'impatience des cris de la foule, les jeunes goths des premiers rangs tout fardés de noir comme pour halloween, et j'imagine, les vieux rockers du fond un peu désabusés par ses accoutrements, quand un lourd coup de réverbération de guitare ponctué par le bruit de sonar d'un sous-marin annonce le démarrage de la machine : le défiant "Double Dare", infernal par le rythme avec un retentissant roulement de toms, les ponctuations de guitares et une voix claire et stridente. Les stroboscopes illuminent la scène, seule la tête de Peter Murphy est constamment éclairée par une poursuite pour apprécier sa mimique faciale qui ponctue son arrogance. "In the Flat Field" emboîte tout de suite le pas, avec le ronronnement imperturbable de la fender précision sourde et réconfortante de David J et ses chœurs toujours aussi chaleureux..
En 15 ans, Bauhaus n'a rien perdu de son éclat, le seul changement est la technologie qui leur apporte des meilleurs sons et prestations scéniques.
A l'écoute de "A God in a Alcove" on se croirait en 1980 et c'est toujours avec autant de plaisir qu'on peut se dégingander sur le break psychédélique de fin de morceau, ce que ne manque pas de faire le disloqué Peter Murphy. Daniel Ash est autant un génie à la guitare qu'au saxophone comme le prouve le dub "In Fear of Fear". Nos deux compères ont toujours autant la bougeotte sur scène ! Pour le lancinant et lugubre "Hollow Hills", le narrateur joue sobrement avec une ampoule allumée au bout d'un fil électrique.
Bonne surprise sur la version CD qu'est "Severence" de Dead Can Dance : le public est calmé, admiratif quelques dizaines de secondes, et reprend ses cris de délires. Un bon moment ou on sent que les choses se posent, que l'ambiance devait retomber avant d'entamer les autres sets des standards du théâtrale et artistique concept Bauhaus.
Au tour de "Boys", une des première création du groupe, b-side du maxi Bela Lugosi's Dead en 1979, là il faut dire que Daniel Ash laisse un peu traîner les choses pour chambrer les fans et non mécontent de s'exhiber avec Peter Murphy dans des boas en plumes noires. Celui-ci joue aussi avec un miroir.
Puis vient le dernier single "She's in Partie" bien reproduit en live ce qui n'a pas toujours été le cas, les breaks dub sont bien cool. "Passion of Lovers" toujours aussi intense, le set s'achève avec "Dark Entries" comme souvent s'achèvent leurs concerts. Daniel Ash, qui a bien fait de mettre un pantalon de survêtement, se roule par terre.
La guitare folklorique de Murphy entonne "All We Ever Wanted", le DVD présente un flash-back d'un ancien concert, retentissent les crissements de la guitare de Ash, les chœurs de David J et la guitare folklorique change de mains pour "Spirit", le batteur au synthé, le bassiste aux percussions.
Vint un "Bela Lugosi's Dead" clair et net, les saccades de bords de caisse claire avec un léger contre-temps alors que la grosse caisse tient un rythme rapide et régulier - et cela pendant 13min30 sur le format CD - incroyable Kevin Haskins ! Daniel Ash sort toute la palette des bruitages possibles à la guitare. Peter Murphy, quand il ne fait pas tourner sa cape, met tout son cœur et sa compassion lorsqu'il évoque le nom de Lugosi, en hommage à ce formidable acteur qui s'est pris au jeu de son rôle de Dracula en 1931. La basse de David J est bien présente pour marquer les temps forts de cette oeuvre.
Rappel avec trois reprises bien rock : "Telegram Sam" de Marc Bolan (T-Rex), "Ziggy Stardust" de David Bowie et "The Passenger" d'Iggy Pop très bien soutenues par les performances de Kevin Haskins et Peter Murphy imitant ses idoles. Daniel Ash est en perfecto à chaînettes et haut de forme.
Sur le CD il n'y a pas "The Passenger" mais la version studio "Severence" de Dead Can Dance.
Tout commence dans l'impatience des cris de la foule, les jeunes goths des premiers rangs tout fardés de noir comme pour halloween, et j'imagine, les vieux rockers du fond un peu désabusés par ses accoutrements, quand un lourd coup de réverbération de guitare ponctué par le bruit de sonar d'un sous-marin annonce le démarrage de la machine : le défiant "Double Dare", infernal par le rythme avec un retentissant roulement de toms, les ponctuations de guitares et une voix claire et stridente. Les stroboscopes illuminent la scène, seule la tête de Peter Murphy est constamment éclairée par une poursuite pour apprécier sa mimique faciale qui ponctue son arrogance. "In the Flat Field" emboîte tout de suite le pas, avec le ronronnement imperturbable de la fender précision sourde et réconfortante de David J et ses chœurs toujours aussi chaleureux..
En 15 ans, Bauhaus n'a rien perdu de son éclat, le seul changement est la technologie qui leur apporte des meilleurs sons et prestations scéniques.
A l'écoute de "A God in a Alcove" on se croirait en 1980 et c'est toujours avec autant de plaisir qu'on peut se dégingander sur le break psychédélique de fin de morceau, ce que ne manque pas de faire le disloqué Peter Murphy. Daniel Ash est autant un génie à la guitare qu'au saxophone comme le prouve le dub "In Fear of Fear". Nos deux compères ont toujours autant la bougeotte sur scène ! Pour le lancinant et lugubre "Hollow Hills", le narrateur joue sobrement avec une ampoule allumée au bout d'un fil électrique.
Bonne surprise sur la version CD qu'est "Severence" de Dead Can Dance : le public est calmé, admiratif quelques dizaines de secondes, et reprend ses cris de délires. Un bon moment ou on sent que les choses se posent, que l'ambiance devait retomber avant d'entamer les autres sets des standards du théâtrale et artistique concept Bauhaus.
Au tour de "Boys", une des première création du groupe, b-side du maxi Bela Lugosi's Dead en 1979, là il faut dire que Daniel Ash laisse un peu traîner les choses pour chambrer les fans et non mécontent de s'exhiber avec Peter Murphy dans des boas en plumes noires. Celui-ci joue aussi avec un miroir.
Puis vient le dernier single "She's in Partie" bien reproduit en live ce qui n'a pas toujours été le cas, les breaks dub sont bien cool. "Passion of Lovers" toujours aussi intense, le set s'achève avec "Dark Entries" comme souvent s'achèvent leurs concerts. Daniel Ash, qui a bien fait de mettre un pantalon de survêtement, se roule par terre.
La guitare folklorique de Murphy entonne "All We Ever Wanted", le DVD présente un flash-back d'un ancien concert, retentissent les crissements de la guitare de Ash, les chœurs de David J et la guitare folklorique change de mains pour "Spirit", le batteur au synthé, le bassiste aux percussions.
Vint un "Bela Lugosi's Dead" clair et net, les saccades de bords de caisse claire avec un léger contre-temps alors que la grosse caisse tient un rythme rapide et régulier - et cela pendant 13min30 sur le format CD - incroyable Kevin Haskins ! Daniel Ash sort toute la palette des bruitages possibles à la guitare. Peter Murphy, quand il ne fait pas tourner sa cape, met tout son cœur et sa compassion lorsqu'il évoque le nom de Lugosi, en hommage à ce formidable acteur qui s'est pris au jeu de son rôle de Dracula en 1931. La basse de David J est bien présente pour marquer les temps forts de cette oeuvre.
Rappel avec trois reprises bien rock : "Telegram Sam" de Marc Bolan (T-Rex), "Ziggy Stardust" de David Bowie et "The Passenger" d'Iggy Pop très bien soutenues par les performances de Kevin Haskins et Peter Murphy imitant ses idoles. Daniel Ash est en perfecto à chaînettes et haut de forme.
Sur le CD il n'y a pas "The Passenger" mais la version studio "Severence" de Dead Can Dance.
Très bon 16/20 | par IsidoreDeVinck |
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