Cop Shoot Cop
Consumer Revolt |
Label :
Big Cat |
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Après un EP en 1988, ce groupe new-yorkais venu de la no-wave sort son premier véritable album en 1990, dont le line-up sans guitare contient un batteur, deux bassistes et deux bonhommes aux samples.
Pour ceux qui ne connaissait pas encore Cop Shoot Cop, on est au premier abord étonné par la ressemblance de voix avec celle de Steve Albini, presque autant que la musique proche de celle de Big Black qui sévissait peu de temps auparavant, et ce que sera Shellac plus tard. "Lo.Com.Denom." projète ce groupe dès le début de l'album dans la comparaison des batisseurs du noise des années 80: un spectre sonore large (la reverb', élément essentiel à l'univers de l'album), malsain (basse sale et massive), saugrenut et difficile d'accès. De l'indus où la batterie n'est pas forcément omniprésente (le titre cité, où seule une boucle fait le rythme, "System Test" magnifique).
Les samples et autres bruits cinglants forment la moelle des morceaux, n'ornementent pas mais aident au même titre que les autres instruments (quand même plus mélodiques) à foutre un gros bordel. L'ambiance morbide dominante, pleine de résonnance et de percussion sonore, rappelle les réalisations de Joy Division en plus nerveux et tordu, en version éxpérimentale. Un cas digne de l'héritage du groupe de Ian Curtis, avec la même pointe de lueur d'optimisme à l'horizon pour nous plaire.
Loin de leurs futurs albums plus conventionnels et de l'académisme du rock-noise d'aujourd'hui, ce Consumer Revolt passa malheureusement inaperçu...
Pour ceux qui ne connaissait pas encore Cop Shoot Cop, on est au premier abord étonné par la ressemblance de voix avec celle de Steve Albini, presque autant que la musique proche de celle de Big Black qui sévissait peu de temps auparavant, et ce que sera Shellac plus tard. "Lo.Com.Denom." projète ce groupe dès le début de l'album dans la comparaison des batisseurs du noise des années 80: un spectre sonore large (la reverb', élément essentiel à l'univers de l'album), malsain (basse sale et massive), saugrenut et difficile d'accès. De l'indus où la batterie n'est pas forcément omniprésente (le titre cité, où seule une boucle fait le rythme, "System Test" magnifique).
Les samples et autres bruits cinglants forment la moelle des morceaux, n'ornementent pas mais aident au même titre que les autres instruments (quand même plus mélodiques) à foutre un gros bordel. L'ambiance morbide dominante, pleine de résonnance et de percussion sonore, rappelle les réalisations de Joy Division en plus nerveux et tordu, en version éxpérimentale. Un cas digne de l'héritage du groupe de Ian Curtis, avec la même pointe de lueur d'optimisme à l'horizon pour nous plaire.
Loin de leurs futurs albums plus conventionnels et de l'académisme du rock-noise d'aujourd'hui, ce Consumer Revolt passa malheureusement inaperçu...
Bon 15/20 | par X_YoB |
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