Cop Shoot Cop
Asks Question Later |
Label :
Interscope |
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Un début chez Interscope avec un rock bancal plus accéssible que précédement pour cette cuvée 1993 de Cop Shoot Cop.
Le groupe nous gratifie d'éxécutions purement noises et abrasives comme "Nowhere" (déjà sur le EP Suck City), "Cut To The Chase", "Furnace" ou "Cause & Effect", entre Shellac et Jesus Lizard. Mais la formule fait également penser à Ministry pour les arangements parfois typé indus, et bizarrement un The Cure musclé (probablement à cause du fameux écho utilisé pour gonfler le son et l'atmosphère, évident sur "All Clocks Are Broken").
Un "Surprise, surprise" très 'Melvins', la tendance Halloween de "Got No Soul", des petites folies ("Everybody Loves You" ou les interludes bidoullées) et surtout l'hymne "$10 Bill" qui a valu une plus grande reconnaissance au groupe font merveilleusement monter le sang à la tête du petit auditeur sans défense. Ce dernier titre résume parfaitement l'album et sa pochette: costaud (hurlement du début, rythme obstiné) et farceur (le sifflet et les choeurs), coloré d'humour derrière le ton politiquement nihiliste dont le disque est remplit (les cuivres très classes).
Plus proche de White Noise que de Consumer Revolt, cet album est probablement l'apogée de ce groupe à la fois violent et cérébral.
Le groupe nous gratifie d'éxécutions purement noises et abrasives comme "Nowhere" (déjà sur le EP Suck City), "Cut To The Chase", "Furnace" ou "Cause & Effect", entre Shellac et Jesus Lizard. Mais la formule fait également penser à Ministry pour les arangements parfois typé indus, et bizarrement un The Cure musclé (probablement à cause du fameux écho utilisé pour gonfler le son et l'atmosphère, évident sur "All Clocks Are Broken").
Un "Surprise, surprise" très 'Melvins', la tendance Halloween de "Got No Soul", des petites folies ("Everybody Loves You" ou les interludes bidoullées) et surtout l'hymne "$10 Bill" qui a valu une plus grande reconnaissance au groupe font merveilleusement monter le sang à la tête du petit auditeur sans défense. Ce dernier titre résume parfaitement l'album et sa pochette: costaud (hurlement du début, rythme obstiné) et farceur (le sifflet et les choeurs), coloré d'humour derrière le ton politiquement nihiliste dont le disque est remplit (les cuivres très classes).
Plus proche de White Noise que de Consumer Revolt, cet album est probablement l'apogée de ce groupe à la fois violent et cérébral.
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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