Sleater-Kinney
Dig Me Out |
Label :
Kill Rock Stars |
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Télévision française, 20h20 : sur nos écrans un groupe d' Olympia exécute un morceaux de punk-rock. C'était au siècle dernier, une époque sûrement révolue, mais qu'importe le devenir de la télé, j'avais découvert Sleater-Kinney.
La chanson s'appelle "Words And Guitar", et tout de suite cela évoque le punk-rock, celui allant de Brassens à Fugazi, celui où se mêle tension, sueur et énergie. Celui où dans une cave, il s'agit de tirer le meilleur à partir de possibilités limitées : des mots et une guitare.
Pour cet album, on ajoute une autre possibilité : une nouvelle batteuse, Janet Weiss. Le trio est au complet et en l'espace d'un an, le groupe passe un cap considérable. La recette déjà préssentie sur l'album précédent devient une marque de fabrique. La pochette, reprennant celle d'un album des Kinks, et le livret, où pullulent guitares, batteries, baguettes et autres micros, marquent bien cet attachement à la musique rock de manière globale (riot grrrrls, mais aussi beaucoup d'influences sixties). Les titres punk-rock s'enchainent : "Dig Me Out", "It's Enough", "Not What You Want" ... Les voix se chevauchent, les rythmiques sont carrées et rapides. La production et les compositions mettent la voix de Corin Tucker en valeur comme jamais auparavant. À la puissance déjà repérée dans Heavens To Betsy (son groupe précédent) ou dans les deux premiers albums, s'ajoute une fragilité, un vibrato si particulier, souvent à la rupture.
Mais ce qui fait de ce disque un chef d'oeuvre, c'est bien la capacité à créer des ambiances en rompant avec l'hortodoxie punk-rock. Cela est évident sur "One More Hour" et ses couplets menés par une caisse claire, ou sur "Dance Song' 97" avec son riff imparable.
Mais d'une certaine manière, c'est tout le disque qui est baigné de cette atmosphère à la fois brute et subtile.
La chanson s'appelle "Words And Guitar", et tout de suite cela évoque le punk-rock, celui allant de Brassens à Fugazi, celui où se mêle tension, sueur et énergie. Celui où dans une cave, il s'agit de tirer le meilleur à partir de possibilités limitées : des mots et une guitare.
Pour cet album, on ajoute une autre possibilité : une nouvelle batteuse, Janet Weiss. Le trio est au complet et en l'espace d'un an, le groupe passe un cap considérable. La recette déjà préssentie sur l'album précédent devient une marque de fabrique. La pochette, reprennant celle d'un album des Kinks, et le livret, où pullulent guitares, batteries, baguettes et autres micros, marquent bien cet attachement à la musique rock de manière globale (riot grrrrls, mais aussi beaucoup d'influences sixties). Les titres punk-rock s'enchainent : "Dig Me Out", "It's Enough", "Not What You Want" ... Les voix se chevauchent, les rythmiques sont carrées et rapides. La production et les compositions mettent la voix de Corin Tucker en valeur comme jamais auparavant. À la puissance déjà repérée dans Heavens To Betsy (son groupe précédent) ou dans les deux premiers albums, s'ajoute une fragilité, un vibrato si particulier, souvent à la rupture.
Mais ce qui fait de ce disque un chef d'oeuvre, c'est bien la capacité à créer des ambiances en rompant avec l'hortodoxie punk-rock. Cela est évident sur "One More Hour" et ses couplets menés par une caisse claire, ou sur "Dance Song' 97" avec son riff imparable.
Mais d'une certaine manière, c'est tout le disque qui est baigné de cette atmosphère à la fois brute et subtile.
Excellent ! 18/20 | par Gautier |
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