Sleater-Kinney
The Hot Rock |
Label :
Kill Rock Stars |
||||
Deux voix, deux guitares, une batterie. Sleater Kinney reprend son manifeste de l'album précédent : Words and Guitar. Là où beaucoup se limiteraient à ce principe de base pour produire une musique générique, les trois demoiselles ajoutent un ingrédient simple au rock : l'inventivité. Cet album au format classiquement pop est un entrelas de voix, de lignes mélodiques et de rythmes.
La chanson "Burn Don't Freeze" est l'archétype de ce songwriting si particulier. Dès l'intro, les deux guitares se mêlent, point de départ d'une superposition des deux voix tout au long du morceau.
La structure des morceaux est trouvée, reste le son. D'abord, bien sûr, la voix de Corin Tucker, puissante, touchante. Ensuite, les lignes de guitares interdépendantes faites de petits arpèges en son clair. Pour parachever le tout, le jeu de batterie de Janet Weiss peut aisément concourir au titre de meilleur du monde, pas que la technique soit ébouriffante (quoi que ...), mais de par son inventivité (décidemment...). Chaque partie est construite, chaque contretemps, chaque roulement ... cela dit, a ce niveau, le meilleur est encore à venir dans les albums suivants.
Sur ces bases, The Hot Rock contient des joyaux pop : "Banned From The End Of The World" ou "Memorize Your Lines" ; des hymnes rock : "The End Of You" ou "A Quarter To Three" (ah, ces roulements ...) ; mais aussi de purs moments de mélancolie avec "The Size Of Our Love" où encore "Don't Talk Like" où la batterie se fait discrète pour permettre à la voix d'atteindre des sommets de fragilité.
Ce quatrième album est un peu à part dans la discographie du groupe. Plus calme que les précédents, il décontenance parfois les fans de la première heure.
Pour moi, The Hot Rock, de par son homogénéité, reste le sommet du songwriting de Sleater Kinney. L'album le plus jusqu'au-boutiste dans cette façon de mêler passion, punk et pop.
La chanson "Burn Don't Freeze" est l'archétype de ce songwriting si particulier. Dès l'intro, les deux guitares se mêlent, point de départ d'une superposition des deux voix tout au long du morceau.
La structure des morceaux est trouvée, reste le son. D'abord, bien sûr, la voix de Corin Tucker, puissante, touchante. Ensuite, les lignes de guitares interdépendantes faites de petits arpèges en son clair. Pour parachever le tout, le jeu de batterie de Janet Weiss peut aisément concourir au titre de meilleur du monde, pas que la technique soit ébouriffante (quoi que ...), mais de par son inventivité (décidemment...). Chaque partie est construite, chaque contretemps, chaque roulement ... cela dit, a ce niveau, le meilleur est encore à venir dans les albums suivants.
Sur ces bases, The Hot Rock contient des joyaux pop : "Banned From The End Of The World" ou "Memorize Your Lines" ; des hymnes rock : "The End Of You" ou "A Quarter To Three" (ah, ces roulements ...) ; mais aussi de purs moments de mélancolie avec "The Size Of Our Love" où encore "Don't Talk Like" où la batterie se fait discrète pour permettre à la voix d'atteindre des sommets de fragilité.
Ce quatrième album est un peu à part dans la discographie du groupe. Plus calme que les précédents, il décontenance parfois les fans de la première heure.
Pour moi, The Hot Rock, de par son homogénéité, reste le sommet du songwriting de Sleater Kinney. L'album le plus jusqu'au-boutiste dans cette façon de mêler passion, punk et pop.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Gautier |
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