The Good Life
Novena On A Nocturn |
Label :
Better Looking |
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Tim Kasher a-t-il entamé son projet de façon incertaine et précaire ? Se doutait-il que The Good Life ne s'arrêterait pas à ce Novena On A Nocturn ?
S'il est facile de répondre non à la première question, il est plutôt délicat d'apporter une réponse à la seconde. Tim Kasher, héros (mal)heureux de l'underground, ne s'est pas planté lors de l'élaboration d'un Cursive aux aspects bien plus mélancoliques et paisibles. Paisibles ? Pas tant que ça finalement, étant donné l'angoisse et l'abattement qui peuvent subitement vous bouleverser à l'écoute de cette pâtisserie aussi tendre qu'acide. C'est l'échec personnel et amoureux de Tim Kasher qui offre à ce disque le label de bénédiction. "A Dim Entrance" résume en quelque sorte cette confusion de sentiments et de saveurs. Ca soupire calmement, tout en conjecturant un état de désolations... Et quand le rythme des instruments s'accélère conjointement à cette voix qui peut parfois nous faire songer à Robert Smith, on ne sait pas si c'est la délivrance et la béatitude qui s'épanouissent, ou si tout simplement l'affliction et la douleur se déchaînent comme elles peuvent. Il est probable que c'est bel et bien du mal-être qu'il s'agit, d'un bout à l'autre du disque, mais c'est parfois tellement bien fait qu'on ne peut que déposer nos larmes sur nos lèvres qui pointent un sourire. Aussi paradoxal que logique ... parce que Tim Kasher est un homme talentueux. "The Moon Red Handed" est probablement la partie la plus souriante et la plus identifiable de ce premier effort du groupe. Amateurs de situations de conflits (monu)mentaux, ruez-vous alors sur "Waiting On Wild Horses" ou encore le terrible "What We Fall For When We Are Already Down".
Novena On A Nocturn est triste et on l'aime, et ne fait que marquer le début d'un groupe décidemment dangereux.
S'il est facile de répondre non à la première question, il est plutôt délicat d'apporter une réponse à la seconde. Tim Kasher, héros (mal)heureux de l'underground, ne s'est pas planté lors de l'élaboration d'un Cursive aux aspects bien plus mélancoliques et paisibles. Paisibles ? Pas tant que ça finalement, étant donné l'angoisse et l'abattement qui peuvent subitement vous bouleverser à l'écoute de cette pâtisserie aussi tendre qu'acide. C'est l'échec personnel et amoureux de Tim Kasher qui offre à ce disque le label de bénédiction. "A Dim Entrance" résume en quelque sorte cette confusion de sentiments et de saveurs. Ca soupire calmement, tout en conjecturant un état de désolations... Et quand le rythme des instruments s'accélère conjointement à cette voix qui peut parfois nous faire songer à Robert Smith, on ne sait pas si c'est la délivrance et la béatitude qui s'épanouissent, ou si tout simplement l'affliction et la douleur se déchaînent comme elles peuvent. Il est probable que c'est bel et bien du mal-être qu'il s'agit, d'un bout à l'autre du disque, mais c'est parfois tellement bien fait qu'on ne peut que déposer nos larmes sur nos lèvres qui pointent un sourire. Aussi paradoxal que logique ... parce que Tim Kasher est un homme talentueux. "The Moon Red Handed" est probablement la partie la plus souriante et la plus identifiable de ce premier effort du groupe. Amateurs de situations de conflits (monu)mentaux, ruez-vous alors sur "Waiting On Wild Horses" ou encore le terrible "What We Fall For When We Are Already Down".
Novena On A Nocturn est triste et on l'aime, et ne fait que marquer le début d'un groupe décidemment dangereux.
Très bon 16/20 | par X_Cosmonaut |
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