The Good Life
Album Of The Year |
Label :
Saddle Creek |
||||
Troisième album pour The Good Life, projet mené par Tim Kasher, leader de Cursive. Side-project ? Pas vraiment... The Good Life est définitivement un groupe à part entière, et le repos momentané (voire définitif ?) de Cursive ne peut que nous renforcer dans cette idée. Figure de proue du label Saddle Creek, Tim Kasher s'enfonce dans The Good Life pour y placer ses créations les plus sombres, les plus mélancoliques et les plus rêveuses. Un peu le chemin inverse de son collègue de label Conor Oberst, aka Monsieur Bright Eyes, lorsqu'il se veut moins ténébreux dans Desaparecidos.
Album Of The Year, c'est l'histoire d'une relation amoureuse qui explose et s'effondre sur un an : 12 titres pour 12 mois. Disons-le d'emblée : The Good Life nous livre ici son album le plus abouti, peut-être le plus accessible, mais surtout le plus éblouissant ! L'album démarre sur une ballade approximative, où l'on se laisse directement guider par le son de la voix et les paroles (<<They are all for you, dear, I'll write the album of the year>>). La passion s'installe d'emblée. "Night And Day" qui suit, est un véritable bijou de tristesse. Il serait inutile de décrire l'album titre après titre, tant tout cela forme un tout. On est pris, enchaîné du début à la fin. Et malgré un titre très énergique au milieu de la galette, brûlé à vif par le synthé et au côté punk, Tim nous renfonce encore un peu plus bas immédiatement après. Son Album of The Year est à suivre attentivement au niveau du texte, pour ne pas trop se perdre.
Que penser, en définitive, de cet album ? Est-il révolutionnaire ? Non, loin de là. Mais il y a quelque chose dans The Good Life d'indéfinissable, une force d'envoûtement inexplicable. A la fois superbe et aérien, à la fois inquiétant et si souterrain... Album Of The Year porte tout simplement bien son nom.
Vous l'aurez compris, ceci est peut-être ce qui se fait de mieux dans le genre. Désormais, on n'écoutera plus The Good Life parce qu'il y a une pointe de Cursive dedans ; mais tout simplement parce qu'ils ont dépassé d'une violence rare, l'émotivité des seconds cités.
Album Of The Year, c'est l'histoire d'une relation amoureuse qui explose et s'effondre sur un an : 12 titres pour 12 mois. Disons-le d'emblée : The Good Life nous livre ici son album le plus abouti, peut-être le plus accessible, mais surtout le plus éblouissant ! L'album démarre sur une ballade approximative, où l'on se laisse directement guider par le son de la voix et les paroles (<<They are all for you, dear, I'll write the album of the year>>). La passion s'installe d'emblée. "Night And Day" qui suit, est un véritable bijou de tristesse. Il serait inutile de décrire l'album titre après titre, tant tout cela forme un tout. On est pris, enchaîné du début à la fin. Et malgré un titre très énergique au milieu de la galette, brûlé à vif par le synthé et au côté punk, Tim nous renfonce encore un peu plus bas immédiatement après. Son Album of The Year est à suivre attentivement au niveau du texte, pour ne pas trop se perdre.
Que penser, en définitive, de cet album ? Est-il révolutionnaire ? Non, loin de là. Mais il y a quelque chose dans The Good Life d'indéfinissable, une force d'envoûtement inexplicable. A la fois superbe et aérien, à la fois inquiétant et si souterrain... Album Of The Year porte tout simplement bien son nom.
Vous l'aurez compris, ceci est peut-être ce qui se fait de mieux dans le genre. Désormais, on n'écoutera plus The Good Life parce qu'il y a une pointe de Cursive dedans ; mais tout simplement parce qu'ils ont dépassé d'une violence rare, l'émotivité des seconds cités.
Excellent ! 18/20 | par X_Cosmonaut |
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