The Modern Lovers
Radio On : Stop And Shop With The Modern Lovers |
Label :
Snapper |
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Les compilations sont rarement bonnes, mais celle-là est un très bon départ pour découvrir l'oeuvre de Jonathan Richman et de ses Modern Lovers.
On retrouve tous ces grands classiques avec les titres "Pablo Picasso", l'incroyable "Egyptian Reggae", et évidemment "Roadrunner" qui est servi sous versions différentes. Les près de 30 ans d'âge des chansons n'ont aucune prise sur leur charme, tant ce jeu de guitare et les textes semblent encore impressionnants de modernité.
Ces textes sont toujours le point le plus remarquable de l'œuvre : à coups de blagues potaches, ils arrivent à des sommets de perversion comme sur "She Cracked" ; et que dire d'une phrase comme <<Pablo Picasso was never called an asshole ... not like you>> ? ... Pas besoin de commentaires.
Ce double album résume bien les travaux de ce groupe dans la droite lignée du Velvet, le côté dépressif urbain en moins. En jonglant entre la joie, la mélancolie, la violence et l'absurde, on voit ici que les Modern Lovers ne sont ni plus ni moins que la base de beaucoup des groupes rock actuel (The Strokes en tête).
Mais bon, une compilation ne vaudra jamais un album , et il n'y pas ici la force ou l'unité de leur album éponyme (le seul que je connaisse de leur part). Mais c'est par ce disque que je les ai découverts, et on ne vous trompe pas sur la marchandise.
On retrouve tous ces grands classiques avec les titres "Pablo Picasso", l'incroyable "Egyptian Reggae", et évidemment "Roadrunner" qui est servi sous versions différentes. Les près de 30 ans d'âge des chansons n'ont aucune prise sur leur charme, tant ce jeu de guitare et les textes semblent encore impressionnants de modernité.
Ces textes sont toujours le point le plus remarquable de l'œuvre : à coups de blagues potaches, ils arrivent à des sommets de perversion comme sur "She Cracked" ; et que dire d'une phrase comme <<Pablo Picasso was never called an asshole ... not like you>> ? ... Pas besoin de commentaires.
Ce double album résume bien les travaux de ce groupe dans la droite lignée du Velvet, le côté dépressif urbain en moins. En jonglant entre la joie, la mélancolie, la violence et l'absurde, on voit ici que les Modern Lovers ne sont ni plus ni moins que la base de beaucoup des groupes rock actuel (The Strokes en tête).
Mais bon, une compilation ne vaudra jamais un album , et il n'y pas ici la force ou l'unité de leur album éponyme (le seul que je connaisse de leur part). Mais c'est par ce disque que je les ai découverts, et on ne vous trompe pas sur la marchandise.
Bon 15/20 | par Mozz |
Contient 2 disques, pour un total de 30 titres.
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