John Cale

Paris 1919

Paris 1919

 Label :     Reprise 
 Sortie :    mars 1973 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

J'ai récemment repéché des vieux vinyles de John Cale. Dans les anciens menbres du Velvet, on parle beaucoup de Lou Reed mais on oublie un peu trop vite les magnifiques disques du Gallois. N'oublions pas qu'il a co-écrit "Sunday Morning" et qu'il n'etait pas qu'un faire-valoir du Velvet.

Face a ce disque on est vite obligé de parler de chansons simplement magiques, sublimes, on touche souvent à la perfection. John Cale est simplement un génie et sa maitrise est inimitable. Cet album (pourtant pas très connu) est simplement une oeuvre fondamentale de la musique(et pas que du rock).

Tout son talent s'exprime ici du gros rock de "Macbeth" aux ballades acoustiques façon "Andalucia". Du Velvet, il a retenu la décadence en poésie et signe un chef-d'oeuvre qui n'a pas pris une ride depuis 30ans; ce qui n'est pas le cas de tous les albums de Lou Reed, oui on est obligé d'en parler.

L'album parfait n'existe pas mais Paris 1919 s'en approche tellement il frôle la perfection. Un disque INDISPENSABLE.


Intemporel ! ! !   20/20
par Mozz


 Moyenne 20.00/20 

Proposez votre chronique !



Posté le 23 février 2012 à 12 h 19

Ok, alors, par où commencer ? C'est qu'avec ce disque, que j'ai acheté et découvert hier, il y a plutôt pas mal de choses à dire.
Peut être d'abord les bases, pour les ignorants ou ceux qui ne connaissent pas encore John Cale et le Velvet Underground ( je vous envie). John Cale, donc.

Fondateur du Velvet Underground avec Lou Reed, que je vous invite à (re)découvrir, il fut notamment le principal créateur de ce monstre gargantuesque qu'est White Light/White Heat, ainsi que de pas mal d'autres pépites du Velvet (sans son violon électrique déstructuré, "Heroin" ne serait pas la génialissime chanson connue de tous). Il quitte le groupe après White Light..., laissant Lou Reed gérer seul le bateau pour les deux prochains (superbes) albums du Velvet.
Abandonnant donc le groupe à ses ballades pop langoureuses et mettant de coté sa formation de musicien classique, il va produire un certain nombre de disques légendaires (le premier Stooges, Horses de Patti Smith, le premier Modern Lovers mais aussi, hum... Blurt, de ce bon vieux Lester Bangs, accompagné de rien de moins que Robert Quine à la guitare), puis va se lancer dans une carrière solo lumineuse, dont est issu ce Paris 1919 à l'ambiance... Pure ? Oui, c'est bien le mot. Pur. Ce disque est d'une pureté et d'une grâce absolument époustouflante. Vraiment.

Ici, John Cale nous montre son coté le plus pop et élégant, loin des expérimentations avant-gardistes et/ou bruitistes auxquelles il avait habitué ceux qui le connaissaient depuis le Velvet (cela dit, ils n'étaient pas bien nombreux, il me semble). Non non, sur cet album, pas de violon distordu ou de chansons éclatées enregistrées sous héroïne. Il y a des violons, certes, mais ils sont sages et ne font pas plus de bruit que le reste de l'orchestre classique engagé pour l'occasion. D'ailleurs, il n'y a pas réellement d'instrument soliste sur ce disque, à part les très jolies cordes vocales de John Cale, nous emportant avec douceur dans une belle tempête d'étoiles, nous faisant survoler des océans tout entiers et nous trempant avec délice dans les nuages rosis par le soleil couchant de son Pays de Galles natal. Oui, à l'écoute de ce disque voluptueux, on est heureux. Comme sur un nuage. On se sent classe. Absouts de tous nos péchés. C'est agréable. Oh, et ces chansons ! "Paris 1919", ce bijou, "Macbeth", "Half Past France" et... Toutes les autres. Sur cet album lumineux, rien à jeter. Pas une note. D'ailleurs, comment trouver un défaut à un disque se terminant sur un tel chef d'œuvre de pop orchestrale, ce "Antarctica Starts Here" épuré, céleste même, beau à en chialer, avec cette voix gracieuse, ce simple murmure sorti d'on ne sait où ? Impossible.

Ce disque a de quoi excuser toutes les conneries commises par l'humanité depuis l'apparition du premier homo sapiens. Procurez vous cet album, achetez le, téléchargez le, volez le, ça n'a pas d'importance, on est plus à une connerie près, mais surtout trouvez au moins une petite heure dans votre vie pour vous asseoir tranquillement, mettre ce disque sur votre platine (ou votre ipod) et vous laisser emporter. Vous ne le regretterez pas.
Intemporel ! ! !   20/20







Recherche avancée
En ligne
241 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages
Si tu ne pouvais en ressusciter qu'un ?


The Minutemen
Nirvana
Elliott Smith
Morphine
The Ramones
Joey Ramone
Jeff Buckley
Vic Chesnutt
Jay Reatard