Millionaire
Paradisiac |
Label :
PIAS |
||||
Trois ans après un premier album magnifique, les Belges de Millionaire nous reviennent avec ce Paradisiac infernal, qui risque fort de finir meilleur album 2005 (à mes yeux évidemment).
Produit par le fan de toujours, Josh Homme, ce disque se fait d'entrée de jeu plus sombre, plus dense, et plus agressif que son prédécesseur.
Toutes guitares dehors, c'est à un cataclysme sonique que nous invite Tim Vanhamel ... Si la tendance actuelle est de vouloir faire revivre les années 70, ici, il s'agit plutôt de reprendre les choses là où les grands groupes des 90's les avaient laissées.
On peut sentir les influences de Porno for Pyros sur la très belle "Ballad Of Pure Thought", les riff acérés et le lyrisme épique de "We Don't Live There Anymore" évoquent sensiblement le dernier album d'Alice In Chains, quand "Wake Up The Children" sonne comme du At The Drive-In sous amphets !
Si l'on peut regretter l'aspect patchwork de Outside The Simian Flock, il convient de reconnaître que Paradisiac gagne en homogénéité, en puissance et en maturité. L'influence des Queens Of The Stone Age se fait évidemment ressentir, il suffit de prêter l'oreille au son de la basse sur "A Lust Unmatched" ; néanmoins il ne faut pas non plus s'attendre à du stoner pur et dur.
Tragiquement inspiré, sans complexe, avec talent et démesure, Tim Vanhamel est impérial tant au niveau de la guitare qu'au niveau du chant. Il exécute à merveille des brûlots tels que "For A Maid", "Alpha Male" et surtout "Street Life Cherry" (single en puissance) le tout solidement soutenu pas ses trois complices.
Plusieurs écoutes sont nécessaires, afin d'entrevoir au mieux l'ensemble des thèmes abordés. Les différentes textures sonores élaborées par le clavier Aldo Struyf sont à la fois planantes et angoissantes et contribuent, au milieu du maelström de guitares, à faire de Paradisiac une œuvre réellement envoûtante et passionnante à laquelle on reviendra, à n'en pas douter, pendant longtemps.
A la différence de pas mal de groupes d'aujourd'hui, Millionaire ne s'est pas laissé aller à la facilité et à la vulgarisation des sentiments et des émotions. Ils ne font pas semblant et avancent à visage découvert comme ils l'avaient fait déjà (d'une autre manière) pour leur précédent album.
Chapeau bas également au producteur, Josh Homme, qui dans l'ombre, profite de ce disque pour montrer une nouvelle facette de son incroyable talent.
Ca y est, Millionaire a enfin franchi le cap tant redouté du deuxième album. Le résultat est à la hauteur de l'attente ... Exceptionnel !
Produit par le fan de toujours, Josh Homme, ce disque se fait d'entrée de jeu plus sombre, plus dense, et plus agressif que son prédécesseur.
Toutes guitares dehors, c'est à un cataclysme sonique que nous invite Tim Vanhamel ... Si la tendance actuelle est de vouloir faire revivre les années 70, ici, il s'agit plutôt de reprendre les choses là où les grands groupes des 90's les avaient laissées.
On peut sentir les influences de Porno for Pyros sur la très belle "Ballad Of Pure Thought", les riff acérés et le lyrisme épique de "We Don't Live There Anymore" évoquent sensiblement le dernier album d'Alice In Chains, quand "Wake Up The Children" sonne comme du At The Drive-In sous amphets !
Si l'on peut regretter l'aspect patchwork de Outside The Simian Flock, il convient de reconnaître que Paradisiac gagne en homogénéité, en puissance et en maturité. L'influence des Queens Of The Stone Age se fait évidemment ressentir, il suffit de prêter l'oreille au son de la basse sur "A Lust Unmatched" ; néanmoins il ne faut pas non plus s'attendre à du stoner pur et dur.
Tragiquement inspiré, sans complexe, avec talent et démesure, Tim Vanhamel est impérial tant au niveau de la guitare qu'au niveau du chant. Il exécute à merveille des brûlots tels que "For A Maid", "Alpha Male" et surtout "Street Life Cherry" (single en puissance) le tout solidement soutenu pas ses trois complices.
Plusieurs écoutes sont nécessaires, afin d'entrevoir au mieux l'ensemble des thèmes abordés. Les différentes textures sonores élaborées par le clavier Aldo Struyf sont à la fois planantes et angoissantes et contribuent, au milieu du maelström de guitares, à faire de Paradisiac une œuvre réellement envoûtante et passionnante à laquelle on reviendra, à n'en pas douter, pendant longtemps.
A la différence de pas mal de groupes d'aujourd'hui, Millionaire ne s'est pas laissé aller à la facilité et à la vulgarisation des sentiments et des émotions. Ils ne font pas semblant et avancent à visage découvert comme ils l'avaient fait déjà (d'une autre manière) pour leur précédent album.
Chapeau bas également au producteur, Josh Homme, qui dans l'ombre, profite de ce disque pour montrer une nouvelle facette de son incroyable talent.
Ca y est, Millionaire a enfin franchi le cap tant redouté du deuxième album. Le résultat est à la hauteur de l'attente ... Exceptionnel !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Max |
Cet album sort uniquement en Belgique le 27 Juin 2005. Il est disponible dans le reste de l'Europe à partir du 25 Septembre 2005 (distribution PIAS).
Posté le 04 septembre 2005 à 23 h 06 |
Il parait que le deuxième album confirme ou infirme la qualité d'un groupe...
Hé bien avec nos Belges de Millionaire, il s'agit là d'une éclatante confirmation. Non contents de bénéficier de la production de leur admirateur Josh Homme, ils nous balancent un album supérieur à "Outside The Simian Flock" qui était déja pourtant d'excellente qualité. On sent bien évidememnt l'influence de groupes comme QOTSA, mais parfaitement réinvesties et ce, sans que l'on puisse crier une seule seconde au plagiat. Une sorte de "Lullabies To pParalize" sauce belge et très perso, à écouter sans aucune modération. Merci les gars !
Hé bien avec nos Belges de Millionaire, il s'agit là d'une éclatante confirmation. Non contents de bénéficier de la production de leur admirateur Josh Homme, ils nous balancent un album supérieur à "Outside The Simian Flock" qui était déja pourtant d'excellente qualité. On sent bien évidememnt l'influence de groupes comme QOTSA, mais parfaitement réinvesties et ce, sans que l'on puisse crier une seule seconde au plagiat. Une sorte de "Lullabies To pParalize" sauce belge et très perso, à écouter sans aucune modération. Merci les gars !
Excellent ! 18/20
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