Millionaire
Tim Vanhamel à Bordeaux [jeudi 13 février 2003] |
Ceux qui ont déjà vu Tim Vanhamel sur scène vous diront que cet homme est sous acide. Pourtant il n'en est rien. Au contraire, on découvre en bas des planches un personnage timide et réservé, mais assurément passionné par son travail. Leader de Millionaire, le jeune homme nous accorde une interview lors de son passage à Bordeaux à l'occasion de la tournée "Outside The Simian Flock".
X_Sylvain : Pourquoi avoir choisi ce nom Millionaire ?
Tim : Je trouve que c'est un bon nom car déjà, ça rend bien sur les tee-shirts ! De plus c'est contradictoire, car bien sûr nous n'avons pas beaucoup d'argent.
Quel était votre but premier en créant Millionaire ?
La première perspective était d'enregistrer un album à moi, la musique que j'avais composée tout seul. Nous sommes donc partis du travail sur machines que j'avais enregistré de mon côté, et nous avons mis tout ça en forme dans un studio.
Au fil de l'album, on peut entendre des sons "funkys" ou des morceaux assez "groovys". Etait-ce dans l'optique de rendre les concerts encore plus explosifs ?
Non, c'est venu comme ça sur le moment, ce n'était pas vraiment réfléchi.
Une des chansons sur l'album parle du fait d'être tendance. Est-ce une réaction par rapport à ce que vous ressentez aujourd'hui ?
Non, pas vraiment... En fait c'est juste une affaire personnelle.
Quand tu réécoutes l'album aujourd'hui, y a-t-il des parties que tu aimerais retoucher ?
Toujours, tu peux toujours revenir en arrière et retoucher des parties. Lorsque tu prépares un album, il faut savoir saisir le moment où tu sens que ça marche, puis savoir se dire que c'est suffisant, que l'objectif est atteint.
Où trouvez-vous cette énergie quand vous êtes sur scène ?
J'adore la scène ! En fait, j'ai toujours joué, depuis que je suis tout petit. J'ai été habitué très tôt à jouer devant un public. Sur scène, il faut savoir donner de soi au public, et c'est le plus important.
Tu as fait la pochette de l'album ; as-tu trouvé le moyen avec ce groupe d'exprimer tes propres idées ?
C'est exactement ça. Millionaire, c'est vraiment mon groupe. Je le considère comme mon bébé.
Comment vois-tu l'avenir de Millionaire ? As-tu des idées pour le prochain album ?
Je n'ai pas envie pas de suivre une route toute tracée. Je veux que les choses avancent, que le prochain album aille plus loin, avec des sons électroniques et un son général peut être plus crade.
Tu viens de Belgique. Te sens-tu proche de la scène belge ?
Je trouve ça bien qu'il y ait autant de groupes en Belgique. Mais nous travaillons tous plutôt séparément et du coup je ne pense pas que l'on puisse vraiment parler de "scène belge".
Vous avez tourné avec Queens Of The Stone Age et Foo Fighters. Te sens-tu influencé par certains groupes ?
Il y en a tellement ! Je ne sais pas, j'adore Led Zeppelin, The Stooges, PJ Harvey. Beaucoup de musiciens m'impressionnent actuellement.
Est-ce que ça a été difficile pour toi de recommencer un groupe après la séparation de ton premier groupe Evil Superstars ?
Non, pas du tout. En fait, je n'ai pas eu le temps de rester sur ça. Juste après, j'ai fait la tournée "The Ideal Crash" avec dEUS, et ensuite j'ai travaillé sur mon album. Je n'ai donc pas eu de temps mort musicalement parlant.
Que voudriez-vous que les gens disent de votre musique ?
Ca m'est égal, on fait ça d'abord pour nous... Mais bien sûr, je serais content s'ils me disaient qu'ils l'adorent !
Tim : Je trouve que c'est un bon nom car déjà, ça rend bien sur les tee-shirts ! De plus c'est contradictoire, car bien sûr nous n'avons pas beaucoup d'argent.
Quel était votre but premier en créant Millionaire ?
La première perspective était d'enregistrer un album à moi, la musique que j'avais composée tout seul. Nous sommes donc partis du travail sur machines que j'avais enregistré de mon côté, et nous avons mis tout ça en forme dans un studio.
Au fil de l'album, on peut entendre des sons "funkys" ou des morceaux assez "groovys". Etait-ce dans l'optique de rendre les concerts encore plus explosifs ?
Non, c'est venu comme ça sur le moment, ce n'était pas vraiment réfléchi.
Une des chansons sur l'album parle du fait d'être tendance. Est-ce une réaction par rapport à ce que vous ressentez aujourd'hui ?
Non, pas vraiment... En fait c'est juste une affaire personnelle.
Quand tu réécoutes l'album aujourd'hui, y a-t-il des parties que tu aimerais retoucher ?
Toujours, tu peux toujours revenir en arrière et retoucher des parties. Lorsque tu prépares un album, il faut savoir saisir le moment où tu sens que ça marche, puis savoir se dire que c'est suffisant, que l'objectif est atteint.
Où trouvez-vous cette énergie quand vous êtes sur scène ?
J'adore la scène ! En fait, j'ai toujours joué, depuis que je suis tout petit. J'ai été habitué très tôt à jouer devant un public. Sur scène, il faut savoir donner de soi au public, et c'est le plus important.
Tu as fait la pochette de l'album ; as-tu trouvé le moyen avec ce groupe d'exprimer tes propres idées ?
C'est exactement ça. Millionaire, c'est vraiment mon groupe. Je le considère comme mon bébé.
Comment vois-tu l'avenir de Millionaire ? As-tu des idées pour le prochain album ?
Je n'ai pas envie pas de suivre une route toute tracée. Je veux que les choses avancent, que le prochain album aille plus loin, avec des sons électroniques et un son général peut être plus crade.
Tu viens de Belgique. Te sens-tu proche de la scène belge ?
Je trouve ça bien qu'il y ait autant de groupes en Belgique. Mais nous travaillons tous plutôt séparément et du coup je ne pense pas que l'on puisse vraiment parler de "scène belge".
Vous avez tourné avec Queens Of The Stone Age et Foo Fighters. Te sens-tu influencé par certains groupes ?
Il y en a tellement ! Je ne sais pas, j'adore Led Zeppelin, The Stooges, PJ Harvey. Beaucoup de musiciens m'impressionnent actuellement.
Est-ce que ça a été difficile pour toi de recommencer un groupe après la séparation de ton premier groupe Evil Superstars ?
Non, pas du tout. En fait, je n'ai pas eu le temps de rester sur ça. Juste après, j'ai fait la tournée "The Ideal Crash" avec dEUS, et ensuite j'ai travaillé sur mon album. Je n'ai donc pas eu de temps mort musicalement parlant.
Que voudriez-vous que les gens disent de votre musique ?
Ca m'est égal, on fait ça d'abord pour nous... Mais bien sûr, je serais content s'ils me disaient qu'ils l'adorent !
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