The Third Eye Foundation
I Poo Poo On Your Juju |
Label :
Domino |
||||
Avec un titre pareil, on peut s'attendre au meilleur comme au pire. I Poo Poo On Your Juju est en fait un album de 7 morceaux d'autres artistes, remixés par The Third Eye Foundation, plus un inédit.
Dans l'ordre, on y trouve : Yann Tiersen "La Dispute", mélancolique et étrange à souhait ; Tarwater "To Describe You", entre calme trompeur et tension omniprésente ; Urchin "Snuffed Candles", trip-hop religieux dérangeant ; The Remote Viewer "All Of The Wckw Want To Be Abstract", excellent morceau d'électro bio-mécanique ; Matt Elliott vs Chris Morris "Push Off My Wire", électro-jazzy au groove obnubilant ; Blonde Redhead "Four Damaged Lemons", identique à la version du EP "Mélodie Citronique" ; Faultline "Mute", au groove ultra speed ; Glanta vs Third Eye Foundation "When I Dance", morceau de trip-hop envoûtant au chant féminin charmant.
Et voilà, c'est bien sympa tout ça.
Dans l'ordre, on y trouve : Yann Tiersen "La Dispute", mélancolique et étrange à souhait ; Tarwater "To Describe You", entre calme trompeur et tension omniprésente ; Urchin "Snuffed Candles", trip-hop religieux dérangeant ; The Remote Viewer "All Of The Wckw Want To Be Abstract", excellent morceau d'électro bio-mécanique ; Matt Elliott vs Chris Morris "Push Off My Wire", électro-jazzy au groove obnubilant ; Blonde Redhead "Four Damaged Lemons", identique à la version du EP "Mélodie Citronique" ; Faultline "Mute", au groove ultra speed ; Glanta vs Third Eye Foundation "When I Dance", morceau de trip-hop envoûtant au chant féminin charmant.
Et voilà, c'est bien sympa tout ça.
Bon 15/20 | par X_Shape104 |
Posté le 10 janvier 2005 à 23 h 14 |
Cet album est peut être un "recueil" de remixs (on peut même parler d'ailleurs de reprises), mais attention cependant à la méprise, il n'en est pas moins un album de Third Eye Foundation.
On savait notre Matt Eliott figurant parmi les connaissances de Yann Tiersen, et bien nous voilà d'emblée emportés par un fabuleux remix de "La Dispute", où aux mélodies lancinantes du piano de Tiersen vient se calquer le surprenant accompagnement de sieur Eliott, manipulant toujours de manière si personnelle les samples de voix féminines d'opérette entremêlées, que l'on retrouvera dans "Little Lost Soul".
Third Eye Foundation se révèle ici une entité parasite, effrayante et amorphe, qui se saisit des genres qu'elle reprend pour les contaminer de son incroyable torsion, son vertige, sa bizarrerie.
Sur la base de compositions de Tarwater, Urchin ou encore Blonde Redhead, Matt Eliott bricole ses sons difformes, parfois à la limite du dissonant, sur des rythmiques éléctro tantôt pesantes et graves ("Snuffed Candles"), tantôt fluides et aériennes ("To Describe You"). Il créé ainsi, au fil de l'écoute, une atmosphère toujours aussi envoûtante et tordue, si propre à Third Eye Foundation.
Enfin, précisons-le, l'album abrite un des morceaux les plus transportants de Third Eye, le remix du "Mute" de Faultline, vertigineuse envolée de 7 minutes au rythme récurrent d'une ligne mélodique transcendante, sur fond de nappes saturées et de cuivres lointains. Superbe.
Au cours de ces reprises de titres si divers, Eliott réalise à nouveau une œuvre originale, qui n'a finallement rien d'un banal "remix release", mais peut être considérée comme un album de Third Eye Foundation à part entière.
On savait notre Matt Eliott figurant parmi les connaissances de Yann Tiersen, et bien nous voilà d'emblée emportés par un fabuleux remix de "La Dispute", où aux mélodies lancinantes du piano de Tiersen vient se calquer le surprenant accompagnement de sieur Eliott, manipulant toujours de manière si personnelle les samples de voix féminines d'opérette entremêlées, que l'on retrouvera dans "Little Lost Soul".
Third Eye Foundation se révèle ici une entité parasite, effrayante et amorphe, qui se saisit des genres qu'elle reprend pour les contaminer de son incroyable torsion, son vertige, sa bizarrerie.
Sur la base de compositions de Tarwater, Urchin ou encore Blonde Redhead, Matt Eliott bricole ses sons difformes, parfois à la limite du dissonant, sur des rythmiques éléctro tantôt pesantes et graves ("Snuffed Candles"), tantôt fluides et aériennes ("To Describe You"). Il créé ainsi, au fil de l'écoute, une atmosphère toujours aussi envoûtante et tordue, si propre à Third Eye Foundation.
Enfin, précisons-le, l'album abrite un des morceaux les plus transportants de Third Eye, le remix du "Mute" de Faultline, vertigineuse envolée de 7 minutes au rythme récurrent d'une ligne mélodique transcendante, sur fond de nappes saturées et de cuivres lointains. Superbe.
Au cours de ces reprises de titres si divers, Eliott réalise à nouveau une œuvre originale, qui n'a finallement rien d'un banal "remix release", mais peut être considérée comme un album de Third Eye Foundation à part entière.
Parfait 17/20
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