L' Enfance Rouge
Rennes [Le Jardin Moderne] - samedi 01 avril 2006 |
Revoici L'Enfance Rouge de nouveau à Rennes un peu plus d'un an après sa dernière venue dans la capitale bretonne. Mais cette fois-ci, c'est au Jardin Moderne que le trio a décidé de déposer ses instruments.
A l'évidence, notre trio franco-italien a connu peu de boulversements: même configuration sur scène (Jacopo Andreini - le batteur - à gauche, et François Régis Cambuzat -le guitariste et chanteur - à droite séparés tous deux par Chiara Locardi, la bassiste), même déluge de décibels et d'électricité durant une heure, même tension palpable exhubérante, et malheureusement... même setlist, ou presque, c'est-à-dire essentiellement tirée de leurs 2 derniers albums (Namur-Rostock et surtout Krsko-Valencia).
Mais attention, le rock de L'Enfance Rouge n'a rien perdu en efficacité ni même en puissance, loin de là. Ici, c'est une véritable démonstration que le groupe va nous présenter ce soir: démonstration de noise complètement débridée et fulgurante, démonstration de présence scénique tout simplement exceptionnelle de la part de Cambuzat tant par sa fougue que par son énergie, et démonstration d'une puissance tout simplement foudroyante.
Leurs titres prennent une tout autre couleur sur scène, revêtant une agressivité tout nouvelle et une rage prédominante. Alors il n'en faut pas plus pour que Cambuzat se démène dans tous les sens bondissant sur la scène du Jardin Moderne, et malmenant sa Fender, tandis que Chiara Locardi impose son charisme naturelle se mouvant telle une mante religieuse autour de son batteur ou de Cambuzat. Comme à leur habitude Cambuzat et Andreini se lanceront dans de véritables duels sonores et soniques, se provoquant avec leur instrument respectif, se défiant à coup de larsens et à coup de roulements tandis que Chiara Locardi tient impeccablement la baraque avec ses lignes de basse lancinantes et ronflantes.
Autant dire qu'il était impossible de résister à la puissance de "Palais Bourbon" devenant fantastique sur scène, ou à la radicalité d'un "Ajustement Structurel" sonnant plus Jesus Lizard que jamais, ou même à ces quelques morceaux, beaucoup plus doux, chantés par Chiara Locardi ("La Chapelle Sauvage" entre autres).
Dévoilant peu de surprises au niveau de la setlist donc, L'Enfance Rouge reviendra pour son rappel habituel composé de trois titres dont "Aux Sombres Héros de L'Amer" porté à bout de bras par la voix de Chiara Locardi et les arpèges de François R. Cambuzat, et ce "Kick Out The Jams" tout en nervosité qui fait, malgré tout, toujours son petit effet !
L'Enfance Rouge reinvestirera une nouvelle fois la scène pour un second rappel asseyant définitivement tout le bien qu'il est possible de penser d'eux.
Parfait ! Comme d'habitude...
A l'évidence, notre trio franco-italien a connu peu de boulversements: même configuration sur scène (Jacopo Andreini - le batteur - à gauche, et François Régis Cambuzat -le guitariste et chanteur - à droite séparés tous deux par Chiara Locardi, la bassiste), même déluge de décibels et d'électricité durant une heure, même tension palpable exhubérante, et malheureusement... même setlist, ou presque, c'est-à-dire essentiellement tirée de leurs 2 derniers albums (Namur-Rostock et surtout Krsko-Valencia).
Mais attention, le rock de L'Enfance Rouge n'a rien perdu en efficacité ni même en puissance, loin de là. Ici, c'est une véritable démonstration que le groupe va nous présenter ce soir: démonstration de noise complètement débridée et fulgurante, démonstration de présence scénique tout simplement exceptionnelle de la part de Cambuzat tant par sa fougue que par son énergie, et démonstration d'une puissance tout simplement foudroyante.
Leurs titres prennent une tout autre couleur sur scène, revêtant une agressivité tout nouvelle et une rage prédominante. Alors il n'en faut pas plus pour que Cambuzat se démène dans tous les sens bondissant sur la scène du Jardin Moderne, et malmenant sa Fender, tandis que Chiara Locardi impose son charisme naturelle se mouvant telle une mante religieuse autour de son batteur ou de Cambuzat. Comme à leur habitude Cambuzat et Andreini se lanceront dans de véritables duels sonores et soniques, se provoquant avec leur instrument respectif, se défiant à coup de larsens et à coup de roulements tandis que Chiara Locardi tient impeccablement la baraque avec ses lignes de basse lancinantes et ronflantes.
Autant dire qu'il était impossible de résister à la puissance de "Palais Bourbon" devenant fantastique sur scène, ou à la radicalité d'un "Ajustement Structurel" sonnant plus Jesus Lizard que jamais, ou même à ces quelques morceaux, beaucoup plus doux, chantés par Chiara Locardi ("La Chapelle Sauvage" entre autres).
Dévoilant peu de surprises au niveau de la setlist donc, L'Enfance Rouge reviendra pour son rappel habituel composé de trois titres dont "Aux Sombres Héros de L'Amer" porté à bout de bras par la voix de Chiara Locardi et les arpèges de François R. Cambuzat, et ce "Kick Out The Jams" tout en nervosité qui fait, malgré tout, toujours son petit effet !
L'Enfance Rouge reinvestirera une nouvelle fois la scène pour un second rappel asseyant définitivement tout le bien qu'il est possible de penser d'eux.
Parfait ! Comme d'habitude...
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
En ligne
343 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages