The Third Eye Foundation
Wake The Dead |
Label :
Ici D'Ailleurs |
||||
Il y a huit ans déjà je subissais le choc que fût l'écoute de "The Dark", album de Matt Elliott sous l'alias Third Eye Foundation. Etrange expérience que cette drum'n'bass baignant dans ... je ne sais quoi. Rien d'exprimable. L'indicible.
L'arrivée de "Wake The Dead" est un petit événement, et les premières écoutes me cueillent, frémissant d'un plaisir toujours difficile à cerner. Cette fois-ci, je suis bien déterminé à exprimer l'inexprimable. Quelques longs mois à écouter et savourer ce disque se passent mais les mots eux ne veulent pas venir. Je prends un plaisir immense mais je ne sais pas (me) l'expliquer. Alors, dans la douleur, voici ce qui tient plus de la catharsis que de la chronique.
Tout débute dans un claudiquement rythmique qui rappelle cette sous-chapelle underground déjà citée : la drum'n'bass. Mais ce genre, plutôt démonstratif, est fait pour danser. Ici, à travers les six pièces présentées, c'est un sentiment de réflexion qui s'impose : ces mélopées ont quelque chose de cérébral. C'est toutefois la première impression car les traversées de voix d'anges asexués ou la solennité du cello donnent un air quasiment hallucinant à l'ensemble. Du moins jusqu'à ce que "That's Why" vienne semer le trouble dans cette certitude qui ne demandait qu'à s'installer. Cette cinquième plage en scansion hip hop ondulant sur un dub redonne un côté physique à ce disque. Et en réécoutant attentivement chaque pièce, une évidence finit par apparaitre : le charnel et le cérébral se mêlent étroitement et bien que l'on ne danse pas le corps vibre, et bien que l'on ne cogite pas, les émotions affleurent.
Il est malaisé pour moi d'en dire plus, je ne peux que recommander modestement de vivre l'expérience. "La musique, c'est du bruit qui pense". Je ne sais plus ou j'ai lu cela ni qui l'a écrit, mais ça n'a jamais été aussi vrai qu'ici.
L'arrivée de "Wake The Dead" est un petit événement, et les premières écoutes me cueillent, frémissant d'un plaisir toujours difficile à cerner. Cette fois-ci, je suis bien déterminé à exprimer l'inexprimable. Quelques longs mois à écouter et savourer ce disque se passent mais les mots eux ne veulent pas venir. Je prends un plaisir immense mais je ne sais pas (me) l'expliquer. Alors, dans la douleur, voici ce qui tient plus de la catharsis que de la chronique.
Tout débute dans un claudiquement rythmique qui rappelle cette sous-chapelle underground déjà citée : la drum'n'bass. Mais ce genre, plutôt démonstratif, est fait pour danser. Ici, à travers les six pièces présentées, c'est un sentiment de réflexion qui s'impose : ces mélopées ont quelque chose de cérébral. C'est toutefois la première impression car les traversées de voix d'anges asexués ou la solennité du cello donnent un air quasiment hallucinant à l'ensemble. Du moins jusqu'à ce que "That's Why" vienne semer le trouble dans cette certitude qui ne demandait qu'à s'installer. Cette cinquième plage en scansion hip hop ondulant sur un dub redonne un côté physique à ce disque. Et en réécoutant attentivement chaque pièce, une évidence finit par apparaitre : le charnel et le cérébral se mêlent étroitement et bien que l'on ne danse pas le corps vibre, et bien que l'on ne cogite pas, les émotions affleurent.
Il est malaisé pour moi d'en dire plus, je ne peux que recommander modestement de vivre l'expérience. "La musique, c'est du bruit qui pense". Je ne sais plus ou j'ai lu cela ni qui l'a écrit, mais ça n'a jamais été aussi vrai qu'ici.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Hpl |
En ligne
303 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages