Sunny Day Real Estate
The Rising Tide |
Label :
Time Bomb |
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Si leur précédent album, How It Feels To Be Something On naviguait entre le génial et le moyen, The Rising Tide est, quant à lui, d'une autre trempe. Sur ce disque, le dernier, les Sunny Day Real Estate frôlent la perfection.
Dès le début, on est foutu par terre par un "Killed By An Angel" surpuissant, soutenu par une guitare bondissante et par un Dan Hoerner et un Jeremy Enigk divinement inspirés.
Le ton général de l'album oscille entre colère biblique et langueur océanique ; s'il fallait lui donner une couleur, ce serait certainement le bleu. De "Rain Song" à "The Ocean", en passant par "Tearing in my Heart", on est conquis par tant de classe et par tant de talent. Plus calmes que le reste de l'album, ces trois chansons sont sublimes. Des nappes de claviers envoûtantes font échos aux arpèges célestes des guitares, quand par-dessus, la voix de Enigk caresse le tout avec grâce et profondeur. Ce dernier n'a jamais aussi bien chanté : sa voix est incroyablement maîtrisée (ce qui ne fut pas toujours le cas), et quelques années plus tard, on se rend compte de l'influence qu'il a pu avoir sur les chanteurs de la jeune scène émo.
Pour le reste, la musique se fait davantage incisive et épique sur, par exemple, la fulgurante "Fool In The Photograph" ou encore la troublante "Disappear".
Outre leur incontestable talent, les Sunny Day Real Estate démontrent à quel point ils ont un univers bien à eux.
Hérauts de l'émocore Made in Seattle, ils s'imposent, avec The Rising Tide comme un très grand groupe de l'indé américain tout genre confondu.
Après ce disque, ils se séparèrent, avant de renaître quelque temps plus tard sous le nom de The Fire Theft.
Dès le début, on est foutu par terre par un "Killed By An Angel" surpuissant, soutenu par une guitare bondissante et par un Dan Hoerner et un Jeremy Enigk divinement inspirés.
Le ton général de l'album oscille entre colère biblique et langueur océanique ; s'il fallait lui donner une couleur, ce serait certainement le bleu. De "Rain Song" à "The Ocean", en passant par "Tearing in my Heart", on est conquis par tant de classe et par tant de talent. Plus calmes que le reste de l'album, ces trois chansons sont sublimes. Des nappes de claviers envoûtantes font échos aux arpèges célestes des guitares, quand par-dessus, la voix de Enigk caresse le tout avec grâce et profondeur. Ce dernier n'a jamais aussi bien chanté : sa voix est incroyablement maîtrisée (ce qui ne fut pas toujours le cas), et quelques années plus tard, on se rend compte de l'influence qu'il a pu avoir sur les chanteurs de la jeune scène émo.
Pour le reste, la musique se fait davantage incisive et épique sur, par exemple, la fulgurante "Fool In The Photograph" ou encore la troublante "Disappear".
Outre leur incontestable talent, les Sunny Day Real Estate démontrent à quel point ils ont un univers bien à eux.
Hérauts de l'émocore Made in Seattle, ils s'imposent, avec The Rising Tide comme un très grand groupe de l'indé américain tout genre confondu.
Après ce disque, ils se séparèrent, avant de renaître quelque temps plus tard sous le nom de The Fire Theft.
Parfait 17/20 | par Max |
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