Codeine
The White Birch |
Label :
Sub Pop |
||||
Cet album ressemble à une marche funéraire : une sorte de longue et lente procession vers le désespoir absolu.
Les lignes de guitares ont du mal à sortir une continuité mélodique, se contentant de poser des bruits de tonnerre sourds, imposant une ambiance trainante et malsaine.
La section rythmique, impressionnante de puissance, apparaît comme un boulet que le chanteur tirerait derrière lui. Sa voix reste morne, détachée, insensible jusqu'au bout, même si l'intensité des compositions virent au noir et parfois à la rage la plus brute.
Les tempos sont retenus, freinés jusqu'à s'étirer comme du plastique fondu. On se remet très difficilement de ce vertige.
The White Burch est le reflet de ses concepteurs : imposant, lent, morne, mais d'une beauté saisissante ; il présente au monde sa face cachée, la plus obscure mais aussi la plus pessimiste. En effet, pas l'ombre d'un sursaut ici, juste le triste constat que rien ne va plus.
Une oeuvre d'une placidité traumatisante ...
Les lignes de guitares ont du mal à sortir une continuité mélodique, se contentant de poser des bruits de tonnerre sourds, imposant une ambiance trainante et malsaine.
La section rythmique, impressionnante de puissance, apparaît comme un boulet que le chanteur tirerait derrière lui. Sa voix reste morne, détachée, insensible jusqu'au bout, même si l'intensité des compositions virent au noir et parfois à la rage la plus brute.
Les tempos sont retenus, freinés jusqu'à s'étirer comme du plastique fondu. On se remet très difficilement de ce vertige.
The White Burch est le reflet de ses concepteurs : imposant, lent, morne, mais d'une beauté saisissante ; il présente au monde sa face cachée, la plus obscure mais aussi la plus pessimiste. En effet, pas l'ombre d'un sursaut ici, juste le triste constat que rien ne va plus.
Une oeuvre d'une placidité traumatisante ...
Parfait 17/20 | par Vic |
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