Crescent
Little Waves |
Label :
FatCat |
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Des arpèges de guitare accompagnant la voix exténuée de Matt Jones en guise d'intro, pas de doutes nous sommes bien dans un album de Crescent.
Quelques rares arrangements viendront bientôt agrémenter ces rythmes rachitiques et ces mélodies squelettiques. Mais c'est surtout l'usage d'instruments improbables qui séduit : ukulélé, gramophone ou euphonium (?). Grâce à quelques cuivres en fin de parcours, "Nearly Ready" convie une fanfare fatiguée s'extirpant péniblement de la brume. Plus loin c'est un song writting irréprochable qui invite un Nick Drake sorti des limbes sur "Hey, September".
Tout, ici, est l'expression d'un monde renfermé et claustrophobe. Même si sur "Before" on entrevoit une lueur, celle-ci est bien vite éteinte par le final "Our River". On se dit qu'un jour ou l'autre il faudra bien ouvrir grand les fenêtres pour pouvoir respirer, et surtout se confronter avec le reste du monde. Mais pour l'instant tout va bien.
Vous reprendrez bien un peu de Prozac.
Quelques rares arrangements viendront bientôt agrémenter ces rythmes rachitiques et ces mélodies squelettiques. Mais c'est surtout l'usage d'instruments improbables qui séduit : ukulélé, gramophone ou euphonium (?). Grâce à quelques cuivres en fin de parcours, "Nearly Ready" convie une fanfare fatiguée s'extirpant péniblement de la brume. Plus loin c'est un song writting irréprochable qui invite un Nick Drake sorti des limbes sur "Hey, September".
Tout, ici, est l'expression d'un monde renfermé et claustrophobe. Même si sur "Before" on entrevoit une lueur, celle-ci est bien vite éteinte par le final "Our River". On se dit qu'un jour ou l'autre il faudra bien ouvrir grand les fenêtres pour pouvoir respirer, et surtout se confronter avec le reste du monde. Mais pour l'instant tout va bien.
Vous reprendrez bien un peu de Prozac.
Bon 15/20 | par Hpl |
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