Springhouse
Postcards From The Arctic |
Label :
Caroline |
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Bien que peu connu et maudit, Springhouse, le groupe américain formé de Mitch Friedland, Larry Heinemann et Jack Rabid, eu l'occasion de redéfinir la pop en une musique belle et chatoyante, balancée avec vigueur et puissance.
Chaque morceau de Postard From The Arctic prend le temps de se poser doucement, de développer ses nuages de mélancolie et de finesse, tout juste traversés d'éclairs électriques avant qu'une véritable tempête sonore ne vienne éclater violement en un tonnerre saturé et de caisses lourdes.
Les airs prennent sous le souffle une envergure impressionnante et s'élèvent, poussés par les tourbillons, vers une majesté incroyable.
Trop violent pour de la pop, trop doux pour du rock, la musique de Springhouse (qui s'inscrit tout droit dans la lignée du shoegaze de Ride, Catherine Wheel ou Adorable) s'exprime d'abord pour elle-même, se définit graduellement, puis explose littéralement pour retomber lentement au cours d'éclaircies divines. C'est passés sous des tonnes d'effets et autres saturations, que ces poèmes se font les plus éloquentes.
Ce mur du son inouï confère à ces titres longs, imposants et royaux, une richesse somptueuse sous des dehors pesants et amplifiés. Ce véritable bijou taillé dans le cristal puis chauffé à vif, livre ses éclats uniquement après avoir été cassé sauvagement pour mieux multiplier les facettes.
Mélodies célestes, échappées atmosphériques et chansons imposantes, portées par une déferlante noisy : ce disque semble, du début à la fin, touché par la grâce.
Chaque morceau de Postard From The Arctic prend le temps de se poser doucement, de développer ses nuages de mélancolie et de finesse, tout juste traversés d'éclairs électriques avant qu'une véritable tempête sonore ne vienne éclater violement en un tonnerre saturé et de caisses lourdes.
Les airs prennent sous le souffle une envergure impressionnante et s'élèvent, poussés par les tourbillons, vers une majesté incroyable.
Trop violent pour de la pop, trop doux pour du rock, la musique de Springhouse (qui s'inscrit tout droit dans la lignée du shoegaze de Ride, Catherine Wheel ou Adorable) s'exprime d'abord pour elle-même, se définit graduellement, puis explose littéralement pour retomber lentement au cours d'éclaircies divines. C'est passés sous des tonnes d'effets et autres saturations, que ces poèmes se font les plus éloquentes.
Ce mur du son inouï confère à ces titres longs, imposants et royaux, une richesse somptueuse sous des dehors pesants et amplifiés. Ce véritable bijou taillé dans le cristal puis chauffé à vif, livre ses éclats uniquement après avoir été cassé sauvagement pour mieux multiplier les facettes.
Mélodies célestes, échappées atmosphériques et chansons imposantes, portées par une déferlante noisy : ce disque semble, du début à la fin, touché par la grâce.
Très bon 16/20 | par Vic |
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