The Beta Band
The Three EP'S |
Label :
EMI |
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On se demande bien dès fois jusqu'où peut porter l'imagination de certains musiciens. En ce qui concerne The Beta Band, on a l'impression qu'ils vivent sur une autre planète, un endroit farfelu et étrange où la musique deviendrait le supplément, l'extention des délires et des fantasmagories de ses créateurs.
Tranquille, balançant entre pop et psyché, bourré de guitares séches et d'harmonies magnifiques, ça ressemble à de petites chansons qu'on chanterait bien autour du feu, après avoir ingurgité une sérieuse dose de LSD concentré. Multipliant les répétitions et les passages en boucle d'une ou plusieurs mélodies en exploitant toutes les variantes possibles, ces quatres gars d'Ecosse poussent le plus loin possible leur vision du psychédélisme. A force d'emprunter les mêmes circuits d'écoute, on finit par ouvrir les portes de la perception pour un voyage intersidéral absolument génial.
Que ce soit par ces jeux de guitares acoustiques, ces percussions légères ou l'intervention d'accordéon, piano ou autre harmonica, on sent à chaque fois qu'on transgresse de très loin les lois habituelles, pour un résultat particulièrement séduisant et attractif. Hormis peut-être la chanson expérimentale de quinze minutes en milieu d'album (qui résulte d'un montage de divers en registrement, à la manière du Pink Floyd d' Ummagguma), tout respire la fraîcheur, l'inventivité et la douce folie. C'est très reposé, planant, bizarre, mais toujours accessible.
Les voix douces, légérement fatiguées et certainement enfumées, semblent être celle de tendres extra-terrestres et leur message, une invitation au voyage et à la communion. Les choeurs se complètent, s'additionnent, jouent en canon, réitèrent à l'infini leur ligne de chant, se superposent en strates. Leur pop se vit comme une apothéose, un crescendo instrumental générant une foule de sensations.
Cette musique n'a strictement aucun rapport avec ce qui a pu être déjà fait, ou alors de très loin. C'est véritablement un autre monde.
Il faut être sacrément allumé pour écrire des trucs pareils ; mais ces types là l'étaient assurément. Et leurs morceaux pop aux mélodies claires brouillées par des arrangements déjantés, constituent un fourre-tout génial ! D'autant inégalable que leur leader Gordon Anderson finira par se retirer seul pour vivre à la Syd Barrett, à force de faire des aller-retour en maisons de repos, et que le groupe se retrouvera bien orphelin malgré une poignée d'albums.
Restent alors ces premiers maxis phénoménaux, regroupés par EMI suite à l'inflation importante qu'ils commençaient à prendre à l'époque.
Tranquille, balançant entre pop et psyché, bourré de guitares séches et d'harmonies magnifiques, ça ressemble à de petites chansons qu'on chanterait bien autour du feu, après avoir ingurgité une sérieuse dose de LSD concentré. Multipliant les répétitions et les passages en boucle d'une ou plusieurs mélodies en exploitant toutes les variantes possibles, ces quatres gars d'Ecosse poussent le plus loin possible leur vision du psychédélisme. A force d'emprunter les mêmes circuits d'écoute, on finit par ouvrir les portes de la perception pour un voyage intersidéral absolument génial.
Que ce soit par ces jeux de guitares acoustiques, ces percussions légères ou l'intervention d'accordéon, piano ou autre harmonica, on sent à chaque fois qu'on transgresse de très loin les lois habituelles, pour un résultat particulièrement séduisant et attractif. Hormis peut-être la chanson expérimentale de quinze minutes en milieu d'album (qui résulte d'un montage de divers en registrement, à la manière du Pink Floyd d' Ummagguma), tout respire la fraîcheur, l'inventivité et la douce folie. C'est très reposé, planant, bizarre, mais toujours accessible.
Les voix douces, légérement fatiguées et certainement enfumées, semblent être celle de tendres extra-terrestres et leur message, une invitation au voyage et à la communion. Les choeurs se complètent, s'additionnent, jouent en canon, réitèrent à l'infini leur ligne de chant, se superposent en strates. Leur pop se vit comme une apothéose, un crescendo instrumental générant une foule de sensations.
Cette musique n'a strictement aucun rapport avec ce qui a pu être déjà fait, ou alors de très loin. C'est véritablement un autre monde.
Il faut être sacrément allumé pour écrire des trucs pareils ; mais ces types là l'étaient assurément. Et leurs morceaux pop aux mélodies claires brouillées par des arrangements déjantés, constituent un fourre-tout génial ! D'autant inégalable que leur leader Gordon Anderson finira par se retirer seul pour vivre à la Syd Barrett, à force de faire des aller-retour en maisons de repos, et que le groupe se retrouvera bien orphelin malgré une poignée d'albums.
Restent alors ces premiers maxis phénoménaux, regroupés par EMI suite à l'inflation importante qu'ils commençaient à prendre à l'époque.
Très bon 16/20 | par Vic |
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