The Beta Band
Hot Shots II |
Label :
Regal |
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Un long voyage en bagnole, une fin de journée, éreinté, et à peine un fond de bouteille pour assagir une caboche chauffée à blanc par la tâche. En plus il fait chaud, et putain, oh putain, on avait envie d'y rester, en vacances... A l'instar d'un Morcheeba grand cru, The Beta Band nous sert la galette antalgique.
Laissez vous porter, les harmonies de "Squares" sont déjà à s'affairer dans vos fentes synaptiques, et le mal se fait plus acceptable. Ha ça oui ! une fois passé la Manche, vous allez en bouffer des harmonies. Loin d'un gavage, l'expérience se fait avec justesse, et les quatre écossais nous servent un travail d'artisan, savamment produit. Electro, ni trop, ni trop peu, les samples n'outrepassent pas le talent évident du groupe pour la composition (n'oublions pas que l'on à affaire aux futures premières parties de Radiohead). On est loin d'assister à une démonstration de technique instrumentale, mais l'équilibre sonore est là, et chaque chanson repose sur une base rudimentaire. Souvent au clavier, une simple idée mûrie tour à tour par les membres jusqu'à l'atteinte d'une boucle finale, caractéristique, aux multiples aspects : tantôt "mur du son" ("Al Sharp"), improvisation générale (les fascinants "Human Being" et "Quiet") ou loop d'ambiance sur la seconde partie de l'album. "Eclipse" vient clôturer le tout sur une note de second degré un soupçon maladroit, mais raccord.
Un bien beau boulot, beau et bon.
Laissez vous porter, les harmonies de "Squares" sont déjà à s'affairer dans vos fentes synaptiques, et le mal se fait plus acceptable. Ha ça oui ! une fois passé la Manche, vous allez en bouffer des harmonies. Loin d'un gavage, l'expérience se fait avec justesse, et les quatre écossais nous servent un travail d'artisan, savamment produit. Electro, ni trop, ni trop peu, les samples n'outrepassent pas le talent évident du groupe pour la composition (n'oublions pas que l'on à affaire aux futures premières parties de Radiohead). On est loin d'assister à une démonstration de technique instrumentale, mais l'équilibre sonore est là, et chaque chanson repose sur une base rudimentaire. Souvent au clavier, une simple idée mûrie tour à tour par les membres jusqu'à l'atteinte d'une boucle finale, caractéristique, aux multiples aspects : tantôt "mur du son" ("Al Sharp"), improvisation générale (les fascinants "Human Being" et "Quiet") ou loop d'ambiance sur la seconde partie de l'album. "Eclipse" vient clôturer le tout sur une note de second degré un soupçon maladroit, mais raccord.
Un bien beau boulot, beau et bon.
Très bon 16/20 | par Lulum |
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