Rage Against The Machine
The Battle Of Los Angeles |
Label :
Epic |
||||
Oyé Oyé, réjouissez vous mes frères, je vous apporte la Bonne Nouvelle : un nouvel album des Rage qui dépote comme il se doit. Troisième album studio pour RATM.
Le second (Evil Empire) avait été un peu décevant mais là : quelle claque que ce son si groove et puissant à la fois !
Les RATM avaient vraiment un son particulier : leur son. Quelle alchimie géniale unissait les instruments et la voix !
Il faut ajouter à cela un son parfait, où on entend très distinctement les instruments et la voix : c'est un pur bonheur d'écouter les basse/batterie qui cognent fort et bien.
Si vous avez aimé le fantastique premier album éponyme de RATM, que vous avez headbangué comme il se doit sur "People Of The Sun" et "Killing In The Name", alors cet album vous plaira à coup sûr.
A noter que les solos de Tom morello sont toujours aussi extravagants d'originalité et d'efficacité.
Cet album est une perle, et ces 12 morceaux risquent de vous faire remuer la tête avec joie et délectation, pendant un bon moment .
Le second (Evil Empire) avait été un peu décevant mais là : quelle claque que ce son si groove et puissant à la fois !
Les RATM avaient vraiment un son particulier : leur son. Quelle alchimie géniale unissait les instruments et la voix !
Il faut ajouter à cela un son parfait, où on entend très distinctement les instruments et la voix : c'est un pur bonheur d'écouter les basse/batterie qui cognent fort et bien.
Si vous avez aimé le fantastique premier album éponyme de RATM, que vous avez headbangué comme il se doit sur "People Of The Sun" et "Killing In The Name", alors cet album vous plaira à coup sûr.
A noter que les solos de Tom morello sont toujours aussi extravagants d'originalité et d'efficacité.
Cet album est une perle, et ces 12 morceaux risquent de vous faire remuer la tête avec joie et délectation, pendant un bon moment .
Très bon 16/20 | par Chtitelf |
Posté le 19 septembre 2005 à 05 h 46 |
Si on aurait sû que c'étais le troisième et déjà dernier album du groupe...
The Battle Of Los Angeles est la suite très très très attendue mais sans trop de surprises d'Evil Empire. Mais comment ne pas aimer cet album et dire qu'il n'est pas innovateur ou une autre chose du genre ? C'est comme dire: "Quand est-ce que les Rolling Stones vont se décider à faire de la techno ?". Quoi qu'il en soit, RATM poursuit dans la bonne voie et n'a absolument rien à prouver, en plus que De La Rocha devait, je crois, savoir que cela allait être le dernier album de son légendaire quatuor... Il n'y a peu sinon rien à rajouter si vous avez lu attentivement mes deux critiques de Rage Against The Machine et Evil Empire, à part que de mentionner qu'ils sont toujours aussi talentueux et excellents, que la sonorité sur cet album est plus fraîche et plus "hi-fi" et que le guitariste Tom Morello est plus que jamais présent sur ce troisième opus.
The Battle Of Los Angeles est la suite très très très attendue mais sans trop de surprises d'Evil Empire. Mais comment ne pas aimer cet album et dire qu'il n'est pas innovateur ou une autre chose du genre ? C'est comme dire: "Quand est-ce que les Rolling Stones vont se décider à faire de la techno ?". Quoi qu'il en soit, RATM poursuit dans la bonne voie et n'a absolument rien à prouver, en plus que De La Rocha devait, je crois, savoir que cela allait être le dernier album de son légendaire quatuor... Il n'y a peu sinon rien à rajouter si vous avez lu attentivement mes deux critiques de Rage Against The Machine et Evil Empire, à part que de mentionner qu'ils sont toujours aussi talentueux et excellents, que la sonorité sur cet album est plus fraîche et plus "hi-fi" et que le guitariste Tom Morello est plus que jamais présent sur ce troisième opus.
Excellent ! 18/20
Posté le 19 février 2007 à 21 h 08 |
Alors, tout le monde a oublié Rage Against The Machine ? La plupart des gens de la génération des moins de 20 ans fronce les sourcils quand on en parle, les plus anciens se souviennent vaguement de quelques morceaux du premier album passés à la radio... Pour moi et quelques uns, au contraire, ce groupe reste et restera comme un des plus importants des années 90. Peut importe ce qu'on fait ses membres après le split, son influence sur la scène rock, auditeurs et groupes, est indiscutable.
Il faut dire que le groupe n'a pas entretenu l'immense succès suscité par des morceaux tels "Killing In The Name" ou "Bombtrack", leur deuxième album ayant quasiment remis en cause leur style par son approche expérimentale et beaucoup moins accrocheuse. La masse de base, lobotomisée par la télé et les radios, rata donc complètement le rendez-vous et Rage Against The Machine sombra plus ou moins dans l'oubli. Dorénavant plus assez vendeur, les médias 'mainstream' ne saluèrent, en effet, que poliment et rapidement le groupe à chaque album. Les productions discographiques suivantes ne furent donc applaudies que par un public adepte de vrai son et dénichant par lui-même de quoi se mettre entre les oreilles.
Dommage, car The Battle Of Los Angeles vaut largement le détour. Plus facile d'accès que Evil Empire, cet opus revient à un style aussi rentre dedans que leur premier disque. Le groupe n'a rien perdu de sa virulence et les textes de Zach De La Rocha sont toujours aussi intéressants et contestataires. Les morceaux bien punks, rythmés et bourrins sont donc de retour. "Testify", "Sleep Now In The Fire" ou "New Millenium Homes" sont d'une virulence rare et font oublier tous les groupes de pseudo-punk californiens encore en vogue à l'époque.
Tom Morello fait plus que jamais des miracles et nous sort des riffs d'une puissance hallucinante. "Voice Of The Voiceless" et surtout "Born Of A Broken Man" pèsent des tonnes sous les coups de boutoir du guitariste et de la rythmique, elle aussi très en forme.
Le guitariste sait aussi nous régaler de sa manière très particulière de jouer. Il trouve à nouveau des sons originaux sur les morceaux "Ashes In The Fall" et "Calm Like A Bomb" en particulier. Ce genre de titres rappelle qu'il est l'un des guitaristes les plus important et novateur des années 90.
Le groupe est également plus en place que jamais. "Guerilla Radio" et "Maria" sont parfaitement construites. Les paroles rappées de Zach de le Rocha sont impeccablement intégrées à la musique. Ce genre de morceau montre à quel point le groupe était encore soudé et sur une longueur d'onde unique lors de la composition de l'album.
Une certaine nouveauté intervient au niveau de l'ambiance sur certains morceaux. "Mic Check" ou le début de "Born Of A Broken Man" sont en effet assez sombres. Le son cinglant et tranchant du groupe fait ici place à une texture plus posée et étouffée. Il est à se demander si le groupe n'aurait pas poursuivi musicalement dans cette voie s'il n'avait pas décidé de splitter.
Un troisième coup de maître donc. Ce groupe, loin d'être oublié, aura définitivement marqué son époque, autant par sa musique que par son esprit contestataire et sans concession. Cet album n'a pas pris une ride et reste toujours aussi frais à écouter. Son impact est même démultiplié par le manque flagrant de groupes aussi énervés et enragés actuellement.
Alors les jeunes, jetez une oreille à ce groupe...
Il faut dire que le groupe n'a pas entretenu l'immense succès suscité par des morceaux tels "Killing In The Name" ou "Bombtrack", leur deuxième album ayant quasiment remis en cause leur style par son approche expérimentale et beaucoup moins accrocheuse. La masse de base, lobotomisée par la télé et les radios, rata donc complètement le rendez-vous et Rage Against The Machine sombra plus ou moins dans l'oubli. Dorénavant plus assez vendeur, les médias 'mainstream' ne saluèrent, en effet, que poliment et rapidement le groupe à chaque album. Les productions discographiques suivantes ne furent donc applaudies que par un public adepte de vrai son et dénichant par lui-même de quoi se mettre entre les oreilles.
Dommage, car The Battle Of Los Angeles vaut largement le détour. Plus facile d'accès que Evil Empire, cet opus revient à un style aussi rentre dedans que leur premier disque. Le groupe n'a rien perdu de sa virulence et les textes de Zach De La Rocha sont toujours aussi intéressants et contestataires. Les morceaux bien punks, rythmés et bourrins sont donc de retour. "Testify", "Sleep Now In The Fire" ou "New Millenium Homes" sont d'une virulence rare et font oublier tous les groupes de pseudo-punk californiens encore en vogue à l'époque.
Tom Morello fait plus que jamais des miracles et nous sort des riffs d'une puissance hallucinante. "Voice Of The Voiceless" et surtout "Born Of A Broken Man" pèsent des tonnes sous les coups de boutoir du guitariste et de la rythmique, elle aussi très en forme.
Le guitariste sait aussi nous régaler de sa manière très particulière de jouer. Il trouve à nouveau des sons originaux sur les morceaux "Ashes In The Fall" et "Calm Like A Bomb" en particulier. Ce genre de titres rappelle qu'il est l'un des guitaristes les plus important et novateur des années 90.
Le groupe est également plus en place que jamais. "Guerilla Radio" et "Maria" sont parfaitement construites. Les paroles rappées de Zach de le Rocha sont impeccablement intégrées à la musique. Ce genre de morceau montre à quel point le groupe était encore soudé et sur une longueur d'onde unique lors de la composition de l'album.
Une certaine nouveauté intervient au niveau de l'ambiance sur certains morceaux. "Mic Check" ou le début de "Born Of A Broken Man" sont en effet assez sombres. Le son cinglant et tranchant du groupe fait ici place à une texture plus posée et étouffée. Il est à se demander si le groupe n'aurait pas poursuivi musicalement dans cette voie s'il n'avait pas décidé de splitter.
Un troisième coup de maître donc. Ce groupe, loin d'être oublié, aura définitivement marqué son époque, autant par sa musique que par son esprit contestataire et sans concession. Cet album n'a pas pris une ride et reste toujours aussi frais à écouter. Son impact est même démultiplié par le manque flagrant de groupes aussi énervés et enragés actuellement.
Alors les jeunes, jetez une oreille à ce groupe...
Parfait 17/20
Posté le 09 juin 2007 à 14 h 18 |
The Battle Of Los Angeles est certainement le meilleur album de la troupe ; ici, nous avons une fusion incroyable d'énergie et de décadence, on se ramasse d'entrée un excellent "Testify" dans les dents puis vient un "Guerilla Radio" tout aussi violent ! On ressent très bien les influences funk sur "Calm Like A Bomb" et les influences hip-hop sur "Mic Check". "Sleep Now In The Fire" peut se vanter d'être le meilleur morceau de l'album et tout simplement le meilleur du groupe, jubilatoire ! Le suivant "Born Of A Broken Man" est froid d'entrée et devient rapidement excitant sur le refrain. "Born As Ghosts" quant à elle reste à mes yeux un peu décevante si ce n'est les riffs de Tom Morello qui sont intéressants. Sur les trois morceaux suivants, ça bouge dans tous les sens et Zack nous lâche les paroles rapidement comme d'habitude. "Ashes In The Fall" à la guitare stridente est excellente, "War Within A Breath" garde toujours une guitare aussi bonne que sur les autres morceaux et ici, c'est surtout l'ambiance qui s'en dégage qui fait tout. La dernière "No Shelter" est une bonus track assez moyenne mais on ne s'en plaindra pas vu la gueule des autres morceaux. En conclusion, c'est un album violent et parfait à écouter quand on a vraiment l'envie de bouger comme un dingue. Etant donné que je ne considère pas vraiment Renegades comme un album mais plutôt comme un disque à hommages, The Battle Of Los Angeles est déjà le dernier RATM...
Parfait 17/20
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