Mercury Rev
The Secret Migration |
Label :
V2 |
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Un immense papillon couleur sable déploie largement ses ailes, sur lesquelles apparaissent à gauche un oeil masculin et à droite un oeil féminin, regardant chacun dans un sens, le tout sur un fond parme lumineux psychédélique ... Pas de doute, on est bien en présence d'un album de Mercury Rev !
Quatre années sont déjà passées depuis la sortie de All Is Dream, un album qui n'avait pas fait l' unanimité. Qu' importe, le combo poursuit inlassablement sa mutation et son développement, contre vents et marées. The Secret Migration donne très rapidement le ton, et l'on retrouve bien vite les ingrédients qui font le son Mercury Rev ... mais pas seulement ! Brillant, excessif, emphatique, cet opus ne fera pas dans la mesure, qu'on se le dise. Pourtant, "Secret For A Song" , titre d'ouverture, s'impose dés la première écoute comme un bijou pop éclatant, infaillible, parfait. L'entrée en matière est réussie sans faux pas, le papillon peut alors s'étendre de toute son envergure sur un paysage en technicolore, clinquant mais malgré tout controversé.
Inondé de piano et de synthés ("Across Yer Ocean", "Diamonds" et sa grandiloquence solennelle), l'univers peint ici affectionne les excés, l'ampleur, se complait dans la folie des grandeurs ("Vermillion" aux guitares étincelantes, "Moving On").
Mais là où Mercury Rev nous surprend, c'est dans cette facilité déconcertante à jongler avec le 'trop-plein' et le 'juste-ce-qu'il-faut' ; et l'on se retrouve alors en présence d' hymnes pop psychédélique superbes, tels ce "In A Funny Way", dont le chant et les choeurs ampoulés, n'ont d'égal que le brio des guitares fougueuses.
Si quelques titres se montrent ici un peu en retrait par rapport à l'ensemble ("My Love", sans doute dispensable), The Secret Migration bénéficie d'une homogénéité évidente, baignée dans la fraîcheur que constitue cette ode à la Nature.
Mercury Rev réussit l'improbable jonction entre le glam rock des années 70 et la pop moderne des années 2000, entre une véhémence extravagante, et un sens mélodique maîtrisé, diablement excitant.
Comme toujours, il n'y aura pas de juste milieu avec ce nouvel opus de Mercury Rev : où on aimera, où on détestera ; où l'on se laissera transporter par la voix de funambule de Jonathan Donahue et les échappées-belles incessantes des synthés et du piano ; où l'on restera de marbre face à ce voyage initiatique, au pays d'une pop (que l'on jugera volontiers) hypertrophiée et maladive dans sa démesure.
Non, Mercury Rev ne saura décidemment jamais faire dans le minimalisme ou le rationnement. C'est comme ça, et il va falloir s'y faire !
Quatre années sont déjà passées depuis la sortie de All Is Dream, un album qui n'avait pas fait l' unanimité. Qu' importe, le combo poursuit inlassablement sa mutation et son développement, contre vents et marées. The Secret Migration donne très rapidement le ton, et l'on retrouve bien vite les ingrédients qui font le son Mercury Rev ... mais pas seulement ! Brillant, excessif, emphatique, cet opus ne fera pas dans la mesure, qu'on se le dise. Pourtant, "Secret For A Song" , titre d'ouverture, s'impose dés la première écoute comme un bijou pop éclatant, infaillible, parfait. L'entrée en matière est réussie sans faux pas, le papillon peut alors s'étendre de toute son envergure sur un paysage en technicolore, clinquant mais malgré tout controversé.
Inondé de piano et de synthés ("Across Yer Ocean", "Diamonds" et sa grandiloquence solennelle), l'univers peint ici affectionne les excés, l'ampleur, se complait dans la folie des grandeurs ("Vermillion" aux guitares étincelantes, "Moving On").
Mais là où Mercury Rev nous surprend, c'est dans cette facilité déconcertante à jongler avec le 'trop-plein' et le 'juste-ce-qu'il-faut' ; et l'on se retrouve alors en présence d' hymnes pop psychédélique superbes, tels ce "In A Funny Way", dont le chant et les choeurs ampoulés, n'ont d'égal que le brio des guitares fougueuses.
Si quelques titres se montrent ici un peu en retrait par rapport à l'ensemble ("My Love", sans doute dispensable), The Secret Migration bénéficie d'une homogénéité évidente, baignée dans la fraîcheur que constitue cette ode à la Nature.
Mercury Rev réussit l'improbable jonction entre le glam rock des années 70 et la pop moderne des années 2000, entre une véhémence extravagante, et un sens mélodique maîtrisé, diablement excitant.
Comme toujours, il n'y aura pas de juste milieu avec ce nouvel opus de Mercury Rev : où on aimera, où on détestera ; où l'on se laissera transporter par la voix de funambule de Jonathan Donahue et les échappées-belles incessantes des synthés et du piano ; où l'on restera de marbre face à ce voyage initiatique, au pays d'une pop (que l'on jugera volontiers) hypertrophiée et maladive dans sa démesure.
Non, Mercury Rev ne saura décidemment jamais faire dans le minimalisme ou le rationnement. C'est comme ça, et il va falloir s'y faire !
Parfait 17/20 | par GirlfromMars |
Posté le 24 janvier 2005 à 18 h 57 |
Il fut un temps où ce groupe etait réellement excellent. La formation a changé, le nom est resté... on se demande bien pourquoi. Le premier essai de cette nouvelle formule ("Deserter Songs") fut assez convaincant, bien qu'un peu survendu. Dès lors le groupe semble être rentrer dans le jeu de la presse, tombe dans un délire archi-prétentieux et nous offre coup sur coup deux disques pompiers, bourrés d'emphase, de manierismes, avec notamment une voix atroce et forcée,... ce nouvel effort est dans la lignée du très mauvais "All In Dreams" et se vautre de nouveau dans la grandiloquence. Les récents concerts du groupe ne font que confirmer cette tendance au surcabotinage... Ne vous laissez pas tenter par les Inrocks and Co, ce disque ne vaut pas l'achat...
A éviter 6/20
Posté le 09 février 2005 à 17 h 21 |
Voilà un très bon exemple d'un disque qui condamne la musique "pas comme les autres", que nous aimons tous à rester confidentielle !
C'est prétentieux, grandiloquent, faussement sophistiqué, une vraie caricature ! Mais ce n'est pas le pire : qu'est-ce que c'est ennuyeux (je me suis même endormi pendant la diffusion de leur Black session) !
Cela ne me fait pas plaisir de dire du mal de Mercury Rev, mais, si je suis honnête avec moi-même, je ne peux pas faire autrement.
A éviter absolument !
C'est prétentieux, grandiloquent, faussement sophistiqué, une vraie caricature ! Mais ce n'est pas le pire : qu'est-ce que c'est ennuyeux (je me suis même endormi pendant la diffusion de leur Black session) !
Cela ne me fait pas plaisir de dire du mal de Mercury Rev, mais, si je suis honnête avec moi-même, je ne peux pas faire autrement.
A éviter absolument !
A éviter 6/20
Posté le 20 février 2005 à 23 h 16 |
Certes, cet album n'est pas leur meilleur ; mais je conseille tout de même, à tout le monde ayant l'occasion d'écouter l'album, de l'écouter en entier, car celui-ci regorge de chansons qui vous plairont.
A travers cet album, on peut ressentir des frissons en écoutant certaines chansons, provoqués par ces mélodies très douces et apaisantes.
Certes, je ne conseillerais à personne de l'acheter, mais je conseillerais plutôt a tout le monde d'écouter cette album.
A travers cet album, on peut ressentir des frissons en écoutant certaines chansons, provoqués par ces mélodies très douces et apaisantes.
Certes, je ne conseillerais à personne de l'acheter, mais je conseillerais plutôt a tout le monde d'écouter cette album.
Sympa 14/20
Posté le 02 août 2005 à 21 h 21 |
Une cuvée décevante. On peut évidemment détester les 2 albums précédents, ou du moins trouver rebutant ce drôle de mélange entre de la dream pop, des arrangements baroques, de la scie musicale, des effets cinématiques à la Walt Disney et des embardées électriques, le tout survolé par une voix évoquant un Neil Young maniériste. Car c'est maniériste, Mercury Rev.
Le groupe ne fait pas dans la demi-mesure. J'avais personnellement adoré ces 2 derniers albums, et bien accroché aussi à ce "See You On The Other Side" de transition (1995). Mais ce petit dernier déçoit, car le groupe semble 'le cul entre deux chaises' : d'une part, creuser le sillon de son style très particulier ; d'autre part, aller vers plus de minimalisme. On voit d'emblée que c'est impossible : soit l'un soit l'autre.
Résultat : pas assez d'ornements baroques (ou barrés) pour les amateurs, toujours trop de préciosité dans la construction mélodique pour ceux qui font une allergie.
Quelques escapades bienvenues sauvent heureusement la donne : "Vermillion" et "In A Funny Way" notamment.
Le groupe ne fait pas dans la demi-mesure. J'avais personnellement adoré ces 2 derniers albums, et bien accroché aussi à ce "See You On The Other Side" de transition (1995). Mais ce petit dernier déçoit, car le groupe semble 'le cul entre deux chaises' : d'une part, creuser le sillon de son style très particulier ; d'autre part, aller vers plus de minimalisme. On voit d'emblée que c'est impossible : soit l'un soit l'autre.
Résultat : pas assez d'ornements baroques (ou barrés) pour les amateurs, toujours trop de préciosité dans la construction mélodique pour ceux qui font une allergie.
Quelques escapades bienvenues sauvent heureusement la donne : "Vermillion" et "In A Funny Way" notamment.
Moyen 10/20
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