Mr. Bungle
OU818 |
Label :
Dancing Dog |
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En Juin 1989 sort The Real Thing de Faith No More. Mike Patton ne va plus tarder à devenir l'icône tapageuse de toute une génération d'amateurs de musiques étranges. Car dans l'ombre, il prépare depuis plusieurs années avec ses compères Mr. Bungle, qui bénéficiera du succès de son chanteur pour signer sur Warner Bros.
OU818 est déjà le quatrième EP du groupe, qui est parti d'un son hardcore pour se rapprocher de plus en plus du métal funky qu'on découvrira ébahi sur l'éponyme. Pour l'instant, s'il est évident qu'on atteint pas la qualité d'un Disco Volante, le résultat est quand même bien sympa.
Côté tracklist, quatre des cinq morceaux présent seront repris sur le premier LP, et on regarde donc "Squeeze Me Macaroni" et autres "Love Is A Fist" de l'œil du collectionneur : les morceaux sont moins longs, la production plus simple, aussi plus banale que les versions de références (merci John Zorn!). L'écriture est déjà particulièrement audacieuse, et difficile de résister à un "Girls of Porn" grisant, ou au plaisir d'entendre "Slowly Growing Deaf" dans une version 'brut de décoffrage'.
On redécouvre donc des morceaux enthousiasmants, mais on voit aussi en ouverture et en fermeture deux inédits : une "Intro" 'bling-bling', clichée et hilarante et une pièce plus longue de 6 minutes de musique et quelques montages sonores (pour anecdote la fin du film porno de "Girls Of Porn" avec un revirement scénariste fort intéressant). Sans être indispensable, ce "Mr. Nice Guy" permet de prolonger l'expérience Bungle avec notamment des parties guitare/basse par Spruance et Dunn très réussies, et en adéquation avec le batteur Heifetz fraîchement arrivé.
Dernier tour de chauffe, affinement du songwriting et une démo suffisamment convaincante pour que, accompagné du succès de Patton, Mr. Bungle puisse sortir sa trilogie culte. Si ce mini-album n'est plus disponible dans le commerce, Internet permettra aux curieux de découvrir, le sourire aux lèvres, les débuts du groupe.
OU818 est déjà le quatrième EP du groupe, qui est parti d'un son hardcore pour se rapprocher de plus en plus du métal funky qu'on découvrira ébahi sur l'éponyme. Pour l'instant, s'il est évident qu'on atteint pas la qualité d'un Disco Volante, le résultat est quand même bien sympa.
Côté tracklist, quatre des cinq morceaux présent seront repris sur le premier LP, et on regarde donc "Squeeze Me Macaroni" et autres "Love Is A Fist" de l'œil du collectionneur : les morceaux sont moins longs, la production plus simple, aussi plus banale que les versions de références (merci John Zorn!). L'écriture est déjà particulièrement audacieuse, et difficile de résister à un "Girls of Porn" grisant, ou au plaisir d'entendre "Slowly Growing Deaf" dans une version 'brut de décoffrage'.
On redécouvre donc des morceaux enthousiasmants, mais on voit aussi en ouverture et en fermeture deux inédits : une "Intro" 'bling-bling', clichée et hilarante et une pièce plus longue de 6 minutes de musique et quelques montages sonores (pour anecdote la fin du film porno de "Girls Of Porn" avec un revirement scénariste fort intéressant). Sans être indispensable, ce "Mr. Nice Guy" permet de prolonger l'expérience Bungle avec notamment des parties guitare/basse par Spruance et Dunn très réussies, et en adéquation avec le batteur Heifetz fraîchement arrivé.
Dernier tour de chauffe, affinement du songwriting et une démo suffisamment convaincante pour que, accompagné du succès de Patton, Mr. Bungle puisse sortir sa trilogie culte. Si ce mini-album n'est plus disponible dans le commerce, Internet permettra aux curieux de découvrir, le sourire aux lèvres, les débuts du groupe.
Très bon 16/20 | par Sytizen |
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