Oxbow
An Evil Heat |
Label :
Neurot |
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Ecouter un album d'Oxbow relève presque de l'expérience physique. En effet, à la vue de la pochette de ce disque, on perçoit cette chaleur oppressante, cette sueur qui coule sur notre front quand on se sent mal à l'aise, ou opressé.
Fidèle à lui-même, E. Robinson repousse encore plus loin les limites du "chanteur/compositeur" classique: textes d'un glauque extrême, sujets malsains (mais pas clichés pour autant)... le tout exprimé par des grognements, des chuchotements, des cris dont lui seul a le secret (la formule est simple je vous l'accorde, mais c'est tellement vrai ici !!!).
Des chansons comme "...The Stick" nous emmène loin dans un univers totalement halluciné, inconnu et incertain, pour mieux nous surprendre et exploser ce qui nous reste de cerveau après cette lobotomie, si douce. D'autres compositions comme "Sawmill", "Sorry" ou encore "Sweetheart" ne sont "que" voyages au plus profond de nous-mêmes avec comme fil conducteur une atmosphère malsaine, violente, une ambiance de solitude oppressante. Et pourtant on s'y retrouve assez facilement, car on a tous eu un jour ou l'autre un coup de blues énorme, avec des pensées plus noires que noir...
Instrumentalement, on retrouve une guitare tantôt entêtante, voire hypnotique, tantôt tranchante, une batterie qui "oscille" entre lourdeur extrême et syncopes brutales et une basse grondante qui n'a qu'une envie: faire imploser toutes nos viscères.
Et déjà la neuvième, et dernière plage: "Shine (Glimmer)". Celle-ci nous emporte durant plus de 30 minutes dans ce qui pourrait le plus se rapprocher de l'enfer musicalement parlant: des nappes continues d'une chaleur étouffante, des sons, des "cris" bizzaroïdes pour une ambiance d'étrange canicule, une rythmique qui n'en finit pas de se consumer, qui nous brûle à petit feu. Et lorsqu'on la croit éteinte pour de bon, elle se ravive de plus belle...
Oxbow est un groupe à part, et cet album ne fait que de le prouver encore plus: un "voyage" aussi intense dans ses propres sensations les plus désagréables, grâce à un autre CD, vous n'en ferez que très rarement, pour ne pas dire jamais... et puis ne dit-on pas: "Il faut combattre le mal par le mal" ?
Fidèle à lui-même, E. Robinson repousse encore plus loin les limites du "chanteur/compositeur" classique: textes d'un glauque extrême, sujets malsains (mais pas clichés pour autant)... le tout exprimé par des grognements, des chuchotements, des cris dont lui seul a le secret (la formule est simple je vous l'accorde, mais c'est tellement vrai ici !!!).
Des chansons comme "...The Stick" nous emmène loin dans un univers totalement halluciné, inconnu et incertain, pour mieux nous surprendre et exploser ce qui nous reste de cerveau après cette lobotomie, si douce. D'autres compositions comme "Sawmill", "Sorry" ou encore "Sweetheart" ne sont "que" voyages au plus profond de nous-mêmes avec comme fil conducteur une atmosphère malsaine, violente, une ambiance de solitude oppressante. Et pourtant on s'y retrouve assez facilement, car on a tous eu un jour ou l'autre un coup de blues énorme, avec des pensées plus noires que noir...
Instrumentalement, on retrouve une guitare tantôt entêtante, voire hypnotique, tantôt tranchante, une batterie qui "oscille" entre lourdeur extrême et syncopes brutales et une basse grondante qui n'a qu'une envie: faire imploser toutes nos viscères.
Et déjà la neuvième, et dernière plage: "Shine (Glimmer)". Celle-ci nous emporte durant plus de 30 minutes dans ce qui pourrait le plus se rapprocher de l'enfer musicalement parlant: des nappes continues d'une chaleur étouffante, des sons, des "cris" bizzaroïdes pour une ambiance d'étrange canicule, une rythmique qui n'en finit pas de se consumer, qui nous brûle à petit feu. Et lorsqu'on la croit éteinte pour de bon, elle se ravive de plus belle...
Oxbow est un groupe à part, et cet album ne fait que de le prouver encore plus: un "voyage" aussi intense dans ses propres sensations les plus désagréables, grâce à un autre CD, vous n'en ferez que très rarement, pour ne pas dire jamais... et puis ne dit-on pas: "Il faut combattre le mal par le mal" ?
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Nico(las) |
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