Gomez
Split The Difference |
Label :
Virgin |
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Avec Split The Difference, Gomez nous offre un disque idéal pour l'été. En effet, voici un album rempli de soleil !
Fidèle à leur Rock n'Roll teinté de blues et de sonorités 70's, Gomez est aujourd'hui encore un des meilleurs groupes de rock anglais, et ce 4ème album [5ème si on compte Abandoned Shopping Trolley Hotline comme un album] est peut-être leur meilleur ... Les guitares sont ici plus que jamais présentes. Tout à la fois incisives et entraînantes, elles font danser même l'auditeur le plus blasé. Les trois voix de Ben Ottewell, Ian Ball et Tom Gray fonctionnent à l'unisson et se savourent comme un bon vin enfin arrivé à maturité. La rythmique, tenue par l'excellent Paul Blackburn (basse) et par le fabuleux Olly Peacock (batterie), est solide et sans fioritures.
Le disque commence fort avec l'excellent "Do One", les singles "Catch Me Up" et "Silence" sont d'une efficacité redoutable ... Gomez se lâche, Gomez a confiance, et il n'a rien a prouver à personne. L'osmose entre les six de Southport (n'oublions pas l'indispensable Dajon Everett aux claviers et aux percus) est ici flagrante. Le plaisir qu'ils ont eu à enregistrer, se ressent dans chaque morceau. C'est un plaisir communicatif qui laisse entrevoir de belles soirées estivales entre amis. De plus, ils se permettent de nous offrir deux chefs d'œuvre éblouissants avec les chansons "Sweet Virginia" et "There It Was". Sur la première, Tom Gray chante à merveille cette magnifique balade au refrain intemporel et immédiatement identifiable. Sur une basse irrésistible et envoûtante, voilà peut-être la plus belle chanson de la jeune carrière de Gomez. Sur "There It Was", c'est Ben Ottewell qui est royal. L'ambiance se fait un peu jazzy et intimiste, et conclut parfaitement ce très grand disque.
Il est pourtant dommage de savoir qu'il n'aura pas la reconnaissance qu'il mérite en France. Le public français a toujours boudé Gomez, allez savoir pourquoi ... Ceux qui passeront à côté de Split The Difference, ne sauront jamais quel bonheur ils perdent !
Fidèle à leur Rock n'Roll teinté de blues et de sonorités 70's, Gomez est aujourd'hui encore un des meilleurs groupes de rock anglais, et ce 4ème album [5ème si on compte Abandoned Shopping Trolley Hotline comme un album] est peut-être leur meilleur ... Les guitares sont ici plus que jamais présentes. Tout à la fois incisives et entraînantes, elles font danser même l'auditeur le plus blasé. Les trois voix de Ben Ottewell, Ian Ball et Tom Gray fonctionnent à l'unisson et se savourent comme un bon vin enfin arrivé à maturité. La rythmique, tenue par l'excellent Paul Blackburn (basse) et par le fabuleux Olly Peacock (batterie), est solide et sans fioritures.
Le disque commence fort avec l'excellent "Do One", les singles "Catch Me Up" et "Silence" sont d'une efficacité redoutable ... Gomez se lâche, Gomez a confiance, et il n'a rien a prouver à personne. L'osmose entre les six de Southport (n'oublions pas l'indispensable Dajon Everett aux claviers et aux percus) est ici flagrante. Le plaisir qu'ils ont eu à enregistrer, se ressent dans chaque morceau. C'est un plaisir communicatif qui laisse entrevoir de belles soirées estivales entre amis. De plus, ils se permettent de nous offrir deux chefs d'œuvre éblouissants avec les chansons "Sweet Virginia" et "There It Was". Sur la première, Tom Gray chante à merveille cette magnifique balade au refrain intemporel et immédiatement identifiable. Sur une basse irrésistible et envoûtante, voilà peut-être la plus belle chanson de la jeune carrière de Gomez. Sur "There It Was", c'est Ben Ottewell qui est royal. L'ambiance se fait un peu jazzy et intimiste, et conclut parfaitement ce très grand disque.
Il est pourtant dommage de savoir qu'il n'aura pas la reconnaissance qu'il mérite en France. Le public français a toujours boudé Gomez, allez savoir pourquoi ... Ceux qui passeront à côté de Split The Difference, ne sauront jamais quel bonheur ils perdent !
Parfait 17/20 | par Max |
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