Live
Secret Samadhi |
Label :
Radioactive |
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Avec Throwing Copper et son tube "I Alone", Live bénéficiera d'une aura de futur grand que Secret Samadhi semblait vouloir confirmer.
S'il n'est définitivement pas un chef-d'œuvre, ce troisième album est un bien bel échantillon de rock mainstream raffiné. Des compositions mélodiques parfois d'une grande beauté, une atmosphère toujours plus mystique, une production très soignée... Tout de noir vêtu, le groupe a sans conteste des ambitions radiophoniques, mais sait ici manier l'art de plaire avec une grande adresse. Le disque entier semble ainsi comme enrobé de sensualité, du brumeux "Rattlesnake" au lumineux "Gas Hed Goes West". Et le chant émotif et maîtrisé de Kowalczyk d'enluminer toute l'affaire, même s'il peut irriter à quelques occasions (comme sur "Heropsychodreamer").
Quand "I Alone" était une pépite brute, rock 90 au format "simple et efficace" type, "Lakini's Juice" est une pierre précieuse taillée pour réfléchir la lumière d'une manière éblouissante. Son riff mécanique graisseux, le calme apparent du couplet, l'élan instrumental propulsant son refrain frénétique... sans oublier ses arrangements de cordes transcendants ! Un hymne étrange, bâtard, entre la préciosité symphonique des violons et la crasse grungy de la guitare. Incontestablement, Live fait un bond en avant. Une autre perle comme le sublime "Ghost", en duo vocal avec Jennifer Charles, le confirme avec la plus belle des magies. Cette chanson langoureuse, fiévreuse, comme un murmure brûlant, nous confie que "l'amour libre est un couteau planté dans la jugulaire". Une phrase à l'image de l'album, voire de la formation : à la fois poétique et pompeuse, joliment exagérée, flirtant dangereusement dans les eaux de la niaiserie.
S'il est sans nul doute meilleur que tous ceux qui suivront, Secret Samadhi n'est donc pas un chef-d'œuvre, mais mérite d'être (re)découvert. Live ne sera pas non plus le grand groupe alternatif que certains espéraient, mais il n'était pas aussi inodore et incompétent que d'autres ont voulu (le faire) croire...
S'il n'est définitivement pas un chef-d'œuvre, ce troisième album est un bien bel échantillon de rock mainstream raffiné. Des compositions mélodiques parfois d'une grande beauté, une atmosphère toujours plus mystique, une production très soignée... Tout de noir vêtu, le groupe a sans conteste des ambitions radiophoniques, mais sait ici manier l'art de plaire avec une grande adresse. Le disque entier semble ainsi comme enrobé de sensualité, du brumeux "Rattlesnake" au lumineux "Gas Hed Goes West". Et le chant émotif et maîtrisé de Kowalczyk d'enluminer toute l'affaire, même s'il peut irriter à quelques occasions (comme sur "Heropsychodreamer").
Quand "I Alone" était une pépite brute, rock 90 au format "simple et efficace" type, "Lakini's Juice" est une pierre précieuse taillée pour réfléchir la lumière d'une manière éblouissante. Son riff mécanique graisseux, le calme apparent du couplet, l'élan instrumental propulsant son refrain frénétique... sans oublier ses arrangements de cordes transcendants ! Un hymne étrange, bâtard, entre la préciosité symphonique des violons et la crasse grungy de la guitare. Incontestablement, Live fait un bond en avant. Une autre perle comme le sublime "Ghost", en duo vocal avec Jennifer Charles, le confirme avec la plus belle des magies. Cette chanson langoureuse, fiévreuse, comme un murmure brûlant, nous confie que "l'amour libre est un couteau planté dans la jugulaire". Une phrase à l'image de l'album, voire de la formation : à la fois poétique et pompeuse, joliment exagérée, flirtant dangereusement dans les eaux de la niaiserie.
S'il est sans nul doute meilleur que tous ceux qui suivront, Secret Samadhi n'est donc pas un chef-d'œuvre, mais mérite d'être (re)découvert. Live ne sera pas non plus le grand groupe alternatif que certains espéraient, mais il n'était pas aussi inodore et incompétent que d'autres ont voulu (le faire) croire...
Bon 15/20 | par X_YoB |
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