Jello Biafra And The Guantanamo School Of Medicine
White People And The Damage Done |
Label :
Alternative Tentacles |
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Les vieux punks se souviennent avec nostalgie des premiers albums de Jello avec les Dead Kennedy's ; les riffs incisifs d'East Bay Ray et la rythmique imparable de Klaus Flouride et de DH Pellilgro. Ils se souviennent aussi de la fin minable du groupe, du procès qui en a suivi et du groupe qui continue de tourner sans lui.
Mais Jello, et cet album le confirme encore, était l'âme et le cœur du groupe. Que dire, donc, de White People and the Damage Done sinon que toute la fougue de l'infatigable trublion du punk rock n'a pas pris une ride ? Mieux encore, la musique reste la même qu'à la belle époque des DK's, ce même mélange de riff sous LSD et de chaos noisy, les mêmes cibles aussi : le capitalisme "Werewolves Of Wall Street", la corruption des élites "The Brown Lipstick Parade", la guerre "Mid-East Peace Process" et la pauvreté "Shock-U-Py!". Jello frappe l'Amérique là où ça fait mal, dans les parties.
Pendant ce temps là, les anciens compadres végètent, essayent plusieurs chanteurs (qui pourrait sérieusement remplacer Biafra ?), et plus grave encore ne créent rien, pas un single, pas un album, nada. Pire, sur leur page Facebook, ils demandent aux fans si une réunion avec Jello leur ferait plaisir, ce qui, au vu du passif qui les divise, n'est pas près d'arriver.
Pendant ce temps, Jello et son groupe tournent à travers le pays. Jello compose, Jello chante, Jello ne s'arrête pas. Le Gantanamo Bay School of Medicine, pour les vieux fans, est LE nouveau Dead Kennedy's. Pourtant, il n'y a aucun esprit de revanche dans cet album, le groupe va simplement de l'avant, à fond la caisse et c'est ce qui fait sa force. Entre la sortie de "Fresh Fruits.." en 1980 et White People And The Damage Done, plus de trente ans ont passé et la fraîcheur est toujours au rendez-vous, c'est un régal !
Mais Jello, et cet album le confirme encore, était l'âme et le cœur du groupe. Que dire, donc, de White People and the Damage Done sinon que toute la fougue de l'infatigable trublion du punk rock n'a pas pris une ride ? Mieux encore, la musique reste la même qu'à la belle époque des DK's, ce même mélange de riff sous LSD et de chaos noisy, les mêmes cibles aussi : le capitalisme "Werewolves Of Wall Street", la corruption des élites "The Brown Lipstick Parade", la guerre "Mid-East Peace Process" et la pauvreté "Shock-U-Py!". Jello frappe l'Amérique là où ça fait mal, dans les parties.
Pendant ce temps là, les anciens compadres végètent, essayent plusieurs chanteurs (qui pourrait sérieusement remplacer Biafra ?), et plus grave encore ne créent rien, pas un single, pas un album, nada. Pire, sur leur page Facebook, ils demandent aux fans si une réunion avec Jello leur ferait plaisir, ce qui, au vu du passif qui les divise, n'est pas près d'arriver.
Pendant ce temps, Jello et son groupe tournent à travers le pays. Jello compose, Jello chante, Jello ne s'arrête pas. Le Gantanamo Bay School of Medicine, pour les vieux fans, est LE nouveau Dead Kennedy's. Pourtant, il n'y a aucun esprit de revanche dans cet album, le groupe va simplement de l'avant, à fond la caisse et c'est ce qui fait sa force. Entre la sortie de "Fresh Fruits.." en 1980 et White People And The Damage Done, plus de trente ans ont passé et la fraîcheur est toujours au rendez-vous, c'est un régal !
Excellent ! 18/20 | par Palikao |
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