Neptunian Maximalism
The Conference Of The Stars |
Label :
Homo Sensibilis Sounds |
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Cette longue introduction dark ambiant avec son saxophone qui tourbillone comme une tempète de sable pourrait ouvrir les portes sur un temple damné... ou bien sur un autre pan dimensionnel, où les déités sourient de la même grimace de plaisir que de souffrance. Nous sommes au crépuscule de quelque chose de nouveau. Dans sa libre frénésie, ce bois évoque celui du maître Coltrane, tout particulièrement sur un de ces testaments, "Interstellar Space".
L'entreprise se poursuit avec sa pièce maitresse, "The Conference Of The Stars", dédié à Cléopâtre (ah ouai quand même). La basse se fait mystérieuse et mélancolique, le saxo diabolique et la guitare de plus en plus drone metal, jusqu'à écraser, avec un plaisir malsain, l'ensemble de la composition. Ces vocaux d'outre tombes accompagnent ces sonorités bruitiste ritual dans un délire qui frôle l'incantatoire.
Le projet bruxellois, mené tambour battant par le guitariste Guillaume Cazalet et le saxophoniste Jean-Jacques Duerinckx (Ze Zorgs), a pris vie lors d'une résidence à la salle HS63, à coups d'impro et de triturations, d'audace et d'experimentations. En résulte donc ce projet dark jazz, d'un dark complètement dark. Ou d'un drone complètement free ? Sur ce morceau titre, à l'écoute de ces lamentations stridentes, occultes et orientales, on pense inévitablement à Sunn O))) qui aurait remplacer le Merzbow de son béhémoth par Sun Ra.
On pense, dans le feeling, à le "Execution Ground" des Painkiller ou sur ce troisième mouvement nommé "ZÂR" (pour faire court, parceque bon) à un Lustmord quand il fricotte avec les Melvins, pour un résultat définitivement industriel et dark ambiant, qui fini en percussion tribal et en larsens infernaux. Le feux primordial des belges est chauds, étouffants mais noire.
L'album aurait pu s'arrêter là, aussi soudainement, dans le néant du vide. Mais, comme une scène post-générique, un bref épilogue tease le chapitre à suivre, en poursuivant le propos, en faisant défiler encore quelque pages, sur des rythmes conjuratoires et des cuivres inquiétant.
Un premier album riche et inspirant, qui résulte de l'expérience de chacun de ses intervants. Il souffre un peu de sa durée, laissant un arrière goût de trop peu, comme si tout n'avait pas pu être correctement dit ou jusqu'au bout, n'atteignant pas tout à fait l'apex de son climax. A moins qu'on le voit comme une introduction de quelque chose de plus grand à venir, à en croire la communication du groupe ? Esperons-le, car l'expérience est déjà très belle alors si elle peut se poursuivre.
L'entreprise se poursuit avec sa pièce maitresse, "The Conference Of The Stars", dédié à Cléopâtre (ah ouai quand même). La basse se fait mystérieuse et mélancolique, le saxo diabolique et la guitare de plus en plus drone metal, jusqu'à écraser, avec un plaisir malsain, l'ensemble de la composition. Ces vocaux d'outre tombes accompagnent ces sonorités bruitiste ritual dans un délire qui frôle l'incantatoire.
Le projet bruxellois, mené tambour battant par le guitariste Guillaume Cazalet et le saxophoniste Jean-Jacques Duerinckx (Ze Zorgs), a pris vie lors d'une résidence à la salle HS63, à coups d'impro et de triturations, d'audace et d'experimentations. En résulte donc ce projet dark jazz, d'un dark complètement dark. Ou d'un drone complètement free ? Sur ce morceau titre, à l'écoute de ces lamentations stridentes, occultes et orientales, on pense inévitablement à Sunn O))) qui aurait remplacer le Merzbow de son béhémoth par Sun Ra.
On pense, dans le feeling, à le "Execution Ground" des Painkiller ou sur ce troisième mouvement nommé "ZÂR" (pour faire court, parceque bon) à un Lustmord quand il fricotte avec les Melvins, pour un résultat définitivement industriel et dark ambiant, qui fini en percussion tribal et en larsens infernaux. Le feux primordial des belges est chauds, étouffants mais noire.
L'album aurait pu s'arrêter là, aussi soudainement, dans le néant du vide. Mais, comme une scène post-générique, un bref épilogue tease le chapitre à suivre, en poursuivant le propos, en faisant défiler encore quelque pages, sur des rythmes conjuratoires et des cuivres inquiétant.
Un premier album riche et inspirant, qui résulte de l'expérience de chacun de ses intervants. Il souffre un peu de sa durée, laissant un arrière goût de trop peu, comme si tout n'avait pas pu être correctement dit ou jusqu'au bout, n'atteignant pas tout à fait l'apex de son climax. A moins qu'on le voit comme une introduction de quelque chose de plus grand à venir, à en croire la communication du groupe ? Esperons-le, car l'expérience est déjà très belle alors si elle peut se poursuivre.
Très bon 16/20 | par Mr.dante |
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