Oiseaux-Tempête
What On Earth (Que Diable) |
Label :
Sub Rosa, Nahal |
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Un album toutes les années impaires depuis 2013, c'est le rythme que nous propose Oiseaux-Tempête. Je dis album car entre les sorties tous les 2 ans, le groupe a sorti un album d'inédits et raretés, un live et une bande originale, ainsi qu'un album de remix pour un peu casser le rythme et aérer les humeurs.
Dans ma chronique de From Somewhere Invisible, je pressentais comme une transition après la trilogie méditerranéenne, j'ai l'impression que nous y sommes, que la transition est dépassée. L'introduction de l'album s'étire assez longuement, impression renforcée par le deuxième morceau composé d'une suite de notes qui ne retombent jamais, comme restant en suspension et laissant la porte ouverte au morceau suivant.
En écoutant ce nouvel album pour la première fois, je me suis un peu demandé où le groupe comptait aller et par quel chemin allait-on y s'y rendre. Je n'ai eu pour premier point de repère que la voix de Radwan Ghazi Moumneh (Jerusalem in my Heart) sur le long morceau de l'album qui occupe toute la face B. En effet cet album rompt quelque peu avec la tonalité méditerranéenne de tous leurs ouvrages précédents, elle est toujours là, mais moins en avant.
A la place Oiseaux-Tempête entre dans un nouvel univers, quelque peu débarrassé de ses ambiances maritimes et sablonneuses pour emmener l'auditeur dans un nouveau monde.
Personnellement j'entends des sons qui m'évoquent plutôt la conquête spatiale et une certaine solitude froide que le sable brulant d'avant. Le premier morceau de l'album avec la voix de Ben Shemie (Suuns) représente bien le tournant qu'a pris le groupe sur ce nouveau disque pour le côté musique électronique de l'espace. La fin de l'album est cependant calme, froide et laisse apparaitre dans mon imagination une planète désolée.
Disons que ce disque est plus aérien et moins fiévreux, on n'en ressort pas avec la peau cramée et du sable dans la bouche, mais plutôt avec un sentiment étrange de calme solitaire.
Dans ma chronique de From Somewhere Invisible, je pressentais comme une transition après la trilogie méditerranéenne, j'ai l'impression que nous y sommes, que la transition est dépassée. L'introduction de l'album s'étire assez longuement, impression renforcée par le deuxième morceau composé d'une suite de notes qui ne retombent jamais, comme restant en suspension et laissant la porte ouverte au morceau suivant.
En écoutant ce nouvel album pour la première fois, je me suis un peu demandé où le groupe comptait aller et par quel chemin allait-on y s'y rendre. Je n'ai eu pour premier point de repère que la voix de Radwan Ghazi Moumneh (Jerusalem in my Heart) sur le long morceau de l'album qui occupe toute la face B. En effet cet album rompt quelque peu avec la tonalité méditerranéenne de tous leurs ouvrages précédents, elle est toujours là, mais moins en avant.
A la place Oiseaux-Tempête entre dans un nouvel univers, quelque peu débarrassé de ses ambiances maritimes et sablonneuses pour emmener l'auditeur dans un nouveau monde.
Personnellement j'entends des sons qui m'évoquent plutôt la conquête spatiale et une certaine solitude froide que le sable brulant d'avant. Le premier morceau de l'album avec la voix de Ben Shemie (Suuns) représente bien le tournant qu'a pris le groupe sur ce nouveau disque pour le côté musique électronique de l'espace. La fin de l'album est cependant calme, froide et laisse apparaitre dans mon imagination une planète désolée.
Disons que ce disque est plus aérien et moins fiévreux, on n'en ressort pas avec la peau cramée et du sable dans la bouche, mais plutôt avec un sentiment étrange de calme solitaire.
Excellent ! 18/20 | par Happy friday |
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