Oiseaux-Tempête
Ütopiya? |
Label :
Sub Rosa |
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Je commence cette chronique en parlant de l'artwork pour les amateurs de vinyles car Oiseaux-Tempête ne s'en moque pas. Ce double vinyle est un magnifique objet qui vaut la peine de trôner sur l'étagère.
On démarre l'album calmement, de façon nuancée. Une introduction instrumentale et on passe ensuite à la poésie déclamée par G. Sok: superbe. On est directement envahi par une multitude d'émotions.
Ensuite "Someone must shout.." vient nous décrasser un peu les oreilles avec ses guitares âpres et agressives. Comme pour ne pas nous laisser nous reposer trop facilement.
Puis une porte s'ouvre, quelqu'un parle et on suit le calme piano. On se laisse à nouveau bercer mais pas trop longtemps car ensuite on nous invite à danser sur "Yallah Karga" au rythme presque groovy. "Soudain le ciel" est une grosse pièce instrumentale toutes guitares dehors.
En fait cet album nous ballade d'une ambiance à l'autre, il est assez contrasté mais, comme le 1er, ça se mange en entier ou ça ne se mange pas du tout.
"Terribili Infanti" sonne comme le vent et les mouettes sur une plage abandonnée.
Le clocher de l'église nous sort de notre torpeur, il est temps de rentrer...
Pour aborder "Portals of tomorrow" qui nous balance une ligne de basse envoûtante entourée d'une guitare qui crie sa douleur et un sax désenchanté. C'est beau, c'est strident, dissonant, on est lessivé mais ça fait du bien, on est vivant.
Ce qui n'est pas le cas de Tony puisque son requiem est la, on nous attend devant l'église, au milieu de nulle part. Les gens en noir ont composé cette marche funèbre, très courte, heureusement.
Pour terminer on dit Adieu et santé au vieux monde avec une promenade sur une terre désolée. La slide s'invite pour cette dernière pièce, les chiens nous souhaitent bon voyage.
Triste de quitter Oiseaux-Tempête, tellement triste que je remets le disque et je repars.
On démarre l'album calmement, de façon nuancée. Une introduction instrumentale et on passe ensuite à la poésie déclamée par G. Sok: superbe. On est directement envahi par une multitude d'émotions.
Ensuite "Someone must shout.." vient nous décrasser un peu les oreilles avec ses guitares âpres et agressives. Comme pour ne pas nous laisser nous reposer trop facilement.
Puis une porte s'ouvre, quelqu'un parle et on suit le calme piano. On se laisse à nouveau bercer mais pas trop longtemps car ensuite on nous invite à danser sur "Yallah Karga" au rythme presque groovy. "Soudain le ciel" est une grosse pièce instrumentale toutes guitares dehors.
En fait cet album nous ballade d'une ambiance à l'autre, il est assez contrasté mais, comme le 1er, ça se mange en entier ou ça ne se mange pas du tout.
"Terribili Infanti" sonne comme le vent et les mouettes sur une plage abandonnée.
Le clocher de l'église nous sort de notre torpeur, il est temps de rentrer...
Pour aborder "Portals of tomorrow" qui nous balance une ligne de basse envoûtante entourée d'une guitare qui crie sa douleur et un sax désenchanté. C'est beau, c'est strident, dissonant, on est lessivé mais ça fait du bien, on est vivant.
Ce qui n'est pas le cas de Tony puisque son requiem est la, on nous attend devant l'église, au milieu de nulle part. Les gens en noir ont composé cette marche funèbre, très courte, heureusement.
Pour terminer on dit Adieu et santé au vieux monde avec une promenade sur une terre désolée. La slide s'invite pour cette dernière pièce, les chiens nous souhaitent bon voyage.
Triste de quitter Oiseaux-Tempête, tellement triste que je remets le disque et je repars.
Excellent ! 18/20 | par Happy friday |
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