Golden Smog
Another Fine Day |
Label :
Lost Highway |
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Appelez vos meilleurs potes éparpillés à droite à gauche ou mariés avec des enfants et vous verrez que c'est compliqué d'organiser des retrouvailles. Alors imaginez un peu le bordel quand il a fallu réunir les membres de Golden Smog pour enregistrer un 3ème album, huit ans après. En 90, au début du supergroupe, les agendas étaient moins remplis. Et même si Soul Asylum et les Jayhawks étaient en hiatus en 2006, pas facile de convaincre l'hyperactif Jeff Tweedy à une époque où Wilco domine ce qu'il reste de la country alternative. Another Fine Day n'aurait donc jamais dû exister et il faut prendre son existence comme une récompense.
Et elle débute bien avec "You Make It Easy", qui ressemble à une reprise de George Harrison. Mais le seul hommage ici est adressé aux Kinks avec une relecture de leur "Strangers", pas encore réhabilité par Wes Anderson et qui donne déjà envie de revisiter le catalogue 70's des frères Davies. Le reste, c'est de la compo parfois en pilotage automatique (les paresseuses "Listen Joe" et "Hurricane"), parfois inspirée (la power-pop sautillante de "Corvette", l'harmonica atmosphérique de "Gone" et la sucrerie au banjo "Cure for This").
Pour les fans des Jayhwaks et de Soul Asylum, c'est une nouvelle ration inespérée en période de disette. La jam session d'un groupe de musiciens vieillissants qui arrive tant bien que mal à se retrouver le temps d'un weekend pour faire semblant que rien n'a changé. Ce qui deviendra l'une des thématiques de Tweedy dès Sky Blue Sky, conçu au même moment. Du dad rock quoi. Confortable. Rassurant. Pas un "Super Fine Day", juste le "Fine Day" promis. À notre âge, c'est déjà pas si mal.
Et elle débute bien avec "You Make It Easy", qui ressemble à une reprise de George Harrison. Mais le seul hommage ici est adressé aux Kinks avec une relecture de leur "Strangers", pas encore réhabilité par Wes Anderson et qui donne déjà envie de revisiter le catalogue 70's des frères Davies. Le reste, c'est de la compo parfois en pilotage automatique (les paresseuses "Listen Joe" et "Hurricane"), parfois inspirée (la power-pop sautillante de "Corvette", l'harmonica atmosphérique de "Gone" et la sucrerie au banjo "Cure for This").
Pour les fans des Jayhwaks et de Soul Asylum, c'est une nouvelle ration inespérée en période de disette. La jam session d'un groupe de musiciens vieillissants qui arrive tant bien que mal à se retrouver le temps d'un weekend pour faire semblant que rien n'a changé. Ce qui deviendra l'une des thématiques de Tweedy dès Sky Blue Sky, conçu au même moment. Du dad rock quoi. Confortable. Rassurant. Pas un "Super Fine Day", juste le "Fine Day" promis. À notre âge, c'est déjà pas si mal.
Sympa 14/20 | par Dylanesque |
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