King Tuff
The Other |
Label :
Sub Pop |
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Roooh l'autre, il s'habille exclusivement en orange, va s'incruster dans le groupe de Ty Segall, sort une bonne, mais chiante chanson "The Other" et décide de l'accompagner d'un album complet pour faire son grand retour... Haha l'autre il s'y croit et surtout il croit qu'on va avaler sa nouvelle livraison comme ça l'air de rien, sous prétexte qu'on est fan... Bah non... Juste non.
Enfin, c'était non au début, à sa sortie je me suis vraiment demandé ce qu'avait King Tuff dans sa tête pour nous pondre ce The Other sorti tout droit des 80's. La première mauvaise décision, c'est d'y avoir mis la chanson éponyme et en 1ère position en plus – je vous le dis, c'est une belle chanson, mais qu'est-ce qu'elle est chiante à force... Enfin chiante, c'est surtout qu'on a envie de vite passer à la suite, parce qu'après ça bouge bien comme il faut et faible comme je suis, j'ai des envies de faire la fête sans me prendre la tête de temps en temps et ce nouvel album est justement fait pour ça !
King Tuff ne cherche pas (plus?) à faire de la grande musique, bien agencé, bien pensé pour les rockeurs avides de bons riffs ; King Tuff veut s'éclater et nous éclater. Pour ça il sort des rythmes endiablés (West Coast RPZ) faits pour les pistes de danse, digne du glam-rock, des chœurs féminins, un saxo qui t'agrippe pour ne plus jamais te lâcher, tu vas danser, tu vas bouger, tu vas transpirer, tu porteras des pantalons pattes d'eph, lunettes colorés, permanente sur la tête, de la tête au popotin faut que ça remue.
Grosse production, faut occuper tout l'espace ; mélodies accrocheuses, certes c'est souvent du déjà entendu – le phrasé de "Circuits In The Sand", la guitare de "Ultraviolet" (merci Dire Straits) ou encore le phrasé (bis) du refrain de "Neverending Sunshine" clairement emprunté au fils Lennon –, mais tout ça est définitivement et terriblement efficace... Il y a ceux qui vont détester, ceux qui vont adorer et les faibles comme moi qui voit en ce disque un simple plaisir coupable, ni très bon ni trop mauvais ("No Man's Land" elle, par contre, est totalement mauvaise), un album juste là pour se détendre un moment ; une fois entendu, on le range et on le ressortira plus tard quand on voudra se vider la tête facilement – principalement avec le quatuor "Raindrop Blue" / "Thru The Cracks" / "Psycho Star" / "Infinite Mile" et le duo "Ultraviolet" / "Neverending Sunshine".
Tiens, un exemple qui parlera à certains pour illustrer mes propos et faire comprendre mon idée : prenez KISS dans les 80's avec la triplette Animalize / Asylum / Crazy Nights, c'est quand même assez mauvais dans son ensemble ! Pourtant il m'arrive parfois de ressortir ces CD pour m'écouter quelques titres assez plaisants en faisant ma sélection... Au final je n'écoute plus ces albums en entiers, mais bien quelques chansons histoire de passer un bon petit moment. The Other c'est la même chose.
Kyle Thomas devient désormais King Teuf... Oui j'ai osé...
Enfin, c'était non au début, à sa sortie je me suis vraiment demandé ce qu'avait King Tuff dans sa tête pour nous pondre ce The Other sorti tout droit des 80's. La première mauvaise décision, c'est d'y avoir mis la chanson éponyme et en 1ère position en plus – je vous le dis, c'est une belle chanson, mais qu'est-ce qu'elle est chiante à force... Enfin chiante, c'est surtout qu'on a envie de vite passer à la suite, parce qu'après ça bouge bien comme il faut et faible comme je suis, j'ai des envies de faire la fête sans me prendre la tête de temps en temps et ce nouvel album est justement fait pour ça !
King Tuff ne cherche pas (plus?) à faire de la grande musique, bien agencé, bien pensé pour les rockeurs avides de bons riffs ; King Tuff veut s'éclater et nous éclater. Pour ça il sort des rythmes endiablés (West Coast RPZ) faits pour les pistes de danse, digne du glam-rock, des chœurs féminins, un saxo qui t'agrippe pour ne plus jamais te lâcher, tu vas danser, tu vas bouger, tu vas transpirer, tu porteras des pantalons pattes d'eph, lunettes colorés, permanente sur la tête, de la tête au popotin faut que ça remue.
Grosse production, faut occuper tout l'espace ; mélodies accrocheuses, certes c'est souvent du déjà entendu – le phrasé de "Circuits In The Sand", la guitare de "Ultraviolet" (merci Dire Straits) ou encore le phrasé (bis) du refrain de "Neverending Sunshine" clairement emprunté au fils Lennon –, mais tout ça est définitivement et terriblement efficace... Il y a ceux qui vont détester, ceux qui vont adorer et les faibles comme moi qui voit en ce disque un simple plaisir coupable, ni très bon ni trop mauvais ("No Man's Land" elle, par contre, est totalement mauvaise), un album juste là pour se détendre un moment ; une fois entendu, on le range et on le ressortira plus tard quand on voudra se vider la tête facilement – principalement avec le quatuor "Raindrop Blue" / "Thru The Cracks" / "Psycho Star" / "Infinite Mile" et le duo "Ultraviolet" / "Neverending Sunshine".
Tiens, un exemple qui parlera à certains pour illustrer mes propos et faire comprendre mon idée : prenez KISS dans les 80's avec la triplette Animalize / Asylum / Crazy Nights, c'est quand même assez mauvais dans son ensemble ! Pourtant il m'arrive parfois de ressortir ces CD pour m'écouter quelques titres assez plaisants en faisant ma sélection... Au final je n'écoute plus ces albums en entiers, mais bien quelques chansons histoire de passer un bon petit moment. The Other c'est la même chose.
Kyle Thomas devient désormais King Teuf... Oui j'ai osé...
Correct 12/20 | par Beckuto |
En écoute :
https://kingtuff.bandcamp.com/album/the-other
https://kingtuff.bandcamp.com/album/the-other
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