Bonny Doon
Longwave |
Label :
Woodsist |
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Comme Bon Iver, Bonny Doon a décidé de s'enfermer dans une cabane au milieu des bois pour enregistrer ce deuxième album. Contrairement à Bon Iver, le groupe de Détroit n'a pas laissé Mère Nature les rendre chiants et prétentieux. Les bonnes ondes du Mystic Lake n'ont fait que renforcer leur spontanéité.
L'ambiance barbecue/bières tièdes de leur premier essai évolue donc tout naturellement vers un aspect jam tranquille au coin du feu. C'est dans la même disposition que se savoure les meilleurs morceaux de Longwave : "A Lotta Things" et "I Am Here (I'm Alive)", jolies ballades désabusés traversés de solos décontractés, comme si Stephen Malkmus avait emmené ses Jicks en retraite à la campagne. Avec sa suite d'accords familière, "Take Me Away" rend hommage à Galaxie 500 rendant hommage au Velvet. Et il faut six minutes à "Saved" pour dévoiler son charme de fausse improvisation à la Grateful Dead.
Aucun risque n'est pris ici, si ce n'est celui d'être gentiment complaisant à force de nonchalance. Pour que Bonny Doon laisse une empreinte durable, il faudra veiller à ne pas compter que sur leur capacité désarmante à faire du neuf avec du vieux. En tant que nostalgique des 90's, leur minimalisme de slacker sait me cueillir au bon moment mais pas sûr qu'il survive au passage du temps et à des écoutes répétés. En attendant, voilà de quoi caresser dans le sens du duvet ceux qui partagent les mêmes influences et sont toujours à la recherche d'un bon petit album pour accompagner leurs soirées estivales.
L'ambiance barbecue/bières tièdes de leur premier essai évolue donc tout naturellement vers un aspect jam tranquille au coin du feu. C'est dans la même disposition que se savoure les meilleurs morceaux de Longwave : "A Lotta Things" et "I Am Here (I'm Alive)", jolies ballades désabusés traversés de solos décontractés, comme si Stephen Malkmus avait emmené ses Jicks en retraite à la campagne. Avec sa suite d'accords familière, "Take Me Away" rend hommage à Galaxie 500 rendant hommage au Velvet. Et il faut six minutes à "Saved" pour dévoiler son charme de fausse improvisation à la Grateful Dead.
Aucun risque n'est pris ici, si ce n'est celui d'être gentiment complaisant à force de nonchalance. Pour que Bonny Doon laisse une empreinte durable, il faudra veiller à ne pas compter que sur leur capacité désarmante à faire du neuf avec du vieux. En tant que nostalgique des 90's, leur minimalisme de slacker sait me cueillir au bon moment mais pas sûr qu'il survive au passage du temps et à des écoutes répétés. En attendant, voilà de quoi caresser dans le sens du duvet ceux qui partagent les mêmes influences et sont toujours à la recherche d'un bon petit album pour accompagner leurs soirées estivales.
Sympa 14/20 | par Dylanesque |
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