Marilyn Manson
Antichrist Superstar |
Label :
Nothing And Interscope |
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Trent Reznor a probablement propulsé Marlyn Manson à un rang qu'il n'aurait jamais pu atteindre tout seul, on ne va pas s'interroger ici sur si oui ou non ce fut une bonne chose. Ou, tout du moins, d'un point de vue purement musical, nous pourrions répondre par l'affirmative tant Antichrist Superstar est supérieur au trop long et très inégal Portrait of an American Family.
Plus violent, plus vicieux, plus chiadé dans ses arrangements, plus nuancé également, le père Twiggy Ramirez a pris du plomb dans la tête et est donc en mesure d'écrire des bombes du niveau d'un "The Beautiful People", c'est très encourageant. D'ailleurs, je suis obligé de reconnaître que ce disque m'a réellement fait croire qu'un truc allait se passer, qu'on tenait là une alternative possible au Neo Métal que l'industrie musicale était en train de pourrir à grands coups de signatures débiles.
Un deuxième disque en forme de confirmation d'un talent donc, bien énervé ("Irresponsible Hate Anthem"), jouant davantage sur les aspects industriels à grands renforts de sonorités mécaniques et de guitares décharnées, même le chant de Manson me paraît tolérable lorsqu'il emploie une tonalité plus "gothique" que ne renierait pas un The Sisters of Mercy ou lorsqu'il part dans des refrains toujours bien sentis, le groupe restant une grosse mécanique américaine nourrie au Big Rock.
Mais à part ça, l'écoute en 2018 est proprement insipide, le disque ayant au final l'espérance de vie d'un plat de junk food. Reste la nostalgie d'une époque.
Plus violent, plus vicieux, plus chiadé dans ses arrangements, plus nuancé également, le père Twiggy Ramirez a pris du plomb dans la tête et est donc en mesure d'écrire des bombes du niveau d'un "The Beautiful People", c'est très encourageant. D'ailleurs, je suis obligé de reconnaître que ce disque m'a réellement fait croire qu'un truc allait se passer, qu'on tenait là une alternative possible au Neo Métal que l'industrie musicale était en train de pourrir à grands coups de signatures débiles.
Un deuxième disque en forme de confirmation d'un talent donc, bien énervé ("Irresponsible Hate Anthem"), jouant davantage sur les aspects industriels à grands renforts de sonorités mécaniques et de guitares décharnées, même le chant de Manson me paraît tolérable lorsqu'il emploie une tonalité plus "gothique" que ne renierait pas un The Sisters of Mercy ou lorsqu'il part dans des refrains toujours bien sentis, le groupe restant une grosse mécanique américaine nourrie au Big Rock.
Mais à part ça, l'écoute en 2018 est proprement insipide, le disque ayant au final l'espérance de vie d'un plat de junk food. Reste la nostalgie d'une époque.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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