NLF3
Ride On A Brand New Time |
Label :
Prohibited |
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La question est la suivante : comment une musique relativement complexe peut-elle sembler si spontanée ? Il ne s'agit pas là d'un thème de philo mais d'une drôle d'équation posée par un trio de musiciens particulièrement intelligent sans être pour autant de vilains donneurs de leçons.
Il ne semble pas y avoir de réponse à cette question, de tout façon, on s'en moque bien. Car ce qui est jouissif ici, c'est la pose constante de chausse-trappe. Exemple fameux et récurrent tout au long de ce disque, cette sensation que le groupe cherche à envoyer un "gros son" tout en le soutenant par une rythmique impitoyable et en le vrillant par des claviers totalement hors d'âge. Résultat de l'opération, la structure entière boitille puis se casse la gueule pour en fin de compte se relever et franchir la ligne d'arrivée à quatre pattes et le nez au vent. Je vous l'accorde la posture peut faire sourire, voire même franchement rire mais le résultat est épatant.
Pour ceux qui ne serait pas convaincu, on peut employer toute une série de gros mots dans l'air du temps : electro, krautrock, tropicalisme (celui-là est particulièrement grossier) et no-wave. Ah ! J'allais oublier : math-rock. La somme de ces supposées influences est le résultat que vous avez entre les oreilles. Le vrai tour de force réalisé sur ces quelques compositions, c'est tout simplement l'abandon de l'intellectualisation de la musique au profit du ressenti.
L'adjectif qui résume le mieux la situation : inqualifiable (dans tous les sens du terme).
Il ne semble pas y avoir de réponse à cette question, de tout façon, on s'en moque bien. Car ce qui est jouissif ici, c'est la pose constante de chausse-trappe. Exemple fameux et récurrent tout au long de ce disque, cette sensation que le groupe cherche à envoyer un "gros son" tout en le soutenant par une rythmique impitoyable et en le vrillant par des claviers totalement hors d'âge. Résultat de l'opération, la structure entière boitille puis se casse la gueule pour en fin de compte se relever et franchir la ligne d'arrivée à quatre pattes et le nez au vent. Je vous l'accorde la posture peut faire sourire, voire même franchement rire mais le résultat est épatant.
Pour ceux qui ne serait pas convaincu, on peut employer toute une série de gros mots dans l'air du temps : electro, krautrock, tropicalisme (celui-là est particulièrement grossier) et no-wave. Ah ! J'allais oublier : math-rock. La somme de ces supposées influences est le résultat que vous avez entre les oreilles. Le vrai tour de force réalisé sur ces quelques compositions, c'est tout simplement l'abandon de l'intellectualisation de la musique au profit du ressenti.
L'adjectif qui résume le mieux la situation : inqualifiable (dans tous les sens du terme).
Très bon 16/20 | par Hpl |
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