Le Prince Harry
Synthetic Love |
Label :
Teenage Menopause |
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& si la réconciliation venait de la Belgique ?
Et si, grâce à un album comme ce Synthetic Love, les punks (avec ou sans chiens) et les amoureux des synthés se donnaient la main & pogotaient ensemble ?
Car oui, si un groupe peut se targuer de jouer sur les deux tableaux, c'est bien celui formé par nos deux Liégeois. Depuis plus de dix ans maintenant, Le Prince Harry encanaille les foules inconscientes, nous fait suer en même temps que Lio (pas l'amatrice de Banana Split, l'autre là, le punk) nous dévoile ses tatouages & ses rouflaquettes. Un split avec Duchess Says il y a deux ans nous donnait envie d'en avoir plus, d'avoir enfin une suite au génial premier album It's Getting Worse.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on ne change pas une formule qui marche. On la fait varier, un peu, mais l'essence reste la même. Du bordel, des synthés, des machines. Et de la guitare évidemment, ça reste des keupons.
C'est assez épatant ce mariage (contre nature me diront certains), ce mélange de punk brut d'entrée de jeu avec "Chat Bot" avec ces sons industriels, mécaniques, évoquant parfois avec délice Fad Gadget ("Pink Slime"), ils délivrent sur chaque titre une idée bien à eux de ce que peut être le synthpunk. Rien qu'à entendre la boite à rythme de "Synthetic Love", on pense presque à une version vénère de "Warm Leatherette" de The Normal (aka le Daniel Miller de Mute). Ils se paient même le luxe d'une reprise testostéronée de Motormark ("We Are The Public").
Comment résister à ces belges ? Que ce soit sur disque, et surtout sur scène, je vous mets au défi de ne pas esquisser le moindre hochement de tête à l'écoute de cet album. Et même quand ils changent un poil de registre sur le dernier titre "I Want to See you Bleed", toute résistance est tuée dans l'oeuf par l'énergie de ces deux gars. Une nouvelle preuve (s'il en fallait encore) que synthétiseur & boîte à rythmes ne riment pas toujours avec new wave.
Et si, grâce à un album comme ce Synthetic Love, les punks (avec ou sans chiens) et les amoureux des synthés se donnaient la main & pogotaient ensemble ?
Car oui, si un groupe peut se targuer de jouer sur les deux tableaux, c'est bien celui formé par nos deux Liégeois. Depuis plus de dix ans maintenant, Le Prince Harry encanaille les foules inconscientes, nous fait suer en même temps que Lio (pas l'amatrice de Banana Split, l'autre là, le punk) nous dévoile ses tatouages & ses rouflaquettes. Un split avec Duchess Says il y a deux ans nous donnait envie d'en avoir plus, d'avoir enfin une suite au génial premier album It's Getting Worse.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on ne change pas une formule qui marche. On la fait varier, un peu, mais l'essence reste la même. Du bordel, des synthés, des machines. Et de la guitare évidemment, ça reste des keupons.
C'est assez épatant ce mariage (contre nature me diront certains), ce mélange de punk brut d'entrée de jeu avec "Chat Bot" avec ces sons industriels, mécaniques, évoquant parfois avec délice Fad Gadget ("Pink Slime"), ils délivrent sur chaque titre une idée bien à eux de ce que peut être le synthpunk. Rien qu'à entendre la boite à rythme de "Synthetic Love", on pense presque à une version vénère de "Warm Leatherette" de The Normal (aka le Daniel Miller de Mute). Ils se paient même le luxe d'une reprise testostéronée de Motormark ("We Are The Public").
Comment résister à ces belges ? Que ce soit sur disque, et surtout sur scène, je vous mets au défi de ne pas esquisser le moindre hochement de tête à l'écoute de cet album. Et même quand ils changent un poil de registre sur le dernier titre "I Want to See you Bleed", toute résistance est tuée dans l'oeuf par l'énergie de ces deux gars. Une nouvelle preuve (s'il en fallait encore) que synthétiseur & boîte à rythmes ne riment pas toujours avec new wave.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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