Diapsiquir
Crasse |
Label :
Indépendant |
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Si, pour la majorité des groupes, il n'est pas indispensable de connaître l'intégralité de leur discographie pour en comprendre l'essence, chaque album étant peu ou prou le même à quelques variantes près, il en est d'autres pour qui un coup d'œil sur le passé s'avère indispensable. Ainsi, comment comprendre le récent 180° de Diapsiquir sans connaître le chemin parcouru, entendre d'où la formation est partie.
À ce titre, la démo cassette de 2001 Crasse mérite plus qu'une simple connaissance livresque car, derrière les assauts brutaux d'un Black Métal complètement fumé, l'on devine déjà le goût pour les expérimentations sonores et les textes littéraires, les dérapages vocaux et une vision musicale qui place la formation en marge de la scène extrême. Plus sale, plus Industriel (pas de batteur, nombreux bruitages), plus malsain aussi, il est clair que Toxik Harmst a eu une influence majeure sur la scène française actuelle, que ce soit avec Diapsiquir ou avec le bestial Arkhon Infaustus.
Si le satanisme et la drogue sont au cœur du propos, le premier devenant un cliché que la formation finira par tourner en dérision, c'est bien l'inventivité des compositions qui marque durablement l'auditeur. Elles sont longues (jusqu'à douze minutes), fouillées, cohérentes sous le bordel apparent et l'on retrouve des éléments qui reviendront dans les disques ultérieurs, par exemple la formule "Quel plaisir intense, dans ton cul" replacée en introduction de Virus S.T.N..
Même s'il est évident que ceux qui ont aimé 180° ne sont pas forcément près à adhérer aux anciennes productions, musicalement plus dures, les plus curieux y trouveront sans doute des réponses à l'énigme absolue qu'est ce groupe.
À ce titre, la démo cassette de 2001 Crasse mérite plus qu'une simple connaissance livresque car, derrière les assauts brutaux d'un Black Métal complètement fumé, l'on devine déjà le goût pour les expérimentations sonores et les textes littéraires, les dérapages vocaux et une vision musicale qui place la formation en marge de la scène extrême. Plus sale, plus Industriel (pas de batteur, nombreux bruitages), plus malsain aussi, il est clair que Toxik Harmst a eu une influence majeure sur la scène française actuelle, que ce soit avec Diapsiquir ou avec le bestial Arkhon Infaustus.
Si le satanisme et la drogue sont au cœur du propos, le premier devenant un cliché que la formation finira par tourner en dérision, c'est bien l'inventivité des compositions qui marque durablement l'auditeur. Elles sont longues (jusqu'à douze minutes), fouillées, cohérentes sous le bordel apparent et l'on retrouve des éléments qui reviendront dans les disques ultérieurs, par exemple la formule "Quel plaisir intense, dans ton cul" replacée en introduction de Virus S.T.N..
Même s'il est évident que ceux qui ont aimé 180° ne sont pas forcément près à adhérer aux anciennes productions, musicalement plus dures, les plus curieux y trouveront sans doute des réponses à l'énigme absolue qu'est ce groupe.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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