How To Destroy Angels
Welcome Oblivion |
Label :
Columbia |
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How To Destroy Angels
Chapitre 03 : Welcome Oblivion
Il se réveille, conscient de la véritable nature de sa mission ("The Wake-Up"). Il est les voix, elles sont porteuses de ses messages. Tout comme elles l'ont été dans ce qu'il affirme avoir été un rêve prémonitoire, il est hésitant et rempli de doute ("Keep It Together") ; pourra-t-il sauver ceux et ce qui doit l'être ? La Terre est condamnée, mais il l'a vu, l'Homme et ses créations électroniques survivront... qu'est-ce que cela peut bien signifier ?
Il ne semble pas conscient lorsqu'il utilise les voix et la musique électronique pour communiquer avec les Hommes ; l'une des voix est féminine, l'autre masculine, l'une apaise, l'autre menace. Il ne semble pas conscient lorsqu'il annonce la fin imminente de ce monde ("And The Sky Began To Scream") :
"I Will, Tear It Down, To The Ground, & Build Another One"
Il se pourrait bien qu'il soit à la fois le destructeur et le futur sauveur de ce monde – deux entités rentrant en conflit au sein d'une seule et même personne –. Il ne semble pas conscient non plus de la musique qu'il crée ; sombre, hypnotique, inquiétante, non-porteuse d'espoir, il compose la bande-son d'une fin apocalyptique. Et l'inévitable arrive ("Welcome Oblivion") :
"You Know What You Have Done
Welcome Oblivion
& This Has Just Begun
Welcome Oblivion."
Il se réveille d'un long sommeil et se retrouve dans la cabane en bois de ses rêves, au milieu de l'étendue sauvage enneigée ("Ice Age"/"On The Wing"). Il le sait désormais, le monde a changé, ce qui devait arriver est arrivé, il n'a pu l'éviter ("Too Late, All Gone"). Pire encore, il est le principal fautif, mais il ne l'accepte pas – il est le sauveur et non le destructeur –. Il atteint la boîte de nuit plongée dans la pénombre et à l'ambiance malsaine pour essayer de sauver ceux qu'il pense être perdu dans une transe éternelle ("How Long?"), mais comment les sauver ? Il veut les faire sortir et les emmener là où la vie est calme, dans la cabane, où le monde ne semble pas avoir perdu espoir. Personne ne le voit, personne ne l'entend, son délire schizophrénique commence à prendre le dessus sur lui, les voix entrent en conflit ; personne ne le voit, personne ne l'entend ("Strings and Attractors") : "I Feel Like I'm Just Disappearing".
Il décide d'utiliser une autre façon de communiquer, les messages subliminaux au milieu d'une répétition des mêmes mots ("We Fade Away"), avec des beats rappelant le morse ; peut-être que comme çà, inconsciemment, l'Homme sera capable de recevoir ses pensées. Il n'est pas sûr que cela marche, se répétant à lui-même "Am I Just Talking To Myself ?", mais il se doit d'essayer. Les doutes reviennent, et si c'était la musique qui était plus porteuse de messages que les voix ? Il essaye, sans rien dire, juste de la musique un peu moins lourde pour montrer qu'il y a encore de l'espoir dans ce nouveau monde ("Recursive Self-Improvement"). Les voix ne savent plus quoi dire, elles n'aiment pas être incomprises, elles n'aiment pas être snobées, elles ne veulent pas disparaître, mais personne n'écoute, personne n'y fait plus attention... ça recommence encore et encore comme avant ("The Loop Closes") :
"The Beginning Is The End
& It Keeps Coming Around Again"
Les voix se sont tues, il s'est tu, il n'y a plus rien à dire si personne n'est là pour écouter. Il pensait tous les sauver, faire de cette Terre une terre sacrée, mais il l'a détruit et plus personne ne veut de lui ("Hallowed Ground"). Il repart dans sa cabane en bois, l'air triste, les voix dans sa tête pleurent pour lui, il est perdu, seul, il n'est même plus lui-même, une nouvelle entité incomprise. Son chemin arrive peut-être à sa fin, il ne lui reste plus qu'à hiberner en attendant que quelqu'un veuille bien l'écouter de nouveau. Le vent se lève au-dehors, la tempête de neige reprend de plus belle. Il s'endort.
Chapitre 03 : Welcome Oblivion
Il se réveille, conscient de la véritable nature de sa mission ("The Wake-Up"). Il est les voix, elles sont porteuses de ses messages. Tout comme elles l'ont été dans ce qu'il affirme avoir été un rêve prémonitoire, il est hésitant et rempli de doute ("Keep It Together") ; pourra-t-il sauver ceux et ce qui doit l'être ? La Terre est condamnée, mais il l'a vu, l'Homme et ses créations électroniques survivront... qu'est-ce que cela peut bien signifier ?
Il ne semble pas conscient lorsqu'il utilise les voix et la musique électronique pour communiquer avec les Hommes ; l'une des voix est féminine, l'autre masculine, l'une apaise, l'autre menace. Il ne semble pas conscient lorsqu'il annonce la fin imminente de ce monde ("And The Sky Began To Scream") :
"I Will, Tear It Down, To The Ground, & Build Another One"
Il se pourrait bien qu'il soit à la fois le destructeur et le futur sauveur de ce monde – deux entités rentrant en conflit au sein d'une seule et même personne –. Il ne semble pas conscient non plus de la musique qu'il crée ; sombre, hypnotique, inquiétante, non-porteuse d'espoir, il compose la bande-son d'une fin apocalyptique. Et l'inévitable arrive ("Welcome Oblivion") :
"You Know What You Have Done
Welcome Oblivion
& This Has Just Begun
Welcome Oblivion."
Il se réveille d'un long sommeil et se retrouve dans la cabane en bois de ses rêves, au milieu de l'étendue sauvage enneigée ("Ice Age"/"On The Wing"). Il le sait désormais, le monde a changé, ce qui devait arriver est arrivé, il n'a pu l'éviter ("Too Late, All Gone"). Pire encore, il est le principal fautif, mais il ne l'accepte pas – il est le sauveur et non le destructeur –. Il atteint la boîte de nuit plongée dans la pénombre et à l'ambiance malsaine pour essayer de sauver ceux qu'il pense être perdu dans une transe éternelle ("How Long?"), mais comment les sauver ? Il veut les faire sortir et les emmener là où la vie est calme, dans la cabane, où le monde ne semble pas avoir perdu espoir. Personne ne le voit, personne ne l'entend, son délire schizophrénique commence à prendre le dessus sur lui, les voix entrent en conflit ; personne ne le voit, personne ne l'entend ("Strings and Attractors") : "I Feel Like I'm Just Disappearing".
Il décide d'utiliser une autre façon de communiquer, les messages subliminaux au milieu d'une répétition des mêmes mots ("We Fade Away"), avec des beats rappelant le morse ; peut-être que comme çà, inconsciemment, l'Homme sera capable de recevoir ses pensées. Il n'est pas sûr que cela marche, se répétant à lui-même "Am I Just Talking To Myself ?", mais il se doit d'essayer. Les doutes reviennent, et si c'était la musique qui était plus porteuse de messages que les voix ? Il essaye, sans rien dire, juste de la musique un peu moins lourde pour montrer qu'il y a encore de l'espoir dans ce nouveau monde ("Recursive Self-Improvement"). Les voix ne savent plus quoi dire, elles n'aiment pas être incomprises, elles n'aiment pas être snobées, elles ne veulent pas disparaître, mais personne n'écoute, personne n'y fait plus attention... ça recommence encore et encore comme avant ("The Loop Closes") :
"The Beginning Is The End
& It Keeps Coming Around Again"
Les voix se sont tues, il s'est tu, il n'y a plus rien à dire si personne n'est là pour écouter. Il pensait tous les sauver, faire de cette Terre une terre sacrée, mais il l'a détruit et plus personne ne veut de lui ("Hallowed Ground"). Il repart dans sa cabane en bois, l'air triste, les voix dans sa tête pleurent pour lui, il est perdu, seul, il n'est même plus lui-même, une nouvelle entité incomprise. Son chemin arrive peut-être à sa fin, il ne lui reste plus qu'à hiberner en attendant que quelqu'un veuille bien l'écouter de nouveau. Le vent se lève au-dehors, la tempête de neige reprend de plus belle. Il s'endort.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Beckuto |
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