Graham Coxon
Paris [Trabendo] - mardi 11 avril 2006 |
Enfin un vrai concert du bigleux gratteux de Blur à Paris ! Après une anonyme première partie de PJ Harvey en juin 2004 (je n'y étais même pas !) et un court et frustrant passage à la Cigale, entre 22-20's et dEUS, en novembre de la même année, on allait enfin juger le bonhomme sur la longueur.
En première partie, un groupe parisien assez pêchu mais pas très original, quelque part entre The Hives et Hushpuppies, c'est-à-dire sixties, avec des costards d'époque, une bonne présence scénique mais un côté grand guignol pas très assumé. Bref, rien de très intéressant pour le vieux blasé que je suis. Heureusement, je suis arrivé suffisamment tard pour n'avoir à subir que 2 morceaux.
Ensuite ?
Il nous a pris par surprise, le Graham : il a surgi sur scène avec ses musicos rayés, sans mise en condition, genre 'on est entre potes'. Il a même surpris le gars de la lumière, qui n'a pas eu le temps de la baisser (la lumière). Résultat, il est sur scène, il attaque le premier morceau, et nous on est comme des cons avec nos bières en train d'essayer d'abréger nos conversations pour suivre le spectacle.
De spectacle, pas beaucoup dans les premiers morceaux ; on est bien, entre gens de bonne compagnie, Graham déconne avec ses acolytes, notamment avec le très glam bassiste (il aurait pu jouer dans les Spiders From Mars), il nous fait des grimaces, raconte des blagues... Puis il nous expédie assez rapidement un "Bittersweet Bundle Of Misery" sans relief, suivi d'un "All Over Me" loin de l'émotion que peut provoquer cette belle chanson. On sent qu'il est venu ici pour bourriner. C'est d'ailleurs sur "Spectacular" que l'on bascule de 'sympa' à 'très bon' : tout à coup ça décolle, et je retrouve les sensations que j'avais connues quand je l'avais vu se rouler par terre sur la scène de la Cigale. Il faudra attendre un peu avant de le voir refaire ses acrobaties, mais il y viendra. Le paroxysme sera atteint sur "People Of The Earth", ou plutôt "Papahazaha", vue la diction très 'rottenienne' qu'il adopte pour l'occasion. Un premier set assez court, mais donc la fin me laisse des frissons dans l'épine dorsale. Il reviendra pour un très long rappel (6 morceaux !) avec du vieux et du neuf mais du bien compact, à fond la caisse. Il termine en posant sa guitare sur le batteur, imité par le bassiste. Ils se sont bien fait plaisir, je me suis bien amusé. Mais j'ai regretté que son côté garage rocker goguenard ait complètement fait disparaître le songwriter talentueux et mélancolique qu'il sait parfois être.
En première partie, un groupe parisien assez pêchu mais pas très original, quelque part entre The Hives et Hushpuppies, c'est-à-dire sixties, avec des costards d'époque, une bonne présence scénique mais un côté grand guignol pas très assumé. Bref, rien de très intéressant pour le vieux blasé que je suis. Heureusement, je suis arrivé suffisamment tard pour n'avoir à subir que 2 morceaux.
Ensuite ?
Il nous a pris par surprise, le Graham : il a surgi sur scène avec ses musicos rayés, sans mise en condition, genre 'on est entre potes'. Il a même surpris le gars de la lumière, qui n'a pas eu le temps de la baisser (la lumière). Résultat, il est sur scène, il attaque le premier morceau, et nous on est comme des cons avec nos bières en train d'essayer d'abréger nos conversations pour suivre le spectacle.
De spectacle, pas beaucoup dans les premiers morceaux ; on est bien, entre gens de bonne compagnie, Graham déconne avec ses acolytes, notamment avec le très glam bassiste (il aurait pu jouer dans les Spiders From Mars), il nous fait des grimaces, raconte des blagues... Puis il nous expédie assez rapidement un "Bittersweet Bundle Of Misery" sans relief, suivi d'un "All Over Me" loin de l'émotion que peut provoquer cette belle chanson. On sent qu'il est venu ici pour bourriner. C'est d'ailleurs sur "Spectacular" que l'on bascule de 'sympa' à 'très bon' : tout à coup ça décolle, et je retrouve les sensations que j'avais connues quand je l'avais vu se rouler par terre sur la scène de la Cigale. Il faudra attendre un peu avant de le voir refaire ses acrobaties, mais il y viendra. Le paroxysme sera atteint sur "People Of The Earth", ou plutôt "Papahazaha", vue la diction très 'rottenienne' qu'il adopte pour l'occasion. Un premier set assez court, mais donc la fin me laisse des frissons dans l'épine dorsale. Il reviendra pour un très long rappel (6 morceaux !) avec du vieux et du neuf mais du bien compact, à fond la caisse. Il termine en posant sa guitare sur le batteur, imité par le bassiste. Ils se sont bien fait plaisir, je me suis bien amusé. Mais j'ai regretté que son côté garage rocker goguenard ait complètement fait disparaître le songwriter talentueux et mélancolique qu'il sait parfois être.
Bon 15/20 | par Myfriendgoo |
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