Bright Eyes
Cassadaga |
Label :
Universal |
||||
Conor Oberst est un bon, et Cassadaga dans la discographie de son groupe Bright Eyes est une tuerie. C'est album est de la trempe ni plus ni moins du Harvest de Neil Young, et chaque écoute supplémentaire me conforte dans cette décision.
La production du disque à été confiée à Mike Nogis, elle est parfaite et si jamais je devais un jour enregistrer un disque j'aimerais qu'il sonne comme celui là, alors quid de cet hybride ?
De la country, de la pop, un peu des deux porté par une voix, celle de Conor.
L'album, dédiée à Sabrina s'ouvre sur un vacarme incroyable, comme au pire (ou meilleur) du fab-tube "A Day In The Life". Tout ce vacarme de corde nous conduit tout droit au premier single "Four Winds", avec son énorme Violon tout droit sortie du Hurricane de Dylan. La maison est bien chauffée à coup d'orgue Hammond et de Pedalsteel. "If the Breakman Turns My Way" continue plus calmement dans la même veine avant son final taillé pour les stades, on peut penser à Dire Straits où au dernière ballade de chez Pearl Jam. "Hot Knives" arrive plus pop, plus psychédélique, plus rock, des choeurs ...
"Make A Plan To Love Me" est la ballade qui tue de l'album, choeurs et cordes se frottent sensuellement et que dire du son des flûtes et du hautbois, de cette guitare électrique tout en profondeur, de cette guitare classique en arpège? Phil Spector sort de ce corps ! "Classic Cars" et "Middleman" nous ramènent chez les Cow Boy, "Cleanse Song" et "Coat Check Dream Song" nous ramènent chez Dylan. "No One Would Riot For Less" est le contrepoids plus sombre, on est presque chez Leonard Cohen, dans le désert, plein d'hallucination au bout du chemin. "I Must Belong Somewhere" est un autre tube dans la veine de "Four Winds", enfin "Lime Tree" nous borde après cette éprouvante écoute en se disant que demain sera décidément une bien belle journée, pourvu qu'on ait droit à une nouvelle écoute de Cassadaga.
La production du disque à été confiée à Mike Nogis, elle est parfaite et si jamais je devais un jour enregistrer un disque j'aimerais qu'il sonne comme celui là, alors quid de cet hybride ?
De la country, de la pop, un peu des deux porté par une voix, celle de Conor.
L'album, dédiée à Sabrina s'ouvre sur un vacarme incroyable, comme au pire (ou meilleur) du fab-tube "A Day In The Life". Tout ce vacarme de corde nous conduit tout droit au premier single "Four Winds", avec son énorme Violon tout droit sortie du Hurricane de Dylan. La maison est bien chauffée à coup d'orgue Hammond et de Pedalsteel. "If the Breakman Turns My Way" continue plus calmement dans la même veine avant son final taillé pour les stades, on peut penser à Dire Straits où au dernière ballade de chez Pearl Jam. "Hot Knives" arrive plus pop, plus psychédélique, plus rock, des choeurs ...
"Make A Plan To Love Me" est la ballade qui tue de l'album, choeurs et cordes se frottent sensuellement et que dire du son des flûtes et du hautbois, de cette guitare électrique tout en profondeur, de cette guitare classique en arpège? Phil Spector sort de ce corps ! "Classic Cars" et "Middleman" nous ramènent chez les Cow Boy, "Cleanse Song" et "Coat Check Dream Song" nous ramènent chez Dylan. "No One Would Riot For Less" est le contrepoids plus sombre, on est presque chez Leonard Cohen, dans le désert, plein d'hallucination au bout du chemin. "I Must Belong Somewhere" est un autre tube dans la veine de "Four Winds", enfin "Lime Tree" nous borde après cette éprouvante écoute en se disant que demain sera décidément une bien belle journée, pourvu qu'on ait droit à une nouvelle écoute de Cassadaga.
Excellent ! 18/20 | par Jose |
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