Mono
Budapest - Hongrie [A38] - lundi 22 février 2010 |
J'imagine que tout le monde connaît cette série de bouquins tout jaunes judicieusement intitulés "Machin pour les Nuls", où vous pouvez remplacer "machin" par "Windows", "le bricolage" ou même "le sexe" pour les moins dégourdis. Bref, s'il devait y avoir demain une publication "Le post-rock pour les Nuls", il serait intéressant de commencer le fameux livre en décortiquant le cas Mono.
Le truc, ce n'est pas que Mono soit mauvais, loin de là. Non. Mono s'inscrit juste dans un sillon éprouvé et usé jusque la moelle. Et quitte à découvrir le post-rock pourquoi pas commencer par Mono... Après tout, les Japonais utilisent toutes les ficelles du genre, tous les clichés, et font leur musique de manière très (et beaucoup trop) académique. Alors oui, Mono peut être envisagé sérieusement comme une porte d'entrée à un genre qui n'a malheureusement plus donné signe de vie depuis déjà quelques temps.
En tout cas, ce n'est pas avec le calamiteux et ennuyeux Hymn To The Immortal Wind que Mono a renouvelé le genre (ni avec les deux précédents albums tout aussi convenus d'ailleurs). Mais cette soirée est donc l'occasion de voir si les Japonais parviennent à remonter le niveau grâce à l'épreuve de la scène.
Comme je le disais précédemment le problème de Mono, c'est que leurs compositions sont terriblement convenues et prévisibles (notez que j'ai mis composition au pluriel, mais j'aurais très bien pu laisser le singulier tant le groupe se contente de légèrement modifier inlassablement le même morceau au cours de leur carrière) : les morceaux sont à peine commencés que l'on sait déjà ce qu'il va se passer. Montée interminable qui se termine par un torrent, que dis-je !, un véritable déluge d'électricité et de décibels. Et là il faut bien avouer que cette déferlante en est presque jouissive ; à l'image de "Kidnapper Bell", seul rescapé de Under The Pipal Tree ce soir, qui prend véritablement toute son ampleur sur scène. Mais le souci, c'est que pour se farcir ces fameuses explosions sonores surpuissantes, il faut se coltiner ces montées (qui sont toutes les mêmes...) à la fois interminables, ennuyeuses et sans surprises... D'autant plus quand ils ont recours au piano...
Mono aura ainsi présenté l'essentiel de leur Hymn To The Immortal Wind, moins chiant sur scène que sur album il faut bien le reconnaître, mais ne m'aura certainement pas réussi à changer mon opinion. Ce groupe n'est pas foncièrement mauvais et ce qu'il fait il le fait d'ailleurs très bien, mais il n'a de cesse de nous rabâcher encore et toujours la même chose... L'originalité n'est pas le fort de ces Japonais, c'est tout.
Le truc, ce n'est pas que Mono soit mauvais, loin de là. Non. Mono s'inscrit juste dans un sillon éprouvé et usé jusque la moelle. Et quitte à découvrir le post-rock pourquoi pas commencer par Mono... Après tout, les Japonais utilisent toutes les ficelles du genre, tous les clichés, et font leur musique de manière très (et beaucoup trop) académique. Alors oui, Mono peut être envisagé sérieusement comme une porte d'entrée à un genre qui n'a malheureusement plus donné signe de vie depuis déjà quelques temps.
En tout cas, ce n'est pas avec le calamiteux et ennuyeux Hymn To The Immortal Wind que Mono a renouvelé le genre (ni avec les deux précédents albums tout aussi convenus d'ailleurs). Mais cette soirée est donc l'occasion de voir si les Japonais parviennent à remonter le niveau grâce à l'épreuve de la scène.
Comme je le disais précédemment le problème de Mono, c'est que leurs compositions sont terriblement convenues et prévisibles (notez que j'ai mis composition au pluriel, mais j'aurais très bien pu laisser le singulier tant le groupe se contente de légèrement modifier inlassablement le même morceau au cours de leur carrière) : les morceaux sont à peine commencés que l'on sait déjà ce qu'il va se passer. Montée interminable qui se termine par un torrent, que dis-je !, un véritable déluge d'électricité et de décibels. Et là il faut bien avouer que cette déferlante en est presque jouissive ; à l'image de "Kidnapper Bell", seul rescapé de Under The Pipal Tree ce soir, qui prend véritablement toute son ampleur sur scène. Mais le souci, c'est que pour se farcir ces fameuses explosions sonores surpuissantes, il faut se coltiner ces montées (qui sont toutes les mêmes...) à la fois interminables, ennuyeuses et sans surprises... D'autant plus quand ils ont recours au piano...
Mono aura ainsi présenté l'essentiel de leur Hymn To The Immortal Wind, moins chiant sur scène que sur album il faut bien le reconnaître, mais ne m'aura certainement pas réussi à changer mon opinion. Ce groupe n'est pas foncièrement mauvais et ce qu'il fait il le fait d'ailleurs très bien, mais il n'a de cesse de nous rabâcher encore et toujours la même chose... L'originalité n'est pas le fort de ces Japonais, c'est tout.
Moyen 10/20 | par X_Jpbowersock |
En ligne
699 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages