Pedro The Lion
Achilles Heel |
Label :
Jade Tree |
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J'ai mis du temps à apprivoiser ce disque de Pedro The Lion. Un album beaucoup plus posé, plus contemplatif, plus lent et moins débraillé si on le compare avec le précédent "Control". Et puis les mélodies ont finies par parler d'elles mêmes. Ont fini par transpercer la carapace. Comment ne pas s'émerveiller à l'écoute de "Bands With Managers" chantée avec toutes les tripes, pleine de guitares malades, de basse déprimée, et d'arpèges aveuglants. Une entrée en matière absolument fantastique, d'une lenteur telle que l'on sent presque le poids de la chanson sur sa cage thoracique.
"Foregone Conclusions" poursuit dans la même lignée, mélodie pop imparable et se révèle un régal pour les oreilles. "The Fleecing" reste coincée comme les chansons précédentes dans ce mid-tempo ankylosant, qui sursaute quand changent les tonalités. David Bazan est plus vrai que nature. Rien n'est surfait, tout est peaufiné. "Arizona" fait prendre un bon coup de soleil, le tempo est à nouveau lent et les accords font balancer nos têtes. Pedro The Lion prend son temps pour mieux laisser parler les notes. On pense à un road movie suffocant, une route couverte par la poussière, tandis que le soleil est à l'œuvre pour faire fondre son bitume. "Keep Swinging" rappelle un Beatles. Basse vintage et rondelette, les chœurs flottent haut. La distorsion est grasse à souhait. Nous sommes ramenés à la nostalgie des 60's.
"Transcontinental" n'aurait pas dépareillée sur un album des Lemonheads, le tempo s'accélère quelque peu. "I Do" est troublante de sincérité, laissant une belle part à la basse Le disque se clôture sur "The Poison", une chanson emplie d'un désespoir immense, des paroles s'accrochant à des guitares acoustiques transperçantes. Chanson qui narre la fin d'un amour, dont les derniers souvenirs se noient dans un verre d'alcool.
Si vous aimez la belle folk, le songwriting de qualité et en vrac par exemple l'inégalable Elliott Smith, les Lemonheads ou encore Sebadoh, les artistes qui se jettent dans leurs compositions sans retenue, ce disque d'une sincérité poignante est pour vous.
"Foregone Conclusions" poursuit dans la même lignée, mélodie pop imparable et se révèle un régal pour les oreilles. "The Fleecing" reste coincée comme les chansons précédentes dans ce mid-tempo ankylosant, qui sursaute quand changent les tonalités. David Bazan est plus vrai que nature. Rien n'est surfait, tout est peaufiné. "Arizona" fait prendre un bon coup de soleil, le tempo est à nouveau lent et les accords font balancer nos têtes. Pedro The Lion prend son temps pour mieux laisser parler les notes. On pense à un road movie suffocant, une route couverte par la poussière, tandis que le soleil est à l'œuvre pour faire fondre son bitume. "Keep Swinging" rappelle un Beatles. Basse vintage et rondelette, les chœurs flottent haut. La distorsion est grasse à souhait. Nous sommes ramenés à la nostalgie des 60's.
"Transcontinental" n'aurait pas dépareillée sur un album des Lemonheads, le tempo s'accélère quelque peu. "I Do" est troublante de sincérité, laissant une belle part à la basse Le disque se clôture sur "The Poison", une chanson emplie d'un désespoir immense, des paroles s'accrochant à des guitares acoustiques transperçantes. Chanson qui narre la fin d'un amour, dont les derniers souvenirs se noient dans un verre d'alcool.
Si vous aimez la belle folk, le songwriting de qualité et en vrac par exemple l'inégalable Elliott Smith, les Lemonheads ou encore Sebadoh, les artistes qui se jettent dans leurs compositions sans retenue, ce disque d'une sincérité poignante est pour vous.
Très bon 16/20 | par Oneair |
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